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Cézembre

Couverture du livre « Cézembre » de Helene Gestern aux éditions Grasset
  • Date de parution :
  • Editeur : Grasset
  • EAN : 9782246836124
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

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Avis (8)

  • Magnifique ode à la Bretagne et aux êtres qui habitent ardemment cette côte.

    Je n’ai pas souvenir d’avoir lu un roman aussi passionnément plongé dans la vie de ceux qui vivent, aiment et souffrent dans ce prodigieux coin de France. Toute personne qui referme ce pavé de six cents pages sans...
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    Magnifique ode à la Bretagne et aux êtres qui habitent ardemment cette côte.

    Je n’ai pas souvenir d’avoir lu un roman aussi passionnément plongé dans la vie de ceux qui vivent, aiment et souffrent dans ce prodigieux coin de France. Toute personne qui referme ce pavé de six cents pages sans avoir une subite envie d’aller en Bretagne, n’a pas compris ce que l’autrice y a mis. Car elle y a mis toute son âme d’écrivain, tout son amour de la terre, de la mer et des hommes pour en parler de manière aussi intense. Page après page elle prend le lecteur par la main et l’immerge dans la vie d’une famille qui traverse des périodes fastes comme des périodes plus malheureuses.

    Les deux tristes circonstances qui vont secouer l’historien Yann de Kérambrun, nous sommes nombreux à les connaitre et comprenons son irrépressible désir de revenir dans la maison de famille dont il vient d’hériter. Il a divorcé et son père est décédé, il a besoin de se ré-ancrer, de se retrouver.
    En découvrant les archives familiales il va défaire une pelote de faits anciens vécus par Octave, son arrière-grand-père. Il sera happé par ses découvertes et la passion qu’à connu cet aïeul lorsqu’il a fondé, en 1903, une compagnie maritime sous son nom propre, Kérambrun & Fils.

    Yann a progressivement le sentiment que son arrière-grand-père a connu des blessures psychiques semblables aux siennes. Face à l’île de Cézembre il va à la fois se ressourcer, mais aussi ressentir le besoin de comprendre quelles étaient les origines des blessures de son aïeul. Il est conscient qu’il y a un lien avec ses propres blessures et fragilités. Il pense qu’en trouvant les failles de la famille, il avancera lui aussi. Les plages deviennent réellement un personnage à, part entière dans ce livre. La minuscule île et la mer deviennent son refuge ; il espère qu’ils le sauveront et qu’ici il renouera avec la vie.

    Les ressacs et les embruns, on les palpe presque du bout des doigts et par nos cinq sens. Notre corps est comme submergé par l’eau, la plage et la richesse perverse de cette nature sauvage. Pourquoi ? parce que l‘autrice dépeint, sous différentes formes, les mêmes images, les mêmes émotions. Elle tourne et retourne son angle de vision. Par ces longues descriptions, elle cherchait possiblement à se mettre dans les pas de Yann et de ses recherches. A prendre le rythme de ses recherches à lui.
    Les recherches de Yann sont fouillées, détaillées voire obsessionnelles.
    Certains lecteurs peuvent légitimement s’épuiser, s’ennuyer ou ne pas terminer ce livre. J’ai failli le faire, me suis reprise et je ne le regrette pas car ce gros volume m’a plongé dans une ambiance flottante, m’a ralenti dans mon quotidien souvent accéléré. Finalement cette écriture et ces redondances descriptives ont convenu à mon esprit « volatil » du moment (pour des raisons perso liées à des soucis autour de moi).

    Disons que je ne conseillerai pas facilement cette lecture car tout y est très lent, très long, viscéralement tourné vers la mer.
    Cependant si ces trois points clés ne sont pas un frein aux yeux du futur lecteur, il sera enchanté par l’écriture et l’évasion vers l’eau et la Bretagne.

    Citations :
    « Et vous, pendant ce temps, vous observez le spectacle, fasciné. Inoffensive, la crête des vagues qui recule, luisant dans les bandes de lumière pâle de l'aube. Émouvante, la ligne d'horizon nimbée de brume, de vapeur, qui hésite entre l'azur, le gris et l'opaline et ne se décide pour aucun, comme si la mer était tout simplement en train de fondre dans le ciel, ou l’inverse. »
    « J'avais bâti mon bagne à moi, mon Biribi intérieur, dont les murs épais avaient le mérite d'amortir les échos du malheur. Voulu croire qu'on domestiquait ses démons comme on attache des chiens, que la force de l'esprit est assez puissante pour reconfigurer le cours des événements. Quelle illusion. »
    « Chacun fabrique, en somme, les images dont il a besoin pour survivre. »
    « Le passé nous suit, il nous modèle, nous torture ou nous exhausse ; mais jamais on ne peut en faire abstraction. »
    « Je me sens heureux. Et l’espace d’un instant, je me demande si ce privilège, marcher au petit matin le long d’une plage déserte et rentrer à la nage, n’est qu’un rêve, un délice sauvage qu’un réveil brutal viendra me confisquer. »
    « Tomber amoureux, ça donne l'impression d'une renaissance. Et quand on va mal, ça peut créer des attachements intenses. »

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  • Yann de Kérambrun, en pleine crise de la quarantaine, voit sa vie lui échapper : il est en plein divorce (qu’il refuse d’accepter en multipliant les exigences), son fils vit en Allemagne et son métier de professeur d’histoire à la Sorbonne lui pèse de plus en plus. Alors, il décide de...
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    Yann de Kérambrun, en pleine crise de la quarantaine, voit sa vie lui échapper : il est en plein divorce (qu’il refuse d’accepter en multipliant les exigences), son fils vit en Allemagne et son métier de professeur d’histoire à la Sorbonne lui pèse de plus en plus. Alors, il décide de démissionner, quitter Paris et trouver refuge dans la maison familiale près de Saint Malo, face aux vents et marées, avec au lointain, les deux « mamelons » de l’île de Cézembre, telle un dernier rempart face à la mer.

    En fait, Yann avait choisi de ne pas reprendre le flambeau, par opposition à son père, alors que son frère jumeau est décédé dramatiquement, alors que lui aussi aimait beaucoup la mer.

    Dorénavant, sa vie sera rythmée par les marées, les promenades ou le jogging sur la plage « face à la mer » dirait Calogero. Dans la maison, il tombe sur des vieux cartons contenant des photographies, des cartes, divers documents et des lettres abandonnées là, dans l’ancien bureau de son arrière-grand-père Octave et il va décider de s’y plonger et tenter de reconstruire l’histoire de la famille.

    Il va ainsi découvrir le destin de cet aïeul passionné par la mer, mais aussi les bateaux, les moteurs qui a créé sa compagnie maritime, « Kérambrun & Fils » qu’il va faire prospérer améliorant ainsi l’économie de la ville dont il va devenir un notable. Il s’associera pour cela à des hommes qui seront plus attirés par la notoriété ou l’argent ce qui ne sera pas sans conséquences.

    Hélène Gestern nous raconte ainsi les secrets de cette famille, les non-dits, les trahisons, car le patriarche avait une personnalité autoritaire et rigide, tyrannisant ses proches dans cette maison immense qu’il a lui-même conçue. Le poids des secrets favorisant comme toujours la répétition des scenarii de vie.

    L’autre héroïne du roman est l’île de Cézembre dont l’auteure retrace l’histoire : monastère à l’origine, elle habita plus tard un pénitencier, puis réquisitionnée par les Allemands qui en ont fait un lieu de garnison pour empêcher une arrivée à Saint-Malo, pendant la seconde guerre mondiale…

    J’ai choisi ce roman parce que j’avais beaucoup aimé le travail de l’auteure dans son précédent livre « Eux, sur la photo » et j’ai retrouvé la même fascination avec celui-ci, même si parfois, j’ai trouvé certains évènements un peu capillotractés : Yann rencontre sur la plage une jeune femme et une idylle se noue, mais il n’était pas forcément nécessaire de trouver des connections avec leur passé respectif, mais ne chipotons pas…

    J’ai aimé l’écriture, le rythme du récit en adéquation avec la marée, le vent et j’ai dévoré ce roman qui reste encore très présent dans ma mémoire (je l’ai lu en mai et je rédige ma chronique seulement aujourd’hui !), sans oublier la belle et mystérieuse photo de couverture , véritable invitation au voyage et j’attends avec impatience le prochain opus d’Hélène Gestern.

    En refermant le livre, j’ai eu très envie d’aller découvrir ces lieux car je dois l’avouer, je ne connaissais pas du tout cette île, et retrouver ainsi la magie du lieu et m’en imprégner…

    Un grand merci à NetGalley et aux éditions Grasset qui m’ont permis de découvrir ce roman et son auteur

    #Cézembre #NetGalleyFrance !

    https://leslivresdeve.wordpress.com/2024/08/14/cezembre-helene-gestern/

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  • Yann de Kérambrun est à un tournant de sa vie. Avec un divorce qui se prépare et la mort de son père, il décide de quitter sa vie parisienne et de démissionner de son poste de professeur d’histoire à la Sorbonne. Son père, riche industriel de la région malouine laisse une maison familiale au...
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    Yann de Kérambrun est à un tournant de sa vie. Avec un divorce qui se prépare et la mort de son père, il décide de quitter sa vie parisienne et de démissionner de son poste de professeur d’histoire à la Sorbonne. Son père, riche industriel de la région malouine laisse une maison familiale au bord de la mer à Saint Malo. Yann décide de s’y installer et de faire une pause dans sa vie.

    De cette maison qui borde la plage, il aperçoit Cézembre, cette île si petite et pourtant si chargée d’histoire, île pleine de mystères.

    Doucement, il va prendre possession de ce domaine qui est désormais le sien. Dans ce lieu Yann va retrouver non seulement ses souvenirs mais aussi des objets, des photos, des carnets, des lettres, des archives. Petit à petit il va décider de se plonger dans ces documents, d’examiner les photos, d'étudier les carnets, décrypter les lettres. Ces documents représentent toute l’histoire familiale depuis plusieurs générations. Des interrogations, des manques, des incertitudes, des incohérences vont amener Yann à faire des recherches plus approfondies comme une enquête. Il va devoir lever ses doutes et les découvertes vont se révéler être un véritable fil d’Ariane. Le fil est tiré, il faut aller au bout et reconstituer le puzzle.

    Tous les ancêtres disparus avec leurs secrets, leurs silences vont revivre dans cette histoire et nous rappeler combien le passé peut se mêler au présent, combien une construction ne peut se faire qu’avec le passé.

    Cézembre est un roman plein de surprises, de descriptions, de détail, de travail de fourmi, le tout avec la côte bretonne pour décors.

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  • Gros coup de coeur pour ce dernier roman paru d’Hélène Gestern dont j’avais beaucoup apprécié » 555 « .

    Partons pour Saint Malo, dans la grande demeure bâtie au début du XXème siècle par Octave de Kérambrun, face à la mer et à la petite île de Cézembre.

    C’est là que Yann de Kérambrun...
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    Gros coup de coeur pour ce dernier roman paru d’Hélène Gestern dont j’avais beaucoup apprécié » 555 « .

    Partons pour Saint Malo, dans la grande demeure bâtie au début du XXème siècle par Octave de Kérambrun, face à la mer et à la petite île de Cézembre.

    C’est là que Yann de Kérambrun vient trouver refuge après son douloureux divorce. Il est l’arrière-petit-fils d’Octave, fondateur avec deux associés en 1903 de la compagnie maritime Kérambrun et fils.

    Yann est aussi ébranlé par le décès récent de son père. Historien à la Sorbonne, il a décidé de prendre une année sabbatique. Dans la pièce qui fut le bureau de son père, il découvre tous les carnets de son aïeul Octave dans lesquels sont relatés les évènements touchant la compagnie maritime mais également ceux de sa vie privée.

    Au fil des pages, Yann espère découvrir et comprendre pour quelles raisons son propre père fut si dur avec lui. Le secret de famille qui va émerger peu à peu, en même temps que Yann retrouve le goût de vivre grâce à sa rencontre avec Rebecca, descendante d’un des associés d’Octave, va modifier le cours de sa vie.

    J’ai tout aimé dans ce roman : l’écriture et le style de son autrice, l’histoire de cette famille avec ses rebondissements, les descriptions de la côte bretonne et le passé historique de l’île de Cézembre.

    Les cinq cent quarante sept pages de ce livre ont défilé à vive allure !

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  • Une écriture exceptionnelle,élégante et raffinée,poétique pour évoquer la beauté cruelle de la mer,je vis pas loin du Sillon;et depuis mon enfance à Dinard,Cézembre nous fait de l'oeil...( certains épisodes dans les bunkers ont été vécus par mes frères etc...),nous attire mystérieusement comme...
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    Une écriture exceptionnelle,élégante et raffinée,poétique pour évoquer la beauté cruelle de la mer,je vis pas loin du Sillon;et depuis mon enfance à Dinard,Cézembre nous fait de l'oeil...( certains épisodes dans les bunkers ont été vécus par mes frères etc...),nous attire mystérieusement comme tout Malouin,ou amoureux de la côte d' Emeraude
    "Me perdre dans le spectacle de la mer..."personnage à part entière de ce roman.
    Une éblouissante saga familiale,un siècle de vie avec joies et peines,progrès et innovations;l'aspect historique précis et parfaitement documenté accrochera les amateurs:un livre au goût salé,vivifiant qui reprend les thèmes favoris d'Hélène Gestern.
    UN TRES GROS COUP DE COEUR!

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  • Ce roman d'une autrice que je ne connaissais pas est absolument sublime.
    Tout m'a plu dans ce roman :
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    Ce roman d'une autrice que je ne connaissais pas est absolument sublime.
    Tout m'a plu dans ce roman :

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  • "Cézembre" est le cinquième roman que je lis de cette auteure, qui fait partie de mes préférées. Je savais, avant de commencer la lecture, que ce serait un moment d'émotion parce que cette photo de couverture absolument magnifique, très évocatrice d'une atmosphère, parce que la Bretagne qui...
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    "Cézembre" est le cinquième roman que je lis de cette auteure, qui fait partie de mes préférées. Je savais, avant de commencer la lecture, que ce serait un moment d'émotion parce que cette photo de couverture absolument magnifique, très évocatrice d'une atmosphère, parce que la Bretagne qui m'offre tous les jours paix et sérénité, parce que Hélène Gestern et son écriture sensible et poétique.
    Yann de Kerambrun, qui se retrouve le dernier de sa famille, à la mort de son père, qui n'a plus goût à rien, en instance de divorce, son fils parti en Allemagne, son métier de professeur d'histoire à la Sorbonne qui ne le passionne plus, décide de partir en Bretagne, dans la maison de famille à St Malo, en face de la mer et de l'île de Cézembre. Il se plonge dans les archives de la famille et découvre son histoire familiale, l'histoire de la compagnie de transport maritime que son arrière-grand père Octave a fondée en 1903 et qui a été transmise de père en fils depuis, dont il a refusé le poids à la mort de son frère jumeau, treize ans auparavant; il espère comprendre ce qui a fait de son père, Charles, un homme dur, qui l'a rejeté. Cette plongée dans le passé va lui révéler des secrets mais va également le révéler à lui-même.
    Comme dans plusieurs de ses romans précédents, Hélène Gestern s'appuie sur un document du passé (une photo pour "Eux sur la photo", un album pour "L'odeur de la forêt" ou une partition inédite pour "555") pour initier la quête identitaire de son personnage. Se déroule alors sous nos yeux une fresque familiale avec en arrière-plan le XXème siècle, l'industrialisation, le progrès technologique mais aussi deux guerres mondiales.
    Nous découvrons également l'histoire incroyable de l'île de Cézembre qui fut tour à tour le siège d'un monastère, régulièrement attaquée par les Anglais, colonie pénitentiaire au XIXème siècle et garnison allemande pendant la deuxième guerre mondiale qui empêchait l'accès à la baie de St Malo, impitoyablement bombardée en 1944 à tel point qu'on la croyait détruite à jamais. Elle jouera un rôle très important dans l'histoire familiale des Kerambrun.
    Tout le roman, qui se déroule sur une année, se passe en Bretagne, à St Malo avec une incursion rapide à Brest. On sent tout l'amour de l'auteure pour cette région et pour la mer qu'elle décrit magnifiquement. Elle en fait un personnage vivant à part entière; c'est elle qui décide du destin des hommes. J'ai retrouvé, dans ses mots, le sentiment d'absolue liberté, l'impression d'être là où je dois être lorsque je suis face à la mer, au bout du bout du Finistère, surtout lorsqu'elle est furieuse sous un ciel menaçant et que le vent sature mon esprit d'oxygène, me transmettant toute son énergie.
    J'ai été transportée par ce roman et par l'atmosphère qui s'en dégage. Un tout petit bémol, cependant : j'ai été un peu perdue par les chapitres en italique qui renvoient au passé de l'île, sans précisément le situer, avec des personnages qui apparaissent brusquement et disparaissent assez vite.
    #Cézembre #NetGalleyFrance

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  • Dans un éclair de lucidité, Yann entrevoit avec horreur ce qui reste de son avenir, vingt ou trente ans enfermé dans une prison de papier et surtout le vide. Il démissionne de son poste de professeur à la Sorbonne et part s'installer dans la maison familiale de Saint-Malo. Un irrésistible désir...
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    Dans un éclair de lucidité, Yann entrevoit avec horreur ce qui reste de son avenir, vingt ou trente ans enfermé dans une prison de papier et surtout le vide. Il démissionne de son poste de professeur à la Sorbonne et part s'installer dans la maison familiale de Saint-Malo. Un irrésistible désir de mer, de vent et d'espace. Dorénavant les marées vont rythmer sa vie.
    Une éblouissante saga familiale dans le cadre grandiose de la baie de Saint-Malo, avec en face, l'île de Cézembre belle, pierreuse, sauvage, désolée et énigmatique. Deux mamelons qui sont les derniers obstacles que la roche oppose à la mer. Yann découvre les archives de son arrière-grand-père Octave, capitaine d'industrie. À travers des carnets, des photographies, des lettres, il va peu à peu révéler les secrets de sa famille. Lui qui souhaitait enquêter pour mieux comprendre son père va se retrouver face à un meurtre, un cold case vieux de cent ans.
    J'ai vraiment été littéralement emporté par ce récit romanesque, Hélène Gestern m'a emprisonné dans ses filets par la richesse de sa plume, à la fois tendre, sensible, sensuelle, les descriptions de la mer et de ses fureurs sont magnifiques. L'Histoire d'un siècle qui se mêle à celle d'une famille, entre deux coups de boutoir des vagues contre les digues, toute la beauté de la nature sauvage et indomptable. Et que dire des pages qui relatent l'amour entre le narrateur et Rebecca, justes sublimes.
    Un grand merci aux éditions Grasset de m'avoir permis de lire ce somptueux roman.

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