"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Avalois, évoque les derniers mois de sa femme, Margó, atteinte d'Alzheimer (mais Bernard Collin ne veut pas citer ce nom, ni parler de maladie, encore moins de démence). La première séquence (22/4) fait référence au passé de l'auteur, la seconde (23/4) à sa mère et à son père, tous les autres tournent autour de sa femme, de son énigmatique présence, chaque jour plus fantomatique. L'écrivain, qui ne peut plus la quitter, se sent atteint lui-même par une forme de démence alors que sa compagne semble habiter un monde serein où le temps est aboli. La femme déambule sans fin dans la maison en palpant tous les meubles (qui, sachons-le, chez Bernard Collin ont tous des formes d'animaux), croit partir au Chili (où elle est née) lors d'un voyage en Bretagne, etc.
Ce récit d'amour et de solitude ne s'enferme jamais sur lui-même, régulièrement traversé par la réalité la plus concrète comme l'aide-soignante ivoirienne, les mouettes qui ont élu domicile dans ce quartier de Saint-Germain, la lecture des classiques ou des bribes d'actualité - tous ces éléments nous permettant de respirer dès que nous nous sentons engloutis par les fils mouvants du récit, c'est-à-dire sans cesse...
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !