"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
" Si la police ne peut rien pour vous, n'hésitez pas à faire appel à moi. " Kouplan, détective sans-papiers.
Ça y est, l'autoproclamé " détective " Kouplan, immigré iranien à Stockholm, n'a plus un rond. Il en est réduit à collecter des cannettes vides pour les revendre contre quelques pièces.
En fouillant dans les poubelles du quartier huppé de Lidingo, il croise le chemin de Jenny Svärd, conseillère municipale aux dents longues, dont il surprend la conversation : Jenny vient de se faire escroquer par son amante, qui a disparu dans la nature avec deux cent mille couronnes. Puisque ça ne coûte rien de demander, Kouplan saute sur l'occasion pour lui proposer ses services d'enquêteur...
Sara Lovestam vous fera découvrir la face cachée de Stockholm.
" On est déjà attaché à cet enquêteur atypique. " Pascal Frey, Elle.
" Sara Lovestam dévoile la Suède des immigrés. " Laurent Bainier, 20 minutes.
Chacun sa vérité, le premier volet de la série Kouplan, a reçu le Grand Prix de littérature policière 2017.
"Ça ne coûte rien de demander Kouplan.Il n'y a qu'à demander, l'univers te répondra. Sois ce que tu veux être, nous sommes les metteurs en scènes de nos propres vies."
Un deuxième volet très intimiste du détective atypique Kouplan, une plongée dans le quotidien des immigrés clandestins et une analyse tout en finesse de ce que ressent Kouplan dans sa recherche d'identité.
Après « chacun sa vérité », Sara Lövestam décrit l’immigration et la vie d’un réfugié sans fioritures et de manière touchante. L’inspecteur Kouplan, un personnage atypique, immigré iranien et transgenre, détective sans papiers, vivant à Stockholm. Un polar qui n’en est pas un… Finalement, l’auteur a crée un personnage tellement attachant, que l’on souhaite ne jamais avoir à l’abandonner.
Chacun sa vérité se terminait sur une révélation inattendue et j’étais impatiente de voir comment l’auteur allait poursuivre, avec ce deuxième titre. Je dois dire qu’avec « ça ne coûte rien de demander », la qualité monte d’un cran. Kouplan prend de l’épaisseur et on entre plus profondément dans son intimité.
Sans être complètement SDF, la situation de Kouplan, est toujours aussi précaire, il fait des poubelles pour trouver des canettes, qu’il va pouvoir consigner pour quelques couronnes.
On entre dans la tête de Kouplan, dans ses réflexions, ses envies. Sa fragilité à fleur de peau, le rend vulnérable et le transcende en même temps. Il a ce défit qui brille au des yeux. Le défit d’arriver à survivre quoi qu’il arrive, mais en gardant ses valeurs. Son humanité.
Une intrigue d’une grande force, dont Kouplan devient le fer de lance, sous la plume de Sara Lövestam, dont l’engagement pour les problèmes des réfugiés m’a complètement subjugué.
Un deuxième opus qui peut se lire, sans avoir lu « chacun sa vérité », mais ce serait dommage de passer à côté de certaines informations.
Ici l’enquête est plus travaillée, même si ce n’est pas une enquête policière, elle en possède tous les ingrédients, surtout si on le compare au première qui se situe plus dans le roman social.
« Chacun sa vérité » était bon, mais celui-ci est un cran au-dessus. L’intrigue en elle-même est secondaire, mais les personnages sont formidables. Un polar ancré dans notre quotidien, en prises avec notre société.
La plume de l’auteur est à l’image de son personnages, cynique, pleine d’humour avec une pointe de dérision, qui fait sourire et permet de garder la légèreté dans ce roman, somme toute bien sombre.
Un tome encore meilleur que le premier, un roman plus intime, plus abouti aussi. Une vraie réussite !
J'avais vraiment hâte de retrouver Kouplan après la révélation détonante de la fin du tome 1. Sa situation ne s'est pas améliorée, c'est en faisant les poubelles pour collecter des canettes à revendre pour survivre qu'il va rencontrer Jenny, une redoutable femme politique. Lorsqu'il comprend qu'elle a besoin d'aide, il va lui proposer ses services parce que ça ne coûte rien de demander... et contre toute attente, Jenny accepte.
Elle le charge de retrouver Amanda, sa petite amie arnaqueuse qui s'est envolée avec une grosse somme lui appartenant. L'objectif est avant tout la vengeance, qu'importe l'argent. Comment supporter de s'être fait flouée de cette manière quand on est une femme de pouvoir, habituée à gérer et maîtriser toute situation...?
Tout comme dans le tome 1, l'enquête se fait avec les moyens du bord, c'est à dire le vieil ordinateur poussif, les réseaux sociaux, le porte à porte, la cahier d'écolier, des filatures et des coups de téléphone et toujours la crainte de se faire contrôler, de se faire expulser....
Lorsqu'il parvient, à force de patience et d'ingéniosité, à retrouver Amanda, rien ne va se passer comme prévu. C'est absolument génial parce que ni Kouplan, ni le lecteur ne savent plus sur quel pied danser, qui ment, qui a raison, qui a tord, qui est à blâmer....?
Le triangle Kouplan, Amanda, Jenny devient passionnant. Il y a tout un jeu particulièrement réussi sur les faux-semblants, sur la confiance, sur le mensonge mais aussi sur la liberté...
On découvre un Kouplan parfois naïf mais intelligent et toujours délicat et empathique. Il y a quelque chose de terriblement touchant chez lui, il n'ose pas vraiment s'imposer aux autres et il reste toujours d'une politesse extrême ce qui ne l'empêche nullement de porter un regard incisif voire sarcastique sur ce qui l'entoure. Ses souvenirs s'invitent au fil des pages et peu à peu, sa jeunesse en Iran dans une famille aimante, son passé, ses décisions, ses choix intimes sont dévoilés et sa douloureuse situation ainsi que sa quête d'identité restent au premier plan. Quel personnage attachant qui tour à tour nous émeut ou nous fait sourire !
J'ai adoré cette histoire, sa profondeur, les thèmes abordés avec justesse, le regard humain de Kouplan, le récit enraciné dans la réalité crue de la Suède, son quotidien..
La fin est abrupte et dure, elle laisse présager une suite difficile pour notre héros !
Le tome 3 m'attend et je vais m'y plonger très vite !
https://chezbookinette.blogspot.com/2019/04/ca-ne-coute-rien-de-demander.html
J'ai découvert Sara LOVESTAM et son héros, Kouplan, son détective privé sans papier avec "A chacun sa vérité", le mois dernier.
On le retrouve dans ce nouvel opus, ramassant des canettes vides dans des poubelles pour gagner quelques couronnes en les rapportant à la consigne et gagner ainsi l'argent nécessaire au paiement de sa nourriture ...
Alors qu'il fouille les poubelles d'un quartier huppé, il entend la conversation d'une femme, Jenny Svärd, évoquant comment elle s'est faite escroquer par son amante ...
Kouplan convainc Jenny de lui donner sa chance, et il part à la recherche d'Amanda ...
L'enquête se révèlera assez facile à résoudre dès lors que les habitudes de la dame se révèleront constantes mais ce roman nous permet de découvrir qui est vraiment Kouplan, sa vie, ses origines, ses difficultés.
Kouplan laisse apparaître ses faiblesses, sa particularité, et, par bribes, évoque sa jeunesse en Iran ...
En le ramenant à Jönköping, la ville de Suède où il est arrivé, l'auteur nous raconte la vie dans les collectifs où sont réunis les personnes en attente d'asile, la vie communautaire en milieu vegan, la débrouillardise, l'entraide et les réseaux .
Un roman intéressant, une escroquerie maligne et pourtant sans doute très fréquente ..
Un auteur que je vais continuer à suivre !
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