Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
L'expression « École de Paris » est née dans le milieu des arts visuels des années 1920 pour désigner les artistes étrangers installés dans la métropole. Ensuite appliquée à la musique, elle a été employée pour indiquer des réalités aussi différentes qu'un groupe de compositeurs immigrés à Paris dans l'entre-deux-guerres (C. Beck, T. Harsányi, B. Martinu, M. Mihalovici, A. Tansman et A. Tchérepnine) et l'ensemble de tous les compositeurs de toute époque ayant vécu au moins une partie de leur vie dans la Ville Lumière.
Une enquête à travers la presse, les correspondances, les émissions radiophoniques, les partitions et les ouvrages savants reconstruit les origines, l'histoire et les enjeux de cette étiquette polyvalente (d'où le pluriel du titre). Un nouveau regard sur la réalité cosmopolite du Paris musical de l'entre-deuxguerres est ainsi offert au lecteur : xénophobie, internationalisme, défense du « génie de la race » et fascination pour l'exotisme coexistent dans le discours et dans les faits. Cet ouvrage éclaire les enjeux concernant la place occupée par les oeuvres des compositeurs étrangers à Paris au sein de la musique « française », offrant ainsi un regard inédit sur l'histoire de l'immigration en France.
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
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