Un douloureux passage à l'âge adulte, entre sensibilité et horreur...
Un hommage à ces personnages aux esthétiques aussi diverses que les cultures et les civilisations qui les ont façonnés.
En 1960, le photographe Hans Silvester découvre en Provence la beauté de ces silhouettes fantomatiques qui peuplaient alors les champs entre Luberon et monts de Vaucluse : les épouvantails. Faits de bric et de broc par la femme et les enfants des paysans, ils servaient à assurer la pérennité des semailles et la bonne marche des récoltes. Le mot « épouvantail », formé au xiiie siècle, dérive du latin expaventare, « apeurer, jeter la panique ». L'objet était donc littéralement destiné à créer l'épouvante.
Fasciné par ces silhouettes dépenaillées, formes d'art brut et éphémère, Hans Silvester a voulu en garder la mémoire photographique tout en liant un contact avec les fermiers des continents qu'il a traversés. Pendant des décennies, au cours de ses pérégrinations en France, en Europe, au Japon, au Maroc et en Afrique, il a photographié plusieurs centaines d'épouvantails qui, en même temps que des myriades d'oiseaux, ont peu à peu disparu de nos campagnes. Ces images témoignent de la fragilité de ces personnages tour à tour amusants, fantomatiques et simplement apaisants. Tout au long d'un voyage autour du monde, Hans Silverster livre un album aussi poétique qu'émouvant.
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