Depuis l'Antiquité jusqu'à nos jours, de nombreux penseurs se sont efforcés de définir et de préciser le concept de « libre arbitre ». Ce serait, à l'origine de nos actes lourdement conditionnés par des déterminismes intangibles, une certaine liberté de notre volonté. La question est de savoir si l'être humain dispose réellement de cette faculté.
Dans quelle mesure peut-on estimer que le libre arbitre conditionne nos actes et nos comportements ? Si l'on chiffre un très faible libre arbitre par la lettre grecque « epsilon », classique symbole des très faibles quantités, et une absence totale de libre arbitre par zéro, on constate un résultat considérable : mathématiquement parlant, le rapport epsilon/zéro égale l'infini.
Jacques Duprey a exercé la médecine dans les hôpitaux : médecine interne, endocrinologie, diabétologie et nutrition. Attaché à la transmission du savoir, il devient professeur des universités - praticien hospitalier durant les dernières années de sa carrière. Il a publié de nombreux ouvrages médicaux, quelques essais, ainsi qu'un premier roman aux Éditions Amalthée en 2005.
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