À qui la victoire ?

• Date de parution : 29/05/2007
• Editeur : Societe Des Ecrivains
• EAN : 9782748033953
• Série : (-)
• Support : Papier

• Nombre de pages : 42
• Collection : (-)
• Genre : Poésie Théâtre
• Thème : Poésie grand format
• Prix littéraire(s) : (-)

Paul FABER est né en 1954 à Dakar (Sénégal). Il a fait des études à l'institut polytechnique de Conakry, au CESAG de Dakar et à l'université de Pittsburgh. Il est analyste financier, gestionnaire de projets et ingénieur en électroénergétique. Il a assuré des fonctions de consultant à la BAD, de... Voir plus

Paul FABER est né en 1954 à Dakar (Sénégal). Il a fait des études à l'institut polytechnique de Conakry, au CESAG de Dakar et à l'université de Pittsburgh. Il est analyste financier, gestionnaire de projets et ingénieur en électroénergétique. Il a assuré des fonctions de consultant à la BAD, de chargé de projets au FNUAP pour le compte de l'UNESCO au Mali. Il est actuellement Conseiller du Premier ministre de Guinée. Il est auteur de quatre recueils de poèmes, d'un recueil de prières, de plusieurs romans et de publications techniques.

Le thème abordé dans la première partie de ce recueil est la Mort. Plusieurs poètes ont déjà précédé l'auteur sur ce sujet. Ronsard, dans les Hymnes de 1555, fit l'éloge de la mort : " Ô Mort est grande et admirable ; rien au monde pour toi ne se dit perdurable ". Montaigne qui avait mené pour sa part une réflexion tant sur la Vie que sur la Mort a écrit : " Nous troublions la Vie par le soin de la Mort, et la Mort par le soin de la Vie. L'une nous ennuie, et l'autre nous effraie ". Dans ce recueil " À qui la victoire ? ", l'auteur stigmatise l'action macabre et cruelle de la Mort, tout en proclamant sa victoire sur elle ; la victoire de la Vie sur la Mort. Pour lui s'investir pour donner un sens à la Vie, en perpétuant ses valeurs est la meilleure façon de tenir la Mort en échec. Mieux, dira-t-il : " la Mort n'est pas une fin, c'est une continuité, un changement de Vie ". " Le regard du masque " développé par la deuxième partie est un dialogue sourd entre l'Africain et le masque, constatant ainsi la dégradation des moeurs en Afrique et la perte de son africanité.