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Dieu 2.0 t.2 ; bye bye internet

Couverture du livre « Dieu 2.0 t.2 ; bye bye internet » de Henri Duboc aux éditions Lajouanie
  • Date de parution :
  • Editeur : Lajouanie
  • EAN : 9782370470744
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Bye Bye Internet est le second volume de Dieu 2.0. Le premier tome emmenait le lecteur dans des futurs hypothétiques décalés, le second nous entraîne encore un peu plus loin dans le temps.
Le grand cataclysme prédit par W3 a balayé la planète.
Le monde est littéralement dévasté. L'Europe lutte... Voir plus

Bye Bye Internet est le second volume de Dieu 2.0. Le premier tome emmenait le lecteur dans des futurs hypothétiques décalés, le second nous entraîne encore un peu plus loin dans le temps.
Le grand cataclysme prédit par W3 a balayé la planète.
Le monde est littéralement dévasté. L'Europe lutte pour sa survie et surveille ses frontières : des millions de survivants d'autres continents sont parqués dans des camps. À la merci de tout les fanatismes ils cherchent à retrouver la civilisation en tentant de franchir une redoutable barrière de drônes, pas mortels mais presque... L'énergie se fait rare, Internet se meurt...

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Avis (2)

  • Après un prologue de la Mort qui tue tant il est accrocheur (Naaaan mais sans déconner, ce Prologue mes amis! Désolée mais fallait vraiment que je vous exprime mon éblouissement!), l'auteur poursuit admirablement sur sa lancée, et s'attelle à une tâche... Pas simple, mais qu'il réussit pourtant...
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    Après un prologue de la Mort qui tue tant il est accrocheur (Naaaan mais sans déconner, ce Prologue mes amis! Désolée mais fallait vraiment que je vous exprime mon éblouissement!), l'auteur poursuit admirablement sur sa lancée, et s'attelle à une tâche... Pas simple, mais qu'il réussit pourtant avec brio : Faire s'effondrer le monde. Si si. Rien de plus, rien de moins. Tout cela en une poignée chapitres. Si si. A grands coups de tremblement de terre apocalyptique. Si si. Et au sens propre hein, parce que la maison ne recule devant aucun sacrifice pour vous ébahir !
    Alternant dès lors les chapitres avec subtilité, entre la deuxième moitié du XXIème et la fin du XXIIIème siècle pour un suspense de tous les instants et une tension qui monte crescendo au fil des pages, l'auteur nous livre ici une intrigue toujours aussi bien construite et rondement menée, ne manquant pas d'aborder une fois de plus des sujets qui ne sont pas si futuristes qu'on pourrait le croire... Evoquant les névroses numériques quand on parle du tout connecté... Evoquant le risque des dérives fanatiques quand on voit nos concitoyens se faire massacrer pour un Dieu qui, vraisemblablement, n'en a jamais demandé tant... Evoquant des "camps de réfugiés tectoniques" à l'heure même où l'on rase la "jungle de Calais"... Pour rappel : Un roman d'anticipation... Mais pas que...
    J'ai en outre pris grand plaisir à retrouver ces personnages rencontrés dans le premier tome. Déjà soignés dans le roman précédent, j'ai trouvé ceux-ci plus approfondis, plus mûris encore. Mention spéciale pour ce cher W3, pourtant pas si présent mais omniprésent, et décidément le plus humain dans ce qu'on fait de mieux en matière d'I.A., peut-être plus humain... Que les humains eux-mêmes ! Qui l'eut cru ? Et pourtant n'est-ce pas l'homme et sa profonde humanité qui se révèlent bien prompt à dispenser maux et jugements, bien capable de réveiller ses plus bas instincts lorsqu'il se sent en danger... L'humanité en somme est une notion bien relative... Bref...
    Servi par une plume toujours aussi fluide et savoureuse, l'auteur n'oublie pas le thème qu'il avait abordé dans le premier tome, à savoir le conflit intemporel qui existe entre science et religion, et ne cesse ici de l'approfondir... Et les deux prennent cher, c'est moi qui vous le dis ! Faisant l'objet, selon moi, d'un traitement digne de la grande querelle des Anciens et des Modernes qui a animé la fin du XVIIème siècle ! Pour autant, n'est-ce pas là une guerre qui n'a pas lieu d'être ? Quand on entend d'un côté que la phrase la plus importante en science est "Je ne sais pas", et qu'on nous répond de l'autre que "La croyance est quelque chose de terriblement beau, et humain. Parce que c'est mettre de l'espoir là où il n'y en a plus aucun" (Ca c'est, même une phrase qu'aurait pu sortir Galadriel à Frodon lorsqu'il était dans une sacrée panade... Rhooo je les vois d'ici, dans la forêt de Lothlorien... Hum... Mais je m'égare, excusez-moi!) ? Pourrions-nous donc vraiment nous passer de l'un ou de l'autre ?
    Bon... La suite au prochain épisode... Quoi? Quoi ?! QUOI?! Sacré nom de Dieu (oui, encore lui, pardon!) mais qu'est-ce que c'est que cette fin ?! Car oui l'auteur, non satisfait de nous avoir servi un roman plus sombre où le suspense se révèle particulièrement haletant, pousse le sadisme jusqu'à nous laisser en plan avec un sa***erie de p***tain de sablier... Ca, ça je vous le dis : C'EST FRANCHEMENT PAS GENTIL ! (Oui, désolée mais fallait vraiment que je vous exprime ma frustration!)

    En bref, et au risque de me répéter : Une véritable petite pépite du futur... Dont j'attends la suite avec impatience...

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  • Mon résumé :
    Quand il est confronté à un cataclysme, l’être humain cherche un responsable. Et cela, même si aucun ne peut être désigné. Qui accuser dans le cas d’une catastrophe climatique ou géologique par exemple ?
    Août 2058, alors que Gabriel subit une banale opération chirurgicale, alors...
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    Mon résumé :
    Quand il est confronté à un cataclysme, l’être humain cherche un responsable. Et cela, même si aucun ne peut être désigné. Qui accuser dans le cas d’une catastrophe climatique ou géologique par exemple ?
    Août 2058, alors que Gabriel subit une banale opération chirurgicale, alors que Yosa et son amie sont en randonnée dans le Yosemite National Park… la terre tremble.
    C’est « The Big One ». Le tremblement de terre anticipé depuis si longtemps par les scientifiques sans que personne n’ait jamais pu en dater précisément la survenue. Anticipé, certes, mais si les prévisions annonçaient la destruction de Los Angeles, la réalité est plus grave. Une partie du monde est rayée de la carte.
    Des morts, des blessés et des réfugiés climatiques par milliers. Et malgré des technologies très avancées, l’incapacité du reste du monde à faire face. Comment et où accueillir les réfugiés ? Comment pourvoir à leurs besoins vitaux ?
    Malgré les tentatives d’alliance des grandes nations encore existantes, la violence et les épidémies se propagent. Des conflits éclatent aux frontières des pays encore existants. Malheurs et désolations, un terrain favorable pour le développement des croyances les plus farfelues. Et puisqu’il faut trouver un responsable, certains commencent à accuser la science et les nouvelles technologies…

    Mon avis :
    Le classification « roman d’anticipation mais pas que » est diablement bien choisie pour cet OLNI.
    La construction de ce roman est une fois de plus assez atypique : des va-et-vient entre le « passé » (celui du récit) et le futur. Deux histoires qui se déroulent en parallèle, mais à 200 ans d’écart. Et pourtant, au final c’est comme si elles se faisaient écho ; l’une anticipant les conséquences des décisions prises dans la première. Cela vous semble un peu étrange ? Ne vous inquiétez pas car au final c’est assez facile à suivre.

    L’auteur décrit très bien la façon dont l’humanité peut passer d’un extrême à l’autre, d’un monde tourné vers le tout technologique, où l’informatique est roi et même dieu (un Dieu 2.0 ??) à un monde où cet informatique est décrié et banni.
    Tout cela à cause d’un tremblement de terre, d’un évènement qui fait prendre conscience à l’humain qu’il ne maîtrise pas tout, qu’il est petit.
    Au fil des pages, c’est aussi une manœuvre de manipulation des foules que l’on voit se mettre en place. On voit comment l’homme est influençable, à quel point vulnérabilité et manipulation vont de pair. C’est à travers la vie quotidienne de Gabriel et de Yosa que l’auteur décrit le mieux les stratagèmes mis en place, pour « manipuler » les foules à travers les technologies. Il décrit avec une précision et un réalisme inquiétant la façon dont on peut « créer » une nouvelle religion, de nouvelles croyances et les répandre.
    Le sentiment de réalisme qui ressort de ce livre le rend assez « inquiétant » je trouve . Mais il pousse à s’interroger sur notre utilisation des nouvelles technologies, notre dépendance toujours plus grande à internet et aux réseaux de communication. L’informatique doit il gérer les relations humaines ? Comment en avoir une utilisation raisonnée et raisonnable ? Il amène à s’interroger sur le monde que l’on veut pour le futur. Il remet au goût du jour les questions sur nos réactions possibles si jamais « the big one »( ou un évènement comparable) avait lieu demain. Comme le dit la chanson de Jean-Jacques Goldman aurions-nous « l'âme d'un brave ou d'un complice ou d'un bourreau? » Et surtout serions-nous « de ceux qui résistent ou bien les moutons d'un troupeau » ?


    J’ai trouvé la lecture de ce deuxième opus plus « facile », peut-être parce qu’il y est un peu moins question de l’informatique pur et dur, des sciences et plus de réflexion sur la place de ces 2 « thèmes » dans notre vie quotidienne. J’ai eu plaisir à retrouver Gabriel, un homme étrange qui refuse … de ne pas vieillir dans un monde où la vieillesse est considérée comme une maladie, ainsi que W3 que j’ai senti plus « humain ».
    J’espère que l’auteur m’excusera d’avoir tarder à lire ce livre qu’il m’a gentiment dédicacé !!! Vivement le tome 3 !!!
    Deux citations pour finir cet article qui, je l’espère, vous aura donné envie de lire cet OLNI
    « Il faut les comprendre aussi, ils se font du soucis… Nous, les anciens, on peut se permettre de penser au passé. Nous en avons un. Eux n’ont qu’un avenir incertain…ceux sont eux qui vont tout reconstruire, mais ils ne savent même pas … ce qu’il faudrait bâtir ! Et on ne leur a pas laissé de bien belles briques. Ils ont peur…Alors on peut en faire ce qu’on en veut, vous savez. »

    Et celle-ci ,de W3 :« la croyance est quelque chose de terriblement beau, et humain. Parce que c’est mettre de l’espoir là où il n’y en a plus aucun. »

    http://lireetrelire.blogspot.fr/2016/12/dieu-20-henri-duboc.html

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