"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Theodosia avait six ans quand son pays a été attaqué, et quand sa mère, la reine du Feu, a été assassinée sous ses yeux.
Dix ans ont passé. Dix ans à vivre sous le joug du Kaiser, ses tortures incessantes, son régime de terreur. Dix ans qu'elle n'a pas prononcé son véritable nom. Theodosia s'appelle maintenant Thora, princesse de Cendres.
Le jour où le Kaiser la force à exécuter son dernier allié, celui qu'elle voit comme son unique chance de survie, Theodosia ne peut plus ignorer sa rage vengeresse. Elle se lance dans une intrigue où la séduction cache des crimes de sang, où les amitiés ne servent plus qu'à une chose : regagner son pouvoir.Incapable de déterminer à qui elle peut vraiment se fier, Theodosia va apprendre jusqu'où elle est prête à aller pour venger sa mère, regagner son peuple et reprendre son titre de reine.À partir de 13/14 ans
Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un premier tome de saga qui a fait beaucoup parler de lui au moment de sa sortie, autant en bien qu'en mal par ailleurs, à savoir Ash Princess de Laura Sebastian. Je préfère vous annoncer d'emblée la couleur : je fais, pour mon plus grand bonheur, partie de ceux qui ont aimé ce roman et qui l'ont même diantrement apprécié !
Commençons par ce qui "fâche" avec ce récit : l'intrigue n'est absolument pas originale. Elle ne révolutionne en effet en rien les genres de la fantasy médiévale et/ou orientale et du Young Adult. Parmi ses principaux ingrédients, nous pouvons ainsi compter : des oppresseurs et des oppressés, un personnage principal dans la tourmente qui doit reprendre possession de son identité et de son destin, une rébellion qui fomente... En clair, rien de nouveau sous le soleil. Mais figurez-vous que cela ne m'a in fine dérangé que peu ou prou parce que je n'attendais pas de ce titre un grand chamboulement. J'escomptais une histoire qui reprenne certes des schémas narratifs vus et revus mais bien écrite et ce fait addictive et c'est pile poil ce que j'ai obtenu.
En réalité, les 150 premières pages ont eu du mal à passer mais je peux vous assurer qu'une fois franchi ce cap, on se sent totalement immergé dans le récit et l'on se retient franchement de le dévorer jusqu'au dernier point à la ligne histoire en outre de savourer la tension qui monte crescendo. Étant friande d'intrigues de cour, de complots et autres stratagèmes pour s'octroyer la couronne, j'ai eu droit à mon lot de frissons et de rebondissements qui m'ont laissée pantoise. Sans forcément faire preuve d'une ingéniosité et créativité folles, Laura Sebastian parvient à nous amener là où elle veut que l'on soit et ainsi a agréablement (ou non, tout dépend notre prise de position) nous surprendre. Pour ma part, je me suis véritablement laissée entraîner par la quête de justice et de liberté de Lady Thora/Theodosia quitte à me laisser avoir comme une bleue à certains moments et il me tarde désormais de vivre la suite de ses périlleuses et palpitantes aventures à ses côtés.
En parlant justement de Theodosia, beaucoup de lecteurs lui ont reproché sa naïveté et sa passivité. De mon côté, j'ai trouvé cela tout à fait normal qu'elle soit complètement recroquevillée sur elle-même et effacée au début du récit, après tout ce qu'elle avait vécu de profondément traumatisant depuis sa plus tendre enfance. Il m'aurait semblé tout à fait illogique qu'elle soit une authentique battante alors que l'on a tout fait pour qu'elle se sente comme une moins que rien et qu'elle oublie qui elle est depuis maintenant dix ans. Comme le dit si bien un autre personnage du récit, survivre est déjà une tâche bien assez ardue et c'est ce que Thora/Theodosia a fait pendant dix ans du mieux qu'elle a pu. Ce n'est qu'après avoir grandi et qu'on lui ait ouvert les yeux en faisant montre de loyauté et de soutien à son égard qu'elle pouvait enfin déployer ses ailes et renaître proprement de ses cendres. Qui plus est, je trouve que Theo est loin d'être une damoiselle en détresse tout au long du récit. Elle est effectivement vulnérable, mais elle sait se servir de ses atouts au bon moment et faire preuve de stratégie et d'intelligence quand il le faut. C'est un personnage qui se pose énormément de questions qui sont à mon sens tout ce qu'il y a de plus justifiées et qui montrent qu'elle fera une excellente souveraine le moment venu, si cela est la fin que l'autrice a choisi pour sa trilogie, ce que j'espère du plus profond de mon cœur.
Enfin, je ne pouvais pas conclure cette critique livresque sans vous parler d'un élément essentiel de l'intrigue qui aurait dû m'agacer au plus haut point et que j'ai pourtant accepter, j'ai nommé mon trope détesté du triangle amoureux. Vous me connaissez sans doute bien maintenant, j'ai en horreur les love triangle, tout simplement parce que je considère qu'il est impossible de s'amouracher de deux personnes à la fois. Se sentir attiré, oui, mais tomber amoureux, non, c'est juste impensable pour moi. Et c'est ce que j'ai adoré dans ce roman-ci : l'autrice, par le biais de la narration assurée par son personnage principal, souligne bien que notre héroïne n'arrive pas à mettre de mots sur les sentiments troublants qu'elle éprouve pour nos deux protagonistes masculins, Soren et Blaise, et qui ne sont pas de la même nature au demeurant. À mes yeux, Theodosia ressent une attirance qui serait plus proche de l'amour romantique et passionnel pour Soren qu'elle se refuse (et à raison) là où la puissance affection qu'elle nourrit à l'égard de Blaise est beaucoup plus motivée par un certain souci de loyauté vis-à-vis de souvenirs d'enfance partagés et de leur nation commune. À leur manière bien distincte, Soren et Blaise incarnent de parfaites allégories de leur royaume et peuple respectifs, les Kalovaxiens conquérants et avides de pouvoir et de sang (à ne pas tous mettre dans le même panier cependant) d'un côté et les Astréens exsangues et réclamant vengeance de l'autre. De cette façon, le triangle amoureux, à défaut d'être tout à fait justifié (car je déteste toujours autant ce schéma narratif malgré tout), est pour ainsi dire utile et compréhensible : il permet de mieux mettre en exergue les conflits politiques et débats moraux longuement abordés dans le récit. Et puis surtout, j'aime ce triangle parce qu'il n'en est justement pas véritablement un (je suis parfaitement cohérente dans mon propos, je sais).
En conclusion, je dirais que si vous recherchez un roman de fantasy Young Adult à l'intrigue bien ficelée, à la réflexion mature et intelligente sur des thématiques telles que la colonisation ou encore la religion et à l'univers bien construit - dont je suis pour ma part impatiente d'explorer plus avant les confins dans les tomes deux et trois, alors je ne peux que chaudement vous recommander Ash Princess. Ajoutez à cela une héroïne courageuse et attachante qui connaît une sacrément belle évolution et, dans l'ensemble, des personnages masculins et féminins tout ce qu'il y a de plus attirants (ou révulsants en fonction) et complexe et il y a de quoi être doublement conquis ! Attention cependant à ne pas vous brûler, les braises sont en effet encore chaudes et ne demandent qu'à s'enflammer de nouveau...
Un énorme coup de coeur pour moi !♥
C'est la première fois que je lisais un livre de ce genre et je ne suis pas du tout déçue ! J'ai adoré l'univers qui était riche, qui était complexe et bien travaillé. J'ai adoré les personnages, principaux comme secondaires, qui ont chacun une personnalité bien propre, une histoire et un passé propre et j'ai adoré découvrir toutes les relations qu'ils peuvent avoir entre eux durant le déroulement de l'histoire. Theodosia est sans aucun doute mon personnage préféré car elle est complexe, attachante et à aucun moment je ne l'ai trouvé incohérente dans ses pensées, ses réactions.
La fin de ce tome me donne vraiment envie de découvrir la suite et j'ai hâte de retrouver cet univers qui me plais énormément !♥
"J'ai la rage au cœur.
J'ai la faim au ventre.
Et je me promets que le jour viendra où je les verrai réduits en cendre."
Je vous retrouve aujourd'hui pour vous parler de "Ash Princess", un livre de Laura Sebastian, publié aux editions albin michel.
J'ai beaucoup appréciée la lecture de ce roman, malgré que l'histoire d'amour n'était que très peu présente.
On ressent le combat que Théodosia doit mèner constamment; les sacrifices qu'elles doit faire en tant que reine. Le dilemme tient à un fil: Choisir son pays ou ses amis. Cet aspect du roman m'a beaucoup fasciné, où, tout au long de l'histoire, la balance penche des deux côtés, mais au final, Théodosia devra bien trancher.
Pour la fin, je m'attendais à mieux. J'avais vraiment l'impression de finir un chapitre, et pas le roman justement. C'etait un peu plat, à mon goût, pour cloturer l'histoire et c'est vraiment domage. Mais ça ne m'a pas empêché de dévorer le roman et d'attendre avec impatience la suite ! D'ailleurs, le tome 2 sera publié le 24 avril 2019 (j'ai beaucoup trop hâte !)
Mon personnage préféré dans l'histoire est Artémisia, une alliée et une amie de Théodosia. Son caractère fougueux, et son sens de la révolte marqué; sans compter de ses répliques cinglantes toujours bien placé, a rendu ce personnage plus importante a mes yeux que tous les autres...
Tout d’abord, merci aux éditions Albin Michel de m’avoir envoyé les ENC de ce roman, qui me tentait énormément, lorsque je le voyais sur la blogosphère anglophone. J’en attendais donc beaucoup de ce livre, et je peux vous dire que je ne suis absolument pas déçue.
Theodosia, devenue Thora, est restée captive des Kalovaxiens pendant 10 ans, où elle a été torturée à chacune des « révoltes » de son peuple. Elle a donc du jouer un rôle et devenir une parfaire petite kalovaxienne si elle voulait échapper au fouet. Cependant, lorsque le Kaiser l’oblige à tuer son allié le plus proche, elle décide de se venger, à tout pris.
J’ai bien aimé Theodosia, sans l’avoir adoré. Je l’ai trouvé forte et courageuse et j’ai eu beaucoup de compassion pour elle. Cependant, ce qui m’a moins plus chez ce personnage, c’est qu’elle est très indécise, ce que je comprends tout à fait, vu son passé. Certains de ses choix m’ont également déçue, mais je pense qu’elle reviendra en force dans le prochain tome. C’est une héroïne que l’auteure à voulu imparfaite, mais qui, finalement, est très attachante.
Les personnages secondaires sont pour la plupart tout aussi attachants, et ça, c’est vraiment super!
J’ai beaucoup aimé la présence de magie, à travers ce qu’on appelle les spirigemmes, qui donne un côté original à l’histoire. Ces pierres confèrent les pouvoirs du feu, de l’eau, de l’air ou de la terre. Néanmoins, cet aspect du livre n’est pas assez développé à mon goût. J’espère qu’il le sera plus dans les prochains tomes.
L’auteur a un style d’écriture très fluide et extrêmement addictif qui m’a conquise dès la première page. L’univers est complexe et très intéressant. Royauté, intrigue, vengeance, complots et alliances sont au rendez-vous. Il y a également de l’amitié et de la romance. La présence du triangle amoureux m’a moins plu, comme beaucoup d’autres, mais cela reste assez discret, d’après moi.
Si vous avez aimé la saga The Curse ou même l’univers de GOT, vous allez adorer Ash Princess!
Pour conclure, j’ai complètement dévoré ce livre et j’attends la sortie du tome 2 avec impatience!
Retrouvez d'autres chroniques sur mon blog : https://lesfantasydamanda.wordpress.com
--- Bienvenue en Astrée ---
Je pense l’avoir déjà dit, mais en fantasy, je suis très sensible à l’univers. Lorsqu’il est suffisamment fouillé, construit dans les moindres détails, eh bien… je ne veux plus le quitter ! Et c’est exactement ce que nous offre Laura Sebastian dans ce premier volet, développant avec brio l’histoire et les tensions politiques propres à son monde.
Le système de magie a également retenu mon attention ; il repose sur l’utilisation de gemmes censées conférer des forces spécifiques à ceux qui les portent… à condition d’avoir été bénis des dieux.
De plus, le récit se déroule majoritairement à la cour du Kaiser, un cadre propice aux complots. Tout ce que j’aime, en somme ! Autant vous dire que j’ai dévoré ce premier opus en un rien de temps – deux soirées, à vrai dire. Je déplore seulement quelques longueurs à mi-parcours et un pseudo triangle amoureux, mais rien d’alarmant.
--- Une héroïne aux deux visages ---
Ash Princess raconte l’histoire de Thora, la princesse de cendres. Ou peut-être devrais-je dire Theodosia. Soumise à des heures de torture, notre héroïne a en effet perdu son identité dans la douleur, alors qu’elle n’était qu’une enfant. Pourtant, au fond d’elle-même, elle n’a jamais oublié qui elle était vraiment. Elle endosse donc deux personnalités : l’une pour tromper son entourage, l’autre pour fomenter un coup d’État.
Attention, toutefois : Theodosia n’est pas l’héroïne parfaite, au contraire. Si elle a l’étoffe d’une reine, comme sa mère avant elle, elle demeure avant tout une jeune fille fragile en proie au doute. Simplement, elle n’a pas d’autre choix que d’agir. Sa vie, et l’avenir de son peuple, en dépendent !
--- Quand alliés et ennemis se confondent ---
Le nombre de personnages qui gravitent autour de Theodosia étant restreint, l’auteure prend le temps de les approfondir. Chapitre après chapitre, j’ai essayé de les comprendre, d’appréhender leurs actes. Néanmoins, Laura Sebastian ne révèle pas tous leurs secrets, loin s’en faut !
Aujourd’hui encore, alors que ma lecture remonte à un peu plus d’un mois, je me souviens d’eux. Le Kaiser, cet homme froid et cruel à la tête du royaume. Son fils, Søren, si différent et pourtant contraint de suivre ses traces. Cress, meilleure amie de Thora et fille pourrie gâtée du général. Et Blaise, celui qui veut jouer les héros à tout prix.
J’aime chacun d’entre eux, même les antagonistes, car ils ont rendu cette histoire captivante. Cependant, la trahison n’est jamais loin, et je peux vous assurer que j’ai été surprise par certains rebondissements…
--- Ce n’est que le commencement… ---
À bien des égards, ce premier numéro reste introductif. Il nous permet surtout d’entrer dans cet univers particulier, de nous familiariser avec ses coutumes et de faire la connaissance de Theodosia. Celle-ci est bien entendu au coeur de machinations qui se construisent à l’abri des regards indiscrets. Mais le chemin sera long et semé d’embûches.
Je suis donc très curieuse de découvrir la suite de cette saga, d’autant plus que la fin du premier opus annonce de grands changements…
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