"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
60 ans après, retour sur l'instant le plus critique de la Guerre froide.
Le 16 octobre 1962, lorsque John F. Kennedy entre dans son bureau, son conseiller lui annonce : « Monsieur le président, nous avons maintenant les preuves photographiques formelles que les Russes ont installé des missiles offensifs à Cuba. » Une semaine durant, le monde vit dans l'angoisse d'un nouveau conflit mondial. Aux États-Unis et dans plusieurs pays européens, des magasins sont pris d'assaut et vidés de leurs stocks par des consommateurs affolés qui font des provisions de guerre.
Ce climat est alimenté depuis les années 1950 par une intense propagande antisoviétique. On conditionne le public à accepter l'usage d'armes nucléaires en cas de conflit. L'idée qu'une guerre risque à tout moment d'éclater est partagée au plus haut sommet de l'État. Un plan d'évacuation de la Maison-Blanche est même prêt.
Comment Kennedy est-il parvenu à solder cette « crise des missiles » - la plus aiguë que la guerre froide ait produite -, après un bras de fer d'une semaine avec Nikita Khrouchtchev ? Pour répondre à cette question, Vincent Touze a eu accès aux enregistrements des conversations secrètes dans le Bureau ovale de la Maison-Blanche, entre le président et ses conseillers, au cours de ces journées dramatiques qui auraient pu conduire à la Troisième Guerre mondiale. Une grande leçon d'histoire et de leadership.
Première édition : André Versaille éditeur, 2012.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !