"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Ben, introverti, travaille chez la prestigieuse maison d'édition Delamare. Il souhaite être éditeur mais il se contente de faire le café et des lettres de refus. Il a pris l'habitude de lire au hasard certains manuscrits refusés. C'est comme cela qu'il tombe sur "La réconciliation". Alors que Shanti, sa directrice éditoriale tyrannique, lui confie la préparation de la fête de Noël du bureau, Ben négocie avec elle pour se rendre à Arnac-la-Poste petit village en Haute-Vienne d'où est originaire le mystérieux auteur de "La réconciliation". S'il arrive à lui faire signer un contrat avant le 24 décembre il sera nommé éditeur. Alors qu'il retrouve l'auteur celui-ci lui propose un drôle de marché : il signera le contrat si Ben redonne le sourire et l'esprit de Noël à sa fille Laly. Mission difficile pour le jeune homme qui a en horreur cette période.
L'écriture de l'autrice est dynamique et rythmée. Les premières pages accrochent tout de suite. Ben est l'anti-héros par excellence. C'est pétillant, drôle.
Les clichés des comédies de Noël sont poussés jusqu'au bout. Que ce soient dans les personnages ou les situations. Zoé Brisby y prend un malin plaisir. Ainsi Nicolas le mystérieux écrivain est un ancien facteur et il est aussi depuis des années le Père Noël attitré du village. Robert Courrier, le maire du village est multitâche. Il est épicier, chauffeur de taxi, propriétaire d'un spa, vendeur de vêtements... Et bien évidemment la chanson de Mariah Carey s'incruste.
J'ai terminé le roman en quelques jours car c'est facile à lire, léger et de saison. On sent que l'autrice a pris beaucoup de plaisir à l'écrire. J'ai beaucoup aimé le personnage de Phineas, le collègue informaticien de Ben qui est également son Secret Santa. C'est un personnage secondaire à la fois asocial, sympathique, comique et touchant. Selon moi il est bien plus intéressant que les deux personnages principaux.
Malheureusement ce fut une lecture mitigée pour moi. Ce qui est amusant et original au départ devient rapidement répétitif et un peu too much. L'ironie laisse la place à la mièvrerie.
Je ne me suis pas du tout attachée à Ben et Laly. Bien que tous les ingrédients du genre soient réunis, il m'a manqué l'essentiel : "la magie de Noël".
En pleine guerre froide, les recherches sur les armes nucléaires battent leur plein.
En 1952, dans le désert du Nevada, près de Las Vegas, l’armée américaine a construit une base militaire sur laquelle les soldats, ingénieurs et scientifiques vivent avec leurs familles.
Chaque lancer de bombe est un évènement qu’il faut célébrer autour d’un apéritif dînatoire organisé à tour de rôle par chacune des épouses. C’est à qui sera la meilleure cuisinière, la meilleure épouse afin de soutenir la carrière de leur mari.
Summer n’a jamais apprécié ces moments mais en bonne épouse, elle joue le jeu. Jusqu’à l’arrivée d’une nouvelle voisine, Charlie, qui ne rentre dans aucun des critères imposés aux femmes de la base. Cette rencontre va bousculer Summer sur tous les plans.
Ce que j’ai aimé dans ce roman : la peinture de la société américaine des années 50, la recherche effrénée des armes atomiques présentées comme la preuve irréfutable de la puissance des Etats-Unis, les portraits psychologiques de Summer et Charlie mais aussi des autres épouses.
Et enfin la tension qui monte au fil des pages pour découvrir si les deux héroïnes vont réussir à sortir du carcan qui leur est imposé par la société.
Un très bon roman.
Petit voyage temporel aux États-Unis dans les années 50 en compagnie d'une femme au foyer exemplaire: Summer. Femme d'Édouard Porter, responsable de la création de nouvelles bombes atomiques dans les traces d'Oppeinheimer. Et le moins que l'on puisse dire c'est que ce roman détonne car que se cache-t-il si on gratte un peu et qu'on entre dans ce foyer traditionnel américain ? Les femmes sont-elles aussi heureuses qu'elles y paraissent?
En tout cas, la vie de Summer va prendre un virage inattendu avec l'arrivée de sa nouvelle voisine Charlie.
"Les mauvaises épouses" c'est le récit d'une année de leur vie, loin des clichés sur cette "belle époque" et nous invite à nous interroger sur l'existence de ces femmes de l'ombre.
Ma chronique : La littérature regorge de héros vengeurs. Médée, Heathcliff, Edmond Dantès et bien d'autres nous ont fait frémir.
La vengeance ne soulage pas la souffrance, permet-elle d'obtenir réparation?
On retrouve avec plaisir la plume sans concession de Zoé Brisby.
Dina, sous des allures de pin-up des années 50, est un agent du Mossad. Sa famille a disparu lors du massacre du Vel'd'hiv.
Sa vengeance : retrouver les bourreaux nazis cachés de part le monde. Peter, son chef de réseau, a détecté chez elle "une rage contenue, une volonté de revanche".
Dina a pour mission de retrouver, afin de l'exfiltrer en Israël et le juger, un ancien médecin nazi, devenu parfait citoyen américain, travaillant pour le centre spatial de la Nasa.
Pour obtenir des renseignements, elle occupe un poste de serveuse d'un Diner, afin de s'immiscer parmi le cercle des épouses des scientifiques et surtout d'approcher la douce Cherry, l'épouse d'Otto l'homme recherché.
Ce dernier fait partie de l'opération Paperclip, dirigée par les USA en 1945. Cela consistait à exfiltrer ingénieurs et chercheurs allemands, inventeurs d'armes chimiques comme les célèbres V2, afin de les recruter pour travailler sur les recherches spatiales américaines.
Le célèbre Werner Von Braun, haut gradé nazi, a longtemps dirigé la Nasa.
Ces faits sont historiques et véridiques.
Dina découvre ainsi la vie de cette communauté "irréprochable" dans une Amérique modèle.
Mais rien n'est aussi simple. Elle est prise de doutes : Est-ce bien lui Otto devenu Oscar "le boucher de Buchenwald"
Elle est amie avec Cherry, doit-elle lui dire la vérité sur le passé de son mari ?
La vérité doit-elle primer sur le bonheur, nous demande l'auteure .
Une fois de plus Zoé Brisby nous offre un roman passionnant basé sur des faits historiques vérifiés.
Elle nous interroge sur les notions de devoir, de culpabilité, de bien et de mal, elle met en lumière les ombres du passé.
Jusqu'où peut-on aller pour défendre une idéologie au risque de commettre le pire ?"
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