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Yasmina Reza

Yasmina Reza

Fille d'une violoniste hongroise installée à Paris depuis l'établissement du 'rideau de fer', et d'un homme d'affaires d'origine juive et russe, Yasmina Reza évolue dès son enfance dans une atmosphère aussi artistique que cosmopolite. Nourrie par le théâtre de Nathalie Sarraute, elle se met elle ...

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Fille d'une violoniste hongroise installée à Paris depuis l'établissement du 'rideau de fer', et d'un homme d'affaires d'origine juive et russe, Yasmina Reza évolue dès son enfance dans une atmosphère aussi artistique que cosmopolite. Nourrie par le théâtre de Nathalie Sarraute, elle se met elle aussi à écrire des pièces, actuellement traduites en trente-cinq langues et jouées dans le monde entier. 'Art', spécialement écrit pour Vaneck, Luchini et Arditi, rencontre un franc succès. Dialogues savoureux servis par des acteurs en grande forme : c'est une véritable réussite. Son premier roman paraît en 1999, 'Une désolation' revêt la forme d'un monologue. L'année suivante, elle rédige le scénario du 'Pique-nique de Lulu Kreutz', le film de son compagnon, Didier Martiny, mettant en scène des 'paumés' fiers et joyeux, conscients d'une Histoire qui les dépasse, mais dont ils tiennent à rester les témoins sarcastiques. Des personnages que Yasmina Reza affectionne particulièrement, et qui déambulent le long de son oeuvre.

Articles en lien avec Yasmina Reza (1)

Avis sur cet auteur (63)

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    Couverture du livre « Récits de certains faits » de Yasmina Reza aux éditions Flammarion

    Spitfire89 sur Récits de certains faits de Yasmina Reza

    Un jour Édith rencontre un homme, il est pompier, isolé aussi. Ils nouent une sorte de flirt. Ils se voient dehors, en cachette, sur des aires diverses, ils discutent. Pas grand-chose de vraiment intime. À la cour qui lui demande ce qu’il représentait pour elle, l’homme répond avec un fort...
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    Un jour Édith rencontre un homme, il est pompier, isolé aussi. Ils nouent une sorte de flirt. Ils se voient dehors, en cachette, sur des aires diverses, ils discutent. Pas grand-chose de vraiment intime. À la cour qui lui demande ce qu’il représentait pour elle, l’homme répond avec un fort accent toulousain : « J’étais sa bulle d’oxygène.
    – Cette expression c’est la sienne ou elle l’exprimait autrement ?
    – Ben… c’est vrai que j’étais sa bulle d’oxygène.
    – Et de quoi parliez-vous ?
    – De tout et de rien.
    – Mais encore ?
    – Heu… On parlait de tout et de rien.
    – De tout et de rien.
    – Oui, c’est ça… De tout et de rien. »

    Dans les tribunaux, les gens disent souvent qu’ils ont parlé « de tout et de rien ». Ils se voient dans des endroits qui sont nulle part, ils se disent des choses dont la substance s’étiole aussitôt. Pas de reproches, pas de chagrins. C’est l’arrière de la vie.


    Recueil de cinquante-quatre histoires mêlant les souvenirs, évocations et objectivité, une chronique judiciaire, des récits autobiographique, affaires d'actualités, un bout à bout au coeur du palais de justice, horreur, âme humaine, violence, effroi, réflexions, noirceurs, une lecture rapide.

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    Couverture du livre « Heureux les heureux » de Yasmina Reza aux éditions Folio

    sylvie adam sur Heureux les heureux de Yasmina Reza

    Auteur que j'apprécie. de petits riens de la vie, elle en fait un livre. Chacun peut s'y retrouver, on a tous des petits ou gros soucis. Problèmes de couple (dans ce cas on peut se demander pourquoi on reste ensemble...), avec les enfants, maladie... (et dans ces autres cas, on peut se demander...
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    Auteur que j'apprécie. de petits riens de la vie, elle en fait un livre. Chacun peut s'y retrouver, on a tous des petits ou gros soucis. Problèmes de couple (dans ce cas on peut se demander pourquoi on reste ensemble...), avec les enfants, maladie... (et dans ces autres cas, on peut se demander ce qu'on a fait au Bon Dieu pour être si mal récompensée...). Restez autant que possible positifs, il y a sûrement pire que vous et soyez heureux en lisant ce petit roman.

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    Couverture du livre « Le dieu du carnage » de Yasmina Reza aux éditions Folio

    sylvie adam sur Le dieu du carnage de Yasmina Reza

    Deux couples qui ne se connaissent pas se rencontrent suite à une altercation entre leurs deux enfants. L'un a frappé l'autre avec un bâton, lui cassant les dents. Les deux couples cherchent d'abord à entretenir une relation amicale mais la discussion dégénère vite. Chacun tente de défendre son...
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    Deux couples qui ne se connaissent pas se rencontrent suite à une altercation entre leurs deux enfants. L'un a frappé l'autre avec un bâton, lui cassant les dents. Les deux couples cherchent d'abord à entretenir une relation amicale mais la discussion dégénère vite. Chacun tente de défendre son propre fils. Il y a un revirement de situation quand on sent que les femmes s'allient contre leurs époux respectifs. Les failles des deux couples sont mises à jour. Pourtant l'amour sera le plus fort... C'est bien écrit et plein d'humour.

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    Couverture du livre « James Brown mettait des bigoudis » de Yasmina Reza aux éditions Flammarion

    Pascal TOURRES sur James Brown mettait des bigoudis de Yasmina Reza

    Si James Brown mettait des bigoudis (ce qu’on ne sait pas), alors Jacob, le fils de Pascaline et Lionel, peut se prendre pour Céline Dion.

    Reza met en scène, à la fois, le désarroi d’un couple confronté aux « délires » de leur fils (se prenant pour Céline Dion, protégeant sa voix, préparant...
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    Si James Brown mettait des bigoudis (ce qu’on ne sait pas), alors Jacob, le fils de Pascaline et Lionel, peut se prendre pour Céline Dion.

    Reza met en scène, à la fois, le désarroi d’un couple confronté aux « délires » de leur fils (se prenant pour Céline Dion, protégeant sa voix, préparant ses tournées, …), qu’ils ont placé dans un centre spécialisé, mais aussi, ces univers parallèles des vies des patients (Jacob / Céline mais aussi Philippe (qui est un homme blanc qui se prend pour un noir et qui va protéger un arbre)) mais aussi dune psy aux comportements très « personnels ».
    Reza construit sa narration par une succession de tableaux qui montrent aussi le temps qui passe. Le désarroi ne doit pas masquer amours et amitiés qui traversent les relations
    Une comédie aigre douce dont on sort un peu « dérangé » de ce qui peut finalement ne pas être si exceptionnel.

    Si lire le théâtre permet d’apprécier le seul texte et laisser son imaginaire fonctionner ; il faut aussi apprécier la qualité du texte à sa représentation (et donc aussi à la mise en scène et aux acteurs). Cette pièce de Reza, plus que certaines peut-être, a besoin de voir l’humanité s’exprimer sur un plateau.