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Pour la plupart des Français, la mixité sociale est le « régime normal » de la vie des quartiers. Elle est cependant exclue des immeubles collectifs d'aujourd'hui. A Saint-Nazaire, un maitre d'ouvrage et son architecte ont renoué avec elle en mêlant les financements et en rassemblant des habitants d'origines, de conditions et statuts différents pour favoriser les échanges de tous ordres. Les concepteurs avaient l'ambition de donner à l'habitat collectif les qualités de la maison individuelle, encore l'idéal des Français, et de faciliter la vie communautaire grâce à des équipements communs (café et celliers au coeur de l'immeuble). La forme de cet immeuble équipé entendait traduire l'idée de l'ouverture et de la transparence. Dès son achèvement, Monique Eleb et Jean-Louis Violeau ont étudié les réactions des habitants, sommés de participer à cette « expérience ».
Le mélange des populations a suscité des attitudes, parfois antagonistes, allant de l'ignorance à la dénégation, en passant par l'investissement militant de certains, qui se sont perçus comme « partenaires » ou « bénéficiaires » de la mixité.
Au travers de cette étude, le concept de l'habitat comme « condensateur social », outil de transformation sociale, est réactivé.
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