"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Caius Caesar Germanicus Caligula est certainement, avec Néron, le plus décrié des empereurs romains. Il est généralement peint comme un fou meurtrier et débauché, porté à tous excès, les caprices et les cruautés, ayant fait nommer son cheval consul, pratiqué l'inceste avec ses soeurs et multiplié les exécutions injustifiées au sein des élites de Rome. Pourtant, même les historiens les plus hostiles se trouvent contraints de reconnaître que tout ne fut pas négatif dans les quatre courtes années de son règne, et que l'on doit relever d'étranges contradictions chez ce souverain haï de l'aristocratie, mais adoré de la plèbe, comme il l'avait été, enfant, des soldats son illustre père Germanicus. Ce sont ces contradictions qu'Allan Massie, alliant une fois de s, comme dans son Tibère et son Roi David, la perspicacité chronologique et la compréhension humaine du romancier à l'érudition de l'historien, a entrepris de retrouver et d'analyser, détruisant au passage quelques mythes bien établis et reconstitue, à petites touches cruellement précises, le climat oppressant de toute une époque.
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