La BD et le roman graphique éclairent avec talent ce sujet encore mal connu
Bonsoir, merci beaucoup pour cet avis, je ne connaissais pas l'histoire de Daisy mais effectivement bravo à elle !
Lorsqu'un diagnostique TSA (trouble du spectre autistique) tombe au sein d'une famille, c'est un ouragan qui vient tout chambouler. Les barricades de fortunes ne tiennent souvent pas longtemps : le couple, la fratrie, la vie sociale et professionnelle ; absolument tous les pans de la vie se trouvent touchés. Mais ça va aller ! Pourquoi ? Parce qu'il ne peut en être autrement. Parce que l'amour se cache derrière chaque crise, derrière chaque inquiétude, derrière chaque reproche, derrière chaque combat. Alternant textes et illustrations, Ça va aller raconte le quotidien d'une famille dans laquelle s'est invité l'autisme. Ce livre décrit avec amour et humour leur vie chamboulée et invite le lecteur à une plongée dans leur intimité mouvementée (la jalousie d'un frère face à son cadet, les larmes d'inquiétude d'une mère trop mal dissimulée, les cris incessant d'un enfant que personne ne comprend, les longues démarches administratives). Un récit illustré instructif et authentique, réalisé avec beaucoup de sensibilité.
La BD et le roman graphique éclairent avec talent ce sujet encore mal connu
Un livre intimiste et sensible sur l'autisme
Un grand merci aux éditions Jouvence et à lecteurs.com pour m'avoir fait découvrir ce livre très touchant. L'illustratrice Daisy nous livre un témoignage personnel empreint d'émotion.
Quand on attend un enfant, on idéalise, à juste titre, ce petit être en devenir, d'autant plus légitimement lorsqu'il s'agit de son deuxième enfant et que le premier coche toutes les cases.
Alors comment accepter l'inattendu. Lorsque le diagnostic est posé, cette maman le compare à un TGV lancé à 515,3 km/h en pleine figure. Commence alors un deuil puis l'acceptation. Les parents devront traverser différentes phases.
Cette maman a su rebondir, par amour pour son enfant et entamer des démarches afin de comprendre son fils. Elle n'a pas hésité à remettre en cause son cadre et sa manière de percevoir le monde pour se glisser dans la peau de son enfant afin de communiquer avec lui et d'adapter les outils du quotidien.
Ce livre est tourné de manière humoristique mais on lit entre les lignes et les dessins la douleur, la souffrance et la détresse ressenties par cette maman qui s'est bien souvent retrouvée démunie face à son incompréhension.
C'est un combat de tous les jours que mène Daisy et sa famille, sans relâche.
Ce livre est une petite pépite! Un récit illustré écrit avec beaucoup d'amour et d'authenticité au sujet de l'autisme. Une famille voit son monde chamboulé par la naissance d'un enfant extraordinaire, on suit le parcours de cette famille qui cherche à comprendre ce qui lui arrive.
Ce récit nous aide à comprendre ce que peuvent vivre et traverser les familles qui partagent leur vie, leur quotidien avec un enfant autiste. Un magnifique témoignage illustré sur la différence et l'acceptation. Bravo à Daisy !
Un grand merci à lecteurs.com pour la découverte et l'envoi de ce livre!
Merci Lecteurs.com pour l'envoi de ce livre.
Avec justesse, simplicité Daisy nous fait entrer dans son quotidien. Etant moi-même confrontée à de telles difficultés mais aussi petits bonheurs , je ne peux que vous féliciter de nous faire partager vos joies, espoirs et désespoirs.La société aimerait tellement garder les yeux détournés , trop dérangeant , trop pénible , trop tout quoi..
J'ai adoré la page 200, c'est tellement vrai....
Merci Daisy et gros bisous à Lili
Je suis Daisy sur les réseaux sociaux et je suis ravie de pouvoir découvrir ce livre. Je remercie Lecteurs.com pour l'envoi!!
Dans ce livre, l'auteure - qui est aussi l'illustratrice de ce roman graphique - se livre, sans faux-semblant. Elle nous décrit son quotidien et sa vie de famille : un mari, deux beaux enfants...puis l'annonce du diagnostic du petit dernier - Elliot - à 3 ans 1/2 et le choc, la chute. Et à ce moment là, leur vie est bouleversée, comme "si elle avait reçu un TGV en pleine face". Et comme elle l'explique "le dire, c'est l'accepter".
Elle entre vraiment dans les détails de son intimité : sa relation avec son fils, son couple, la relation avec son ainé, Sacha... elle décrit son quotidien (la reloutine avec les pigeons par exemple) et leurs combats.
Le mélange de dessins, d'illustrations et de petits textes donne du peps. J'adore ses illustrations, le traits est fin, léger.
Ce roman est totalement touchant, on sourit, on a les larmes aux yeux. Jamais elle ne tombe dans le cliché, elle en rigole plutôt, et c'est vraiment bien écrit. Ce témoignage est un véritable hommage à son fils et à sa famille, tendre et drôle à la fois. Je pense qu'il devrait être partagé au plus grand nombre, pour permettre une sensibilisation autour de l'autisme. En effet, derrière leur vie, il y a aussi un message : c'est au monde de s'adapter à accueillir ces enfants extraordinaires, et pas l'inverse!
Je conseille vivement cet ouvrage.
C’est une BD, et pourtant pas complètement…. Un documentaire sur l’autisme, pas complètement non plus…
Cela peut dérouter au démarrage, car il y des pages sur lesquelles ne figure que du texte, d’autres, où ne figurent que des dialogues écrits en majuscules et puis d’autres où figurent des dessins, dépouillés et percutants.
La forme surprend, mais le lecteur est immédiatement embarqué dans ce témoignage sincère et émouvant du quotidien avec un enfant autiste.
L’auteure décrit son quotidien à compter du moment où l’autisme a été diagnostiqué pour son plus jeune fils, Elliot.
« Ce livre ne prétend pas parler au nom de mon enfant et de toutes les personnes autistes. Ce livre ne prétend pas parler d’autisme. Il parle de vivre ensemble. Ce livre retranscrit notre cheminement et celui de nombreuses familles qui tentent, au quotidien, d’être les alliées de leurs enfants. Le monde dans lequel nous vivons ne leur laisse que peu de place et, bien trop souvent, on leur demande de rentrer dans des cases, au lieu de modifier légèrement nos habitudes ( ou celles imposées par la société) pour leur faciliter la vie. »
C’est dur, éprouvant, de comprendre, de vouloir soulager son fils malade. Daisy comprend assez vite qu’elle y laisse sa vie, son cœur et les autres membres de sa famille : « mais, cette vie -là, c’est quoi ?
Quand je ne la subis pas, je l’anticipe. J’anticipe tout, toujours, tout le temps.
Je ne profite pas, je survis. Tout, toujours, tout le temps.
Et je donne sans compter. Tout, toujours, tout le temps.
Et je sème, chaque jour, un petit plus de morceaux de moi. »
Dans le soutien à Lili (le diminutif d’Elliot) l’observation est toujours présente pour mieux comprendre son fonctionnement. L’humour également :
«Tout ce qu’il boit doit être rouge.
Quand nous lui donnons des gâteaux, ce sera forcément et obligatoirement par groupe de 3 et, bien entendu, hors de question que l’un d’entre eux soit cassé.
Le soir, pour l’endormir, nous devons réciter l’alphabet, trouver un animal correspondant à chaque lettre et en faire le cri. Cette liste est immuable et ne doit en aucun cas, être mélangée ou modifiée. Toute tentative d’originalité est proscrite.
Veuillez trouver ci-joint un petit tableur Excel pour bien comprendre le rituel. »
L’émotion, l’humour accompagnent le témoignage. Sans oublier les caractéristiques de l’autisme de Lili, dont celle de ses centres d’intérêts :
« Les intérêts restreints et spécifiques sont clairement une des caractéristiques de l’autisme. En gros, c’est une préoccupation pour un ou plusieurs centres d’intérêt, mais de manière démesurée. (..)
Pour Lili, c’était les chiffres et les lettres. Si, à 3 ans, il ne parlait pas encore, il était capable de réciter l’alphabet dans un sens et dans l’autre, de reconnaître beaucoup de mots. Il savait également compter jusqu’à 1000 en français, 100 en anglais, 10 en espagnol et 20 en russe. Oui, oui, en russe… »
Elle n’oublie pas, non plus, de décrire l’irritation, la souffrance, face aux réactions des membres extérieurs, qui se veulent pleins de bienveillance, mais…
« Ces Autres ont parfois cette capacité surnaturelle à appuyer là où ça fait mal, à poser un jugement hâtif sur des situations qu’ils ne connaissent pas. Les premières fois, on laisse passer. Puis de moins en moins… »
Belle leçon de vie, conclue par la citation de Josef Schovanec : « Comprendre, c’est accepter « l’autre », c’est l’écouter sans à priori, c’est « entendre » sa différence et « rencontrer son indicible richesse »
Toujours plus facile à énoncer qu’à pratiquer mais ce joli récit peut aider en ce sens.
Merci à Lecteurs.com et aux Éditions Jouvence (qui portent bien leur nom ) de m’avoir permis de découvrir cette belle histoire.
L'autisme vu de l'intérieur: du diagnostic au suivi, et tout ce que cela implique, les rdv, un rythme de vue chamboulé et une vie de famille adaptée... et puis ne pas faire en sorte que son enfant s'adapte au monde qui l'entoure mais plutôt l'inverse.
Un récit touchant et qui a le mérite d'être partagé.
ce roman m a permis de mieux comprendre le quotidien des enfants autistes et de leurs familles
ainsi , l auteure retrace l histoire de sa famille depuis la naissance de leur second fils Lili à aujour d hui en passant par l annonce du diagnostic
on passe aussi par la problematique des difficultes rencontrés par l ainé, le couple angoissé, la charge mentale supporté
l important aussi ce sont les tracas adminsitratifs pour ce dossier MDPH , l accés a l école.. des moments a se battre avec l administration
je trouve que ce roman est rempli de tolerance, d amour et d espoir
prenez donc le temps de le lire, ce n est pas un livre comme les autres et c est la toute sa richesse profondze
Bonjour . Voilà l’histoire de Daisy , de son mari Matthieu et ses deux enfants Sacha , l’aîné et Elliott le plus petit . Elliott est atteint du « trouble du spectre autistique « . Daisy a eu besoin d’écrire « parce que l’autisme n’est pas un fardeau . Parce que mon fils n’est pas un fardeau . Parce que mon fardeau, c’est de lutter , à ses côtés pour qu’il se sente inclus, compris, reconnu et entendu «
Ce livre parle de « Vivre ensemble « : « je continue toujours d’apprendre auprès de mon fils « Daisy
« Propagez, éclairez et aidez , il en ressortira quelque chose de positif et de bon » Paul El Kharrat , écrivain autiste asperger
Une vie paisible , un bonheur parfait jusqu’au jour où Daisy et sa famille vont connaître une tempête qui va déferler sur leur vie . Tout devait bien aller pourtant « un mari , une maison , deux beaux enfants.. »
Je me sens obligée d’écrire beaucoup de phrases de Daisy pour éclairer leur histoire « ce qui crée l’handicap , ce ne sont pas seulement les incapacités de la personne , mais aussi finalement la conséquence d’un environnement inadapté pour ces mêmes personnes . » Ce qui ne vivent pas le quotidien d’une famille qui vit avec une personne atteinte du trouble du spectre autistique n’imagine pas ce qui peut se passer au sein même de leur vie « toute la famille en supporte les conséquences , « même les animaux de la maison .
« comme certains je pensais être tolérante et armée. Mais quand cet invité s’est imposé chez nous , toutes mes belles pensées se sont brisées «
Je pense qu’on peut dire qu’il s’agit d’un roman graphique mais plus que ça parce que c’est une histoire vraie..
Ses dessins sont percutants . On entend à la page 14 le discours du médecin qui dure sans accorder une véritable attention aux parents rien qu’au travers des images que projettent sur le papier Daisy . On a l’impression qu’ils sont tout d’un coup comme absorbés par les mots et qu’ils ne parlent plus comme si soudain tout leur échappait . Et pourtant ce ne sont pas des phrases sur le papier sauf quelques mots explicites mais un dessin d’une grande puissance . Et dans la page suivante le mot « diabolique » ! AUTISTE comme un couperet qui s’abattrait sur leur vie et , devant ce fait , un petit garçon plein d’amour et qui semble tranquille sur le dessin de Daisy.
A la page 16 tout s’enchaîne , les parents après le diagnostic sont plein de questions . Comme si la machine s’emballait, ils veulent tout savoir , avoir des certitudes , c’est moins redoutable, non?
Les bulles sont très claires et étonnantes de vérité , on les prend en pleine figure comme si on était présent au moment des doutes , des craintes , des possibilités de projets pour Elliott .
Puis le médecin poursuit avec empathie . Un jeu de cartes comme si tout était prêt à s’écrouler , un souffle , un léger souffle et tout pourrait être emporté , disparaître : leur vie , leur joie , leur attente . Tout , d’une pichenette . Le monde semble s’arrêter et ce dessin est tellement clair .
Et puis vient la remise en cause . Et si c’était ma faute? Et si… ? Ou la faute du voisin? Enfin il faut que ce soit la faute de quelqu’un : c’est tellement imagé! Les phrases sont puissantes , incisives . Des phrases simples mais tellement pleine de vérité
« c’est bien aussi un coupable « mais la phrase que préfère Daisy c’est » Il vous a choisi parce qu’il sait que vous saurez faire face »
J’adore les phrases marquées en gras , elles soulignent l’importance de la pensée , au moment où elle s’exprime, ce qu’il faut retenir . Et puis la vie au quotidien ce sera quoi? Voilà ce que nous apprend Daisy tout au long de leur histoire . Elle nous explique comment soudain leur vie a changé et son dessin qui la représente souriante , portes ouvertes dans une voiture de sport , nous promet une vie à fond et des sensations fortes : on dirait qu’elle nous prévient : accrochez-vous ça va secouer.. Au début ce petit bébé qui était tranquille , dormait si bien va avoir des » couacs « . Daisy nous énumérera tous les points qui leur ont mis la puce à l’oreille . Était-elle plus sensitive parce qu’infirmière? On en a tous certains de ces petits maux mais tous à la fois , c’est là que le bât blesse : les dessins sont là encore tout à fait représentatifs de leur expérience . Les moments les plus importants apparaissent dans des carrés noirs. On ne peut pas ne pas comprendre…. Daisy et son mari ont compris qu’Elliott était d’un caractère différent des autres enfants , non, une particularité . C’est amusant parfois une originalité mais parfois, ça peut provoquer un tsunami dans une famille .
« Pour le meilleur et pour le pire » . Oui Daisy explique bien les hauts et les bas , les difficultés , les espoirs, leur force , leur amour .
C’est vraiment un livre épatant , à offrir parce qu’il est émouvant , instructif . On ne peut plus regarder sans empathie les parents submergés et les enfants dissipés . Un enfant a tellement besoin d’amour et d’attention et Daisy et sa famille malgré tous les obstacles donnent une image de combat bien sûr mais surtout de beaucoup d’amour. J’aurais pu vous parler plus longuement de l’histoire de Daisy mais je vous laisse le plaisir de savourer le grand talent de l’autrice ,de nous réveiller à un monde que nous ne connaissons pas tous si bien qu’on le croit si on ne le vit pas. Bravo pour ce livre Daisy et j’en espère plein d’autres pour m’éclairer davantage . Belles lectures . Prenez soin de vous
Bonsoir, merci beaucoup pour cet avis, je ne connaissais pas l'histoire de Daisy mais effectivement bravo à elle !
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Jolie chronique dont je partage l'appréciation.