"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Si la cour d'Henri II d'Angleterre (1154-1189) a connu des évêques partisans du roi ou, comme le montre le cas de Thomas Becket, des adversaires farouches, Arnoul de Lisieux a été un homme de compromis, convaincu de la nécessaire collaboration du regnum et du sacerdotium.
Voué aux gémonies par le parti de Becket, Arnoul n'a pas su gagner pour autant la sympathie indéfectible d'Henri II.
Sa carrière d'évêque de cour fut pour lui jusqu'à la fin une source d'inquiétude et d'insatisfaction, comme le montrent ses lettres.
Harmonieux au début du règne, les rapports avec le roi se sont rapidement refroidis, et si Arnoul comptait, entre 1164 et 1172, parmi les curiales influents, à la suite de la révolte des princes royaux (1173-1175) contre leur père, il a perdu la confiance du monarque.
Sachant que le roi ne pardonnerait pas s'il avait conçu de la haine pour quelqu'un, l'évêque dut assister, impuissant et endetté, à la perte de ses revenus.
Poussé vers la sortie par Henri II, il se retira, en 1181, à Saint-Victor, où il mourut (1182).
Sous Henri II, vouloir être à la fois l'ami du pape et du roi, fut une erreur lourde de conséquences, pour qui avait des ambitions politiques.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !