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Cixous Party «Partie» de Cixous

Couverture du livre « Cixous Party «Partie» de Cixous » de Marie-Dominique Garnier aux éditions Peter Lang Ag
Résumé:

Partie, depuis 1974, est resté, non pas lettre morte, mais lettre tue, accueillie par un silence de presque quarante ans - alors que l'une de ses voisines, Finnegans Wake, bruisse et fait parler d'elle. Certains textes, comme certains vins, grandissent à l'ombre de vastes foudres - sous voile.... Voir plus

Partie, depuis 1974, est resté, non pas lettre morte, mais lettre tue, accueillie par un silence de presque quarante ans - alors que l'une de ses voisines, Finnegans Wake, bruisse et fait parler d'elle. Certains textes, comme certains vins, grandissent à l'ombre de vastes foudres - sous voile. Quel étrange voile a maintenu ce texte (et, en partie, l'oeuvre immense à laquelle elle a servi de laboratoire et de chambre d'échos) à l'écart des chemins de la lecture ? Selon Jacques Derrida l'oeuvre d'Hélène Cixous reste méconnue « pour des raisons qui, explicitées, révéleraient tout ce qui, en ce siècle et surtout en ce pays, s'interdit » (Voiles). Qu'est-ce qui, en Partie, s'interdit ou ne se dit que sous voile ? Beaucoup de choses : le « sujet » s'y fait machine de guerre post-identitaire ; l'objet-livre s'y fait réversible, retors comme un ver ; la littérature s'y connecte à ses envers (parmi lesquels Alice et ses miroirs, ou Proust, parti du côté de « chez Swann » et non de « chez soi »). Livre-ovni, Partie est ici lu comme un cousin possible du Finnegans Wake de Joyce, mais aussi en tant que livre-monde, parti guerroyer contre les scléroses de la pensée occidentale - ici aux prises avec « heideguerre » ou la « pissecanalyse ». Ce volume aborde Partie en tant que puissance ouvrante, oeuvre forte où puiser comme à une réserve de voix résistantes.

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