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À travers l'exposition De Picasso à Séraphine. Wilhelm Uhde et les Primitifs Modernes, le LaM se penche sur un pan souvent négligé de l'histoire de l'art de l'entre-deux-guerres. Collectionneur, marchand et critique d'art, Wilhelm Uhde a été l'un des premiers amateurs du cubisme avant de se battre pour la reconnaissance de ceux qu'il a appelés les « primitifs modernes ». Si le consensus n'a jamais été trouvé pour qualifier les peintures d'André Bauchant, Camille Bombois, Louis Vivin ou encore Séraphine Louis, de nombreuses personnalités acquises à l'avant-garde les ont attentivement regardées : Wilhelm Uhde bien sûr, mais aussi la galeriste Jeanne Bucher, les artistes Amédée Ozenfant et Le Corbusier, et d'éminents collectionneurs parmi lesquels, en première ligne, Roger Dutilleul. Entre le rappel à l'ordre des années 1920 et l'invention de l'art brut dans les années 1940, ce qu'on appellera - faute d'un meilleur terme - « l'art naïf » joue un rôle sous-estimé. En suivant le parcours de Uhde, depuis sa rencontre avec Picasso jusqu'à la publication de son ouvrage consacré aux « Cinq Maîtres primitifs » de son choix, en passant par la découverte de Séraphine Louis, l'exposition met en avant une sélection de ces oeuvres méconnues provenant d'importantes collections publiques et privées françaises et internationales.
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