"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
«La série que forment ces trois ouvrages obéit à une périodisation précise. Parus à la fin de l'année 1866 chez Alphonse Lemerre, en même temps que Le Reliquaire de François Coppée, les Poèmes saturniens prennent place dans une collection récente inaugurée par Ciel, rue et foyer de Louis-Xavier de Ricard. Ils participent directement de l'esthétique parnassienne et y conjuguent la référence déterminante à Baudelaire. C'est à l'intérieur de ces deux pôles que s'établit pour s'affranchir la singularité du livre. Trois ans plus tard, le même éditeur accepte Fêtes galantes. Selon le mot des Poètes maudits, "un progrès très sérieux" en distingue la manière, si on la compare au premier volume, encore soumis à l'influence déclarée des modèles romantiques. Cette nouvelle série manifeste donc une phase critique. Dans cet ensemble, les Romances sans paroles marquent le plus nettement une rupture.» Arnaud Bernadet.
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