"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Une joggeuse se fait agresser. Un homme se débarrasse d'un cadavre dans un ravin de montagne.
En pourchassant deux petits casseurs, le commissaire Venturi découvre une effroyable scène de crime : un cadavre dont le portrait a été reconstitué à partir d'organes prélevés sur d'autres corps...
En luttant contre un incendie de forêt, les pompiers découvrent un charnier. Olivia Montalvert, psychocriminologue et partenaire habituelle de Venturi, est appelée pour de premières constatations.
Les deux affaires vont bien sûr se rejoindre pour permettre au binôme d'enquêteurs de se reconstituer...
Après "Hurlements", tome 3 des aventures du commissaire Venturi, voici donc le tome 4 et le deuxième polar de Laipsker que je lis. Je dois lui reconnaître une première qualité : faire plus tordu sera difficile ! Bravo pour l'imagination.
L'enquête (littéraire) est menée avec rigueur et détermination, mais ne pourrait déboucher sans l'intuition (ou les coups de génie ?) de la psy. Un coup de génie, l'auteur en a eu un autre lui-aussi : inscrire son roman dans un contexte de violent incendie de forêt. Cela contribue à assombrir encore l'atmosphère du roman, et permet d'y introduire quelques scènes aussi improbables que mémorables.
Les personnages, hormis les deux enquêteurs, sont finalement assez peu approfondis. On ne fait réellement leur connaissance qu'au travers des hypothèses formulées par la psychocriminologue. Un flou sans doute entretenu à dessein par l'écrivain pour qu'en permanence le lecteur ne sache plus trop qui est qui...
C'est très bien écrit. Tout est fait pour faciliter la lecture : style fluide ; rythme endiablé de la narration. Le lecteur se laisse volontiers prendre au jeu de l'addiction avec l'envie irrépressible de connaître la fin.. Un dénouement qui m'a laissé un petit goût amer : l'auteur n'en a t'il pas fait un peu trop ? Et finalement, que retiendrai-je de tout cela ?
Chronique illustrée : http://michelgiraud.fr/2024/08/21/dentre-les-morts-dalexis-laipsker-chez-michel-lafon-tordu-et-sanglant/
Dans ce troisième tome, huit corps sont retrouvés dans une forêt en flamme et un autre est découvert dans un pavillon abandonné dans la banlieue Toulousine.
Pendant que Victor Venturi enquête sur l'homicide de Toulouse, Olivia Montalvert est amenée à dresser un profil psychologique sur l'autre scène de crime
Y a t il un lien entre ces deux affaires ?
Quand j'ai lu le premier chapitre de ce livre, j'ai eu envie de le dévorer pour en connaître la fin au plus vite.
Puis je me suis souvenue qu'Alexis Lepskair m'avait conseillé de prendre mon temps.
Alors je l'ai écouté, j'ai savouré chaque joute verbale entre Menthe à l'eau et le Cowboy comme si c'était la dernière. J'ai traqué les indices et je me suis attardée sur chaque piste, n'hésitant pas à relire un passage que j'avais lu plusieurs chapitres avant la scène que j'avais sous les yeux, cherchant des réponses dans les moindres détails, échaffaudant des théories.
J'ai pris un immense plaisir à lire ce livre et à prendre mon temps.
Au final, je n'avais pas trouvé le dénouement dans sa totalité mais je m'en étais approché.
Une fois encore Alexis Laipsker a réussi à me bluffer pour mon plus grand plaisir !!!
Troisième enquête du duo de choc Venturi/Montalvert (ou quatrième si l'on tient compte de la géniale nouvelle « Face à Face »), « D’Entre les Morts » nous offre une succession de chapitres courts alternant les points de vue des policiers, d’un neurologue pas très net, d’une jeune femme bien décidée à changer de vie et d’une mystérieuse Dame blanche. Bref, un vrai micmac ! L’auteur use et abuse de la technique efficace du cliffhanger, se jouant du lecteur qu’il laisse sur sa faim au terme de chaque chapitre. Une fois de plus, un bon polar difficile à lâcher.
PS : À lire jusqu'au bout... même après les remerciements.
Venturi et Montalvert un duo atypique, brillant et complémentaire, on est tenu en haleine, on suit l’alternance des points de vue de ce duo, on retrouve des joutes verbales, de l’humours, on passe en un quart de tour de l’angoisse au rire.
Du suspense, de l’angoisse, des frissons, une tension qui monte crescendo, une intrigue complexe et macabre. Une écriture machiavélique, l’atmosphère étouffant et anxiogène. Des fausses pistes, des twist plot, le puzzle s’imbrique petit à petit, un dénouement surprenant. Un très bon thriller.
"Et vous comptez faire comment, Agatha Christie ?
Vous imaginez le nombre de dingos qui peuplent les asiles et qui ont des noms bizarres ? En plus, avec le votre."
"La terre brune, tapissée d’épines et de pommes de pin fit place à un sol craquelé et recouvert de cendres. Elle eut l’impression d’entrer en enfer. Elle ignorait encore que chacun de ses pas la rapprochait effectivement de l’enfer, le vrai. Celui des hommes."
"Le braquage avait été si bien planifié, comment est-ce que ça avait pu merder à ce point ? Six mois de préparation pour finir nez à nez avec une demi-douzaine de flics. Quelqu’un les avait vendus. Qui ?"
Alexis Laipsker est apparu récemment dans le paysage du thriller et s’est très vite imposé comme un incontournable. Je me faisais donc une joie de découvrir sa nouvelle machination !
C’est avec grand plaisir que j’ai retrouvé l’implacable commissaire Venturi et la pétillante Olivia Montalvert pour cette troisième aventure. Ce duo de choc, formé par deux personnages antagonistes, est vraiment le sel de cette série. Leur relation est aussi compliquée qu’attachante. Elle donne lieu à des dialogues truculents, pleins d’humour et à des réparties tranchantes.
Ces moments de relâchement sont les bienvenus parce que comme toujours, l’atmosphère de l’enquête est assez glauque. Des cadavres sordides et des esprits déséquilibrés sont encore de la partie. Cadencé avec des chapitres courts, le roman est lancé sur un rythme fou, à la poursuite de la vérité. L’auteur maitrise parfaitement sa narration, ses péripéties afin que le suspense monte au fil des pages.
La réussite de ses intrigues s’appuie toujours sur un scénario sinueux qui nous stupéfie avec un final renversant. Encore une fois, le procédé fonctionne à merveille et je peux vous garantir que vous ne trouverez pas le fin mot de l’histoire. Cependant, pour « D’entre les morts », j’ai été un peu débordé par la complexité de l’affaire. En poussant le curseur de la manipulation au maximum, la surenchère dans le nombre de rebondissements et des personnes impliquées érode la crédibilité de certaines explications. J’ai eu du mal à accepter l’enchainement des évènements qui m’a parfois semblé improbable.
Mais ne vous arrêtez pas à ce léger bémol ! Si vous aimez être surpris par le dénouement d’un thriller, Alexis Laipsker est votre homme. Il se fait un plaisir de créer une énigme qui vous laissera bouche bée. Malgré quelques invraisemblances, ce polar sur l’usurpation d’identité reste très efficace et va vous embrouiller le cerveau !
https://leslivresdek79.wordpress.com/2024/06/04/941-alexis-laipsker-dentre-les-morts/
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