"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
« J'ai commencé ma vie scolaire sur le banc des ânes, mais je n'étais pas alors un vrai âne. Je n'étais qu'un enfant qui trouvait la salle de classe ennuyeuse ; le regard y était emprisonné par plusieurs rangées de carreaux peints en blanc qui empêchaient de voir ce qui se passait à l'extérieur. Je n'étais que ce sobriquet qui désigne, d'un préjugé tenace, l'élève qui refuse de suivre un maître chez qui il ne perçoit point de bienveillance. C'est bien le refus d'avancer sans consentement qui est au fond du problème. La mauvaise réputation de l'équidé aux grandes oreilles, comme celle du cancre, tient dans sa tendance réfractaire. Refuser d'obéir, voilà bien l'expression d'un esprit mauvais qui justifie sarcasmes et condamnation. » "Comment je suis devenu un âne" est une anamnèse qui permet d'accéder aux ressorts de la psychologie du cancre ou de l'âne qui ont depuis bien longtemps partie liée. Plus encore, c'est une méditation qui prend corps dans une histoire d'amour entre le philosophe/proviseur et Capucin et Capucine, ses ânes. C'est la découverte d'une relation émouvante qui abat les barrières des préjugés et du mépris pour ce qui ne nous est pas conforme. En bref, c'est le non-conformisme des philosophes aux grandes oreilles qui s'impose au proviseur au parcours scolaire tourmenté.
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