"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
peu d'années après l'invention de la photographie, en ce milieu du xixe siècle, venise fit bien inspirée de se doter d'un pont de chemin de fer qui la reliait au continent et d'une gare construite au bord du grand canal.
cette cité, joyau absolu, que de nouvelles images en noir et blanc faisaient briller de mille facettes, était désormais à la portée de toute l'europe. le tourisme pouvait enfin s'épanouir. mais comment entretenir l'imaginaire vénitien sans restituer le subtil chatoiement des couleurs de la sérénissime ? il fallut attendre quelques années encore pour qu'en 1888 la société suisse orell füssli exploitât un nouveau procédé, appelé photochrom, adapté de la lithographie, qui permettait une production en petites séries de photographies en couleur.
cette technique nécessitait l'intervention d'un chromite, véritable peintre qui pouvait enrichir le document original de plus de vingt coloris et qui ne craignait pas, lorsqu'il le pensait nécessaire, d'ajouter des personnages ou de modifier certains détails. le résultat, présenté ici, tient de la fantasmagorie tant on voit vibrer les lieux, les monuments, les habitants u quotidien, en ces temps lointains où venise ressemblait encore au décor vivant d'une pièce de carlo goldoni.
avec à venise, catherine donzel nous fait découvrir des images exceptionnelles, souvent inédites, couvrant la période 1880-1910, fruit d'une étonnante rencontre entre photographie et peinture.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !