L'autrice coréenne nous raconte l'histoire de son pays à travers l’opposition et l’attirance de deux jeunes adolescents que tout oppose
Des rêveuses conte l'histoire universelle de la guerre à travers des figures de migrants, de leurs voyages intérieurs et géographiques à la fois. Deux couples s'y croisent, l'un cherchant à franchir la Méditerranée, l'autre le río Grande. Deux jeunes femmes y voient leurs rêves et parfois leurs cauchemars s'incarner, leurs espoirs se rencontrer. Lire Des rêveuses, c'est faire revivre en soi le théâtre très ancien et très jeune d'une identité partagée. L'identité, entendue comme substance mouvante, labile et instable, court dans le sang des personnages et des figures qui construisent cette fable dramatique : un Syrien n'est pas seulement un Syrien essayant d'échapper à la guerre, c'est la Syrie dans son ensemble, le monde musulman tout entier sur ses épaules, c'est Sinbad et le Coran. Une femme du Michoacán somnole dans un train vers l'incertitude du nord mais porte en elle la semence d'une nation future, une enfance nouvelle. Elle regarde, et par là même nous montre, la terre de son nouveau pays avec des yeux anciens, mythiques. Cette fable qui oscille entre onirisme et politique nous rappelle que nous sommes là où nous sommes parce qu'un jour, quelqu'un y a migré traversant les frontières, réelles et symboliques, de ses propres rêves et de ceux des autres.
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