Blanche vient de perdre son mari, Pierre, son autre elle-même. Un jour, elle rencontre Jules, un vieil homme amoureux des fleurs...
Les « chiens de faïence » se regardent de travers, dans une haine de porcelaine. Les hommes sont-ils nécessairement voués à cette attitude, les uns envers les autres, et à l'égard du monde qui les engendre et les soutient ? Sommes-nous « de nature » destinés à l'agression et au pouvoir dominant ? Parcourir l'histoire, l'ethnographie, la philologie, montre au contraire qu'un modèle permettait autre-fois de penser, à côté de l'un et du deux qu'il est aisé de mettre en position d'antagonisme, une forme d'un/deux qui, par « coïncidence des opposés » pro-posait à la fois une unité bien tenue, et la plus grande multiplicité de différences. Platon, qui eût été bien inspiré d'en user, a préféré la voie de la transcendance, à la fois une vitrine et un alibi du pouvoir dominant. Je détaille ici ce modèle du « deux dans l'un », cherche à montrer comment le pouvoir se glisse dans la pensée, et retrouve, dans la pensée de Sophocle, une très ferme condamnation des mentalités guerrières, qu'elles s'expriment, à travers oedipe, Créon, Ajax, contre la nature ou contre les femmes.
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