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Descartes n'a pas écrit de traités systématiques d'esthétique ou de philosophie de l'art, et pourtant sa pensée est, en ce domaine, fondatrice.
Le discours que le philosophe tient sur la musique rompt radicalement avec la pensée analogique en vigueur dans les théories musicales néoplatoniciennes du XVIe siècle.
Son tout premier écrit, le Compendium musicae (1618), se révèle ainsi être un texte précurseur : il fut le premier terrain d'application de la nouvelle approche épistémologique que Descartes systématisera dix ans plus tard.
L'analyse de différents textes du philosophe met également en lumière l'importance de problèmes acoustiques et musicaux dans l'évolution de sa pensée sur le beau. Cette évolution est intimement liée à une transformation de la conception du phénomène sonore, et le mène d'une esthétique de tendance objective vers une esthétique du goût et du sentiment, qui reste parfaitement cohérente avec son système philosophique.
La beauté y est alors relative à l'émotion ressentie, elle ne dépend plus de la seule raison mais est du ressort de cette troisième " notion primitive " qu'est l'union de l'âme et du corps.
Cependant, le statut que Descartes confère à l'émotion esthétique n'a pas été clairement perçu par les cartésiens. Ainsi Rameau, tout en se voulant fidèle à la pensée du maître, méconnaît totalement les limites imposées à la raison par Descartes lui-même.
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