Ils s'appelaient Jacques Grinbaum, Christian Rizo, Léonce Laval, Honoré
d'Estienne d'Orves, Robert Beck, Pierre Bolzer, André Cholet, Maurice
Couderchet, Georges Geoffroy, Michel Manouchian, Joseph Epstein... Ils sont des
milliers de résistants, célèbres ou anonymes, âgés de 17 à 97 ans, fusillés par
les Allemands au fort du Mont-Valérien pendant l'Occupation de 1940 à 1944.
Dans l'attente de la mort, ils adressent à leur famille, à l'être aimé, à leurs
amis leur dernière lettre. A la dernière heure, ils disent leur amour,
affirment leur foi, se soucient de leurs proches. Ils ne regrettent rien.
Passés au crible de la censure ou transmis en cachette, leurs mots sont
l'ultime acte de résistance d'hommes restés debout face à leur destin. Dans
l'esprit des Lettres de fusillés. La vie à en mourir, et à l'occasion de la
nouvelle muséographie du Mont-Valérien, Les Fusillés du Mont-Valérien
regroupent une nouvelle sélection de ces lettres de résistants réunies par le
musée de la Résistance nationale.
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