"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Arletty a aimé. Et souffert d'une irrésistible passion.
Quand, en mars 1941, dans la France occupée, elle fait, à presque 43 ans, la connaissance d'un officier de la Luftwaffe, Hans Jürgen Soehring, elle se sent « chipée ». Un euphémisme gouailleur dans la bouche de l'actrice la plus adulée et la mieux payée du cinéma français, dont les lettres insolentes, spirituelles et drôles, mais toujours d'une profonde gravité, font écho aux abîmes d'angoisse dévastateurs qu'elle traverse.
Il a dix ans de moins qu'elle et s'installe bientôt sous son toit donnant sur la Seine. À la moindre séparation imposée par les circonstances, ils s'écrivent. En août 1943, leur correspondance prend une tournure encore plus passionnée. Le cours politique et militaire de l'Occupation s'accélère. Soehring est appelé sur le front italien. Ils s'envoient jusqu'à deux lettres par jour grâce à une cohorte de messagers du coeur, civils ou militaires, qui se démènent pour faciliter l'acheminement de colis et de mots enflammés.
À travers leurs regards croisés sur la guerre, Arletty et Soehring se montrent des amants éperdus, hors du temps. La paix revenue, l'incandescence de leur amour reste vive, comme en témoignent ces échanges épistolaires inédits.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !