Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
Lors de sa dernière création, Shakespeare invente un personnage non-humain pour incarner la tempête qui s'abat sur une île inconnue. Mais Ariel, l'esprit de l'air, en vient à représenter bien plus qu'une catastrophe maritime. Les penseurs de la Renaissance décèlent du spirituel dans les « petites images voltigeantes par l'air, nommées des espèces intentionnelles ». Ariel appartient à ce milieu sensoriel situé entre les objets du monde et les sujets qui les perçoivent, milieu sur lequel opère l'enchanteur Prospéro. Par un autre biais, Ariel représente l'habitant du Nouveau Monde. En comparant le texte de Shakespeare avec ses sources, Jonathan Pollock dégage une vision du cannibale amérindien qui ne vaut pas seulement pour le personnage de Caliban. Étant au-delà de l'humain, Ariel incarne l'esprit maître d'autres tribus, dont celles des oiseaux. Ainsi, entre averroïsme et animisme, espèces intentionnelles et tribus-espèces, cet essai milite en faveur d'une écologie de l'imagination qui se veut aussi une imagination renouvelée de l'écologie.
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
Chacune des deux demeures dont il sera question est représentée dans le sablier et le lecteur sait d'entrée de jeu qu'il faudra retourner le livre pour découvrir la vérité. Pour comprendre l'enquête menée en 1939, on a besoin de se référer aux indices présents dans la première histoire... un véritable puzzle, d'un incroyable tour de force