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Après Faire le mur (2015) et En vigilance extérieure(2016), [carnets de murs] (2018) termine ce qui pourrait être une forme de triptyque poétique sur la question des murs de séparation, texte prenant position pour une poésie impliquée. [carnets de murs]s'appuie sur des documents variés en particulier visuels : photographies de Bruno Boudjelal (Paysages du départ), de Joseph Schulz (poststructure, série sur les postes-frontières), installations plastiques (dans une seconde partie du livre), articles de presse, vidéos documentaires, films...
Le texte se resserre sur le rapport à la photographie, celle-ci saisie non seulement en tant que support déclenchant l'écriture mais en tant que matériau même et acte permettant dans une perspective réflexive, de penser également la position du poète dans son travail d'écriture.
La question politique est inhérente à l'évocation des murs de séparation. C'est donc traversé par cette question que le texte se construit. Par la question également de la mémoire, [carnets de murs] ne faisant qu'évoquer le fantôme fictif d'un journal qui n'a pu alors s'écrire mais traversé par l'expérience et des séjours au Maroc, les lieux géographiquement resserrés dans ce livre sur les enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla en territoire marocain.
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