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L'artiste Farid Belkahia (1934-2014), de retour d'Europe où il a fait ses études à Paris puis à Prague, prend la direction de l'Ecole des beaux-arts de Casablanca en 1962. Il entame à cette occasion une expérience artistique et un travail de réflexion fondamentaux sur les nouvelles voies d'accès à la modernité. S'entourant d'une équipe qui partage sa vision, Farid Belkahia fait appel en 1964 à deux artistes marocains, Mohamed Melehi et Mohamed Chabâa, et à deux historiens de l'art, l'Italienne Toni Maraini et le Néerlandais Bert Flint.
Ces figures historiques ont évolué dans les lieux de pratique artistique moderne d'après-guerre en Europe et en Amérique du Nord. Ensemble, ils vont initier à l'Ecole des beaux-arts de Casablanca une pédagogie novatrice fondée sur la réappropriation des arts traditionnels et leur régénération, pour faire émerger une création artistique moderne ancrée dans la culture locale, émancipée des pratiques artistiques académiques et ouverte sur le monde.
C'est à travers cette expérience pédagogique partagée qu'une communauté esthétique dite "Groupe de Casablanca" va élaborer La modernité artistique postcoloniale au Maroc. Cette publication collective est réalisée à l'initiative de la Fondation Farid Belkahia à l'occasion de la présentation de l'exposition "Farid Belkahia et l'Ecole des beaux-arts de Casablanca. 1962-1974" à son musée Mathaf à Marrakech (Maroc) en 2018.
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