"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Robert Schumann affirmait que l'esprit des compositeurs était déjà tout entier présent dans leur manière d'écrire, c'est-à-dire, de calligraphier la musique et les mots. Beethoven (1770- 1827), qui fut peut-être le premier à se mettre ouvertement en scène dans ses partitions, n'échappe évidemment pas à la règle. Sa vie douloureuse (surdité, amours impossibles, etc.) ne doit pas cacher le succès qu'il connut de son vivant, ni le soutien constant qu'il reçut des princes.Dans un texte clair, accompagné d'une analyse de 50 manuscrits, Christian Wasselin montre comment Beethoven, compositeur charnière entre le classicisme et le romantisme, semble sans cesse en proie à des tensions, déchiré entre le monde et la solitude, entre le besoin de séduire et le désir de combattre, entre l'engagement et l'art-pour-l'art ; tension que son propre tempérament et sa surdité ne feront qu'exacerber et que sa musique exprime avec éclat.Dans une encyclopédie parue il y a quelques temps, on pouvait lire à la fin de l'article "Symphonie" cette phrase éloquente : " les successeurs de Beethoven, ne pouvant faire mieux, chercheront à faire autrement ".
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !