Nul ne peut ignorer ses exploits. Elle prend sous son charme tous les champs de la connaissance : biologie animale et végétale, médecine, etc. Elle remet en question les règles de la morale en vigueur. Elle : la génétique. Elle triomphe, elle séduit, elle colonise, mais sans toujours savoir jusqu'où aller trop loin. N'aurait-elle pas tendance, en effet, à ratisser trop large ? Ne fera-t-on pas bientôt la génétique de l'esprit ou de la conscience ? Il semble en tout cas qu'on fasse déjà la génétique des comportements : chaque comportement aurait ainsi son gène, chaque vice et chaque vertu, presque.
On aurait ainsi découvert des gènes liés à divers degré d'activité chez la souris et la mouche. Pour l'intempérance, nous aurions ainsi le choix avec les gènes de l'appétence pour l'alcool, le sucre ou le gras. Pour l'orgueil, il y aurait le gène de la dominance chez la souris. Quant à l'avarice, elle aurait aussi son gène. Et voilà trois ans, il a beaucoup été question du gène de l'infidélité.
L'un des spécialistes français les plus engagés dans ce domaine livre toutes les clés permettant de comprendre ce que la génétique nous apporte à la compréhension de ce que nous sommes et pour résister à la tentation du « tout génétique ».
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