"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Il y a deux siècles, le 27 mars 1810, une jeune archiduchesse autrichienne de dix-huit ans arrivait à Compiègne: Marie-Louise de Habsbourg (1791-1847), petite-nièce de Marie-Antoinette et fille aînée de l'empereur d'Autriche, y était accueillie par Napoléon Ier , l'un des hommes les plus puissants d'Europe. Choisie pour devenir sa seconde épouse, la jeune femme devait assurer la descendance dynastique de l'Empereur. De cette alliance déterminée par les enjeux diplomatiques naquit une idylle dont le palais de Compiègne fut l'écrin. Cette rencontre et les différentes cérémonies du mariage, dont l'enchaînement fut à la mesure de l'impatience de l'Empereur, sont au coeur de l'exposition présentée au palais de Compiègne, qui remet en lumière Marie-Louise, l'impératrice oubliée dans l'ombre de Joséphine. Parenthèse de bonheur dans la vie trépidante de l'Empereur, le séjour de Compiègne fut une véritable lune de miel, gage d'une paix durable. Rien ne sembla alors trop beau à Napoléon pour éblouir la nouvelle impératrice, la cour et l'Europe. La somptuosité des décors des appartements rénovés rivalisait avec l'omniprésence des arts: antiques, galeries de tableaux anciens ou modernes et sculptures - dont les célèbres marbres de Canova - marquèrent l'apogée des arts du Premier Empire.
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