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Il y a des disques que l'on attend, comme on guette une bouteille dont on espère qu'elle a été jetée à la mer. Daniel Daumàs n'avait pas enregistré d'album depuis 1985. Son nouvel envol, Contra suberna, est un voyage en 13 chansons, dont un hommage à Claude Nougaro. 12 créations de Daniel, dont deux sur des textes de Mistral et une sur un texte d'Alan Pelhon (Alain Péglion), et une chanson populaire du haut Verdon. L'album a des senteurs de jazz et de bossa grâce à la complicité musicale de Claude Prezioso, pianiste/accordéoniste et à celle de Guillaume Bonnet, percussionniste.
« ieu siàu Arnaud que vau cantant
qu'amassi vent e nadi contra suberna »
« je suis Arnaud je vais chantant
je récolte le vent et nage à contre-courant »
Ces vers d'Arnaud Daniel - troubadour périgourdin du XIIe siècle - ont suggéré le titre du disque-livre. Côté disque CD on trouve les paroles des chansons en occitan provençal, en français et en anglais. Le côté livre rassemble de courts récits à propos de la langue et surtout un abécédaire où Daniel Daumàs précise sa façon de comprendre quelques faits de société. Comme toujours on sort de cette confrontation avec Daumàs, pour une part enrichi de connaissances nouvelles, pour une autre lesté de quelques interrogations sur la langue, l'identité, le passé, demain. Qui récolte le vent sème l'esprit d'ouverture...
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