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Suite et fin de l'Elseworld médiévale signé Tom King. Cette revisite de l'univers DC à la sauce Game of thrones aura été pour moi une franche réussite.
King va au bout de son idee et nous offre un recit prenant qui va tenir toutes ses promesses. Grace à un rythme plus intense dut notamment aux batailles et aux multiples rebondissements, on ne s'ennuie pas un seul instant au contraire cela passe trop vite.
Mention spéciale pour les affiliations qu'a faites King. J'ai vraiment pris plaisir à découvrir quel rôle et quel fief il a pertinemment pensé pour la multitude de héros que nous sommes amenés à croiser.
Seul hic, pour une fois j'aurais apprécié que la série soit un peu plus longue. Je pense qu'il y avait du potentiel pour développer un peu plus ce séduisant Elseworld.
Graphiquement, ce fut tout aussi plaisant. L'esthétisme des personnages comme des décors à la sauce médiévale est un pur régal.
En bref une bonne et divertissante revisite, qui aurait peut-être mérité au moins un tome de plus.
Tom King bouleverse à nouveau les codes et glisse nos héros dans la peau de Roi, chevalier ou encore magicien au cœur d'un royaume au bord de l'implosion.
Bien sûr, Dark Knight of Steel va souffrir de la comparaison avec Game of Thrones et de ce point de vue là il est évident que Tom Taylor ne révolutionne rien. Mais son adaptation n'en reste pas moins intéressante, et divertissante bien au contraire.
J'ai beaucoup aimé la place que Taylor donne à chacun de ses personnages. Dans sa narration, il prend le temps de nous compter leurs origines de manière plaisante et inventive.
Alors certes cela joue sur le rythme du récit et ralentit la mise en place de l'intrigue principale, mais c'est à mon sens un passage obligé, non sans risque, quand tu crées ce genre de récit alternatif.
Dans l'ensemble, même s'il faudra attendre la suite pour juger totalement son scénario. Taylor nous livre un premier tome accrocheur et divertissant.
Graphiquement, dès la couverture, nous sommes attirés par le coup de crayon agréable de Yasmine Putri. Je trouve qu'elle a réussi à capter l'esprit qu'a voulu donner Taylor à sa série. J'ai même un petit coup de cœur pour l'esthétique d'époque qu'elle prête aux personnages que je trouve beaux et pertinents.
En bref, voilà un Elseworld qui se met lentement, mais sûrement en place et qui promet une suite explosive et divertissante !
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