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Échanges culturels et relations diplomatiques ; présences françaises à Berlin au temps de la République de Weimar

Couverture du livre « Échanges culturels et relations diplomatiques ; présences françaises à Berlin au temps de la République de Weimar » de Hans-Manfred Bock et Gilbert Krebs aux éditions Presses De La Sorbonne Nouvelle
Résumé:

Pendant longtemps, les recherches sur les transferts culturels se sont concentrées sur les acteurs institutionnels, sur les " influences " réciproques et sur les " images " de l'autre circulant entre les nations.
Le rôle important joué dans ces échanges et ces contacts par la société civile, à... Voir plus

Pendant longtemps, les recherches sur les transferts culturels se sont concentrées sur les acteurs institutionnels, sur les " influences " réciproques et sur les " images " de l'autre circulant entre les nations.
Le rôle important joué dans ces échanges et ces contacts par la société civile, à travers certains groupes sociaux ou professionnels plus mobiles et réceptifs que d'autres (par exemple les milieux universitaire, littéraire et artistique) ou à travers des initiatives individuelles ou collectives n'a été vraiment mis en lumière que récemment. Cette médiation culturelle et sociale " à la base " a existé hier comme aujourd'hui.
Mais son rôle devient particulièrement évident et essentiel quand elle doit pallier les insuffisances des canaux traditionnels ou rétablir les contacts et les échanges suspendus par quelque catastrophe historique : les relations franco-allemandes de l'entre-deux-guerres en sont un bon exemple. Les études réunies ici informent sur cette évolution récente de la recherche et explorent différents aspects de la présence culturelle française dans la capitale allemande à l'époque de la République de Weimar.
Elles montrent comment, en dehors de la diplomatie officielle, des initiatives personnelles ou les efforts de certaines organisations et institutions non gouvernementales ont réussi, dans l'esprit des traités de Locarno, à rétablir de nombreux contacts prometteurs. Récupérées, dévoyées et anéanties par le national-socialisme, ces amorces de rapprochement ont fini par porter leurs fruits dans la deuxième moitié du XXe siècle.

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