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Dilcha et Bilo ont quitté leur campagne pour s'installer sur la colline des anges et des djinns, près de la grande ville. Empoisonné par les rejets de l'usine toute proche, le quartier se transforme peu à peu en bidonville. Vingt ans plus tard, au pied d'une nouvelle usine tout aussi toxique, Tamar et Azad sont bercés de rêves par la « Sultane du périph », icône d'une télévision populiste. Dans leur quartier menacé de destruction à tout instant, les deux jeunes s'accrochent à l'espoir de partir à leur tour. Et partent.
Sedef Ecer écrit l'exil, l'identité déracinée. Histoires, temps, espaces parallèles, À la périphérie fait alterner action et récit pour livrer une parole nue, chargée d'émotion et d'humour.
« La beauté de la pièce tient à cette détermination naïve qui pousse les deux jeunes gens à préserver l'espoir malgré la dureté de l'épreuve. La violence n'est pas évacuée et la dénonciation est sans ambiguïté. Mais les personnages conservent une sorte de distance fataliste, et l'utilisation de la métaphore éloigne la pièce d'un réalisme sordide pour lui insuffler la grâce d'un conte oriental. » Gilles Boulan.
À la périphérie a obtenu le Prix d'écriture théâtrale de Guérande en 2011.
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