"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
J'avais bien aimé "Douve", premier polar de Victor Guilbert, j'ai donc voulu lire ce deuxième opus des aventures d'Hugo Boloren.
Malheureusement je n'ai pas trop accroché à l'histoire, pas plus qu'au personnage principal. Dommage. Mais ça se lit assez bien tout de même.
J'ai adoré les deux premiers tome avec Hugo Boloren personnage construit par Victor Guilbert. J'ai été un peu déçu par ce troisième ouvrages. L'intrigue nous plonge dans une ambiance d'espionnage, Hugo va devoir retrouvé un objet après un meurtre à New York, l'auteur nous plonge dans un huis clos caricatural dans un style de polar Whodunit assez retro, la plume de l'auteur reste percutante, intelligente, loufoque, déjanté et des soupçons humoristiques, il y a du suspense mais je trouve qu'il y a moins de fougue, tout est trop maîtrisé et calculé. J'espère retrouvé dans une prochaine histoire la même ferveur vécu dans Douve et Terra Nullius.
Deuxième enquête en compagnie d’Hugo Boloren, personnage atypique, l’auteur réussi à la fois de se renouveler dans cette nouvelle intrigue, il nous déstabilise en plein cœur de l’histoire et il poursuit une continuité avec Douve. De nombreux personnages dans chacun certains apporte un plus, d’autres forment un puzzle. Victor Guilbert confirme avec ce nouveau roman une plume savoureuse, sensible, légère en humours, intelligente, descriptifs.
J’ai hâte de lire le prochain volet Brouillard.
"La bille revient. Est-ce encore à cause du poulet que le docteur Huc vient de mentionner ? Elle est magistrale, presque agressive. Elle déferle sur sa rampe qu’elle frotte dans un festival d’étincelles. J’ai des sueurs froides. Elle va bientôt assembler les puzzles."
Victor Guilbert fait monté notre tension au plus haut avec ce roman, angoissant et sombre dans la ville de Douve, le lecteur est aussi manipuler en suivant le récit qui est aussi riche en rebondissement. Un thriller dans un climat oppressant mais aussi avec certaine phase plus légère, une histoire imprévisible. Une lecture qui nous prend aux tripes et qui nous laisse quelque peu décontenancé. Comme Olivier Norek l’affirme sur la couverture « Un Twin peaks à la française » une écriture droit but l’attente de lectrice que je suis était donc forte.
"— Elle a la maladie d’Alzheimer. Ma mère était une aventurière, c’est une fin cruelle.
— Je trouve au contraire qu’elle a de la chance.
Je commande une autre bière du Colonel d’un geste de la main. La tournure que prend notre conversation nécessite une compensation.
— Je ne dis pas qu’elle a de la chance d’être malade, mais elle a publié la plupart de ses aventures. Je pense qu’il y a peu de malades d’Alzheimer qui ont une trace écrite de leur vie."
Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !