Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
Que nous apportent les Cahiers de jeunesse de Ferdinand Alquié ? Une confession sans fard ; le précieux témoignage d'une vie au quotidien ; mais ils répondent aussi à cette énigme : comment le personnage officiel de Ferdinand Alquié pouvait-il cheminer simultanément avec les surréalistes sans qu'il y ait un peu de mauvaise foi ? En effet, les Années folles ont marqué l'apogée d'une libération des moeurs et une effervescence de l'esprit.
Dans ce climat le surréalisme se déploie, entraînant dans sa révolte la jeunesse avide de liberté, particulièrement de liberté sexuelle, face à une éducation et une morale catholiques. Dans ce contexte s'opère la révolution intime du jeune Alquié, issu de la bourgeoisie catholique provinciale du Midi, connu plus tard comme philosophe, spécialiste de Descartes, professeur à la Sorbonne et membre de l'Institut.
C'est dire l'hiatus entre l'image sociale et l'amitié liant Ferdinand Alquié aux surréalistes ! Les Cahiers de jeunesse, rédigés entre 1927 et 1934, montrent combien le surréalisme, la fréquentation d'écrivains tels Joë Bousquet ou René Nelli, contribuèrent à libérer et à épanouir la pensée de Ferdinand Alquié. Obsessions, rêves éveillés, écriture automatique, analyse des mouvements de l'imaginaire et du désir nous permettent de saisir l'éveil d'un jeune homme particulier mais, plus généralement, ce que pouvait être en 1930, l'entrée dans la jeunesse.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
A gagner : la BD jeunesse adaptée du classique de Mary Shelley !
Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
Un véritable puzzle et un incroyable tour de force !