"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Dans un café tenu par Yashar, Rrom du Kosovo, se déroulent des événements du quotidien en période de conflit serbo-albanais, apportant de plus en plus de violence, de corruption, de haine absurde entre ennemis jurés, hier encore amis. La pièce illustre la souffrance morale des Yougoslaves écartelés entre nostalgie, compassion, haine(s), nationalisme(s), mensonges et manipulations. Si les personnages principaux sont rroms, symbolisant le peuple simple sans orientation nationaliste, les autres protagonistes apparaissent avec toutes leurs ambiguïtés. Mais les auteurs traitent d'une destruction intérieure, qui n'épargne personne, et ne font pas le procès de l'une ou l'autre des forces en présence. "Quand les taureaux se battent, c'est l'herbe qui souffre le plus." Précédemment éditée sous le titre Kosovo mon amour, la pièce a été créée en Allemagne en 2000 par Rahim Burham et le théâtre Phralipe, principal théâtre rrom en Europe.
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