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Sylvie Gracia

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Avis sur cet auteur (10)

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    Couverture du livre « Nous n'étions pas des tendres » de Sylvie Gracia aux éditions L'iconoclaste

    Jean-Paul Degache sur Nous n'étions pas des tendres de Sylvie Gracia

    Nous n’étions pas des tendres, cette expression qui sert de titre au dernier roman de Sylvie Gracia, s’applique à Hélène, la narratrice, et à son père, Evariste.
    Dans ce roman à la fois intime et universel, Hélène retrouve ses racines, ce fameux nœud originel qui la ramène à la maison du lac,...
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    Nous n’étions pas des tendres, cette expression qui sert de titre au dernier roman de Sylvie Gracia, s’applique à Hélène, la narratrice, et à son père, Evariste.
    Dans ce roman à la fois intime et universel, Hélène retrouve ses racines, ce fameux nœud originel qui la ramène à la maison du lac, au cœur de l’Aveyron. Son frère, Michel, qui veut être appelé Miguel, a réussi à faire partager le patrimoine paternel et a récupéré la maison du lac, laissant à sa sœur celle de Montpellier où leur père vit ses dernières années. Quant à Hélène, son travail l’oblige à vivre à Paris où elle me fera quand même passer un petit moment.
    En effet, l’essentiel se déroule près de ce lac où tant de souvenirs de la vie familiale résident. C’est là, qu’avec son père, Hélène vient passer quelques jours de vacances. Tous les deux, ils sont profondément choqués par tout ce qui a changé dans la maison. Beaucoup de souvenirs ont fini à la décharge grâce à Miguel et à son épouse… C’était leur maison de vacances et, apparemment, le frère qui se lance dans une carrière politique, a d’autres projets.
    Rapidement, Hélène retrouve de vieilles connaissances comme Aurélie, infirmière à domicile, et un certain Patrick. Son père, veuf depuis longtemps, tente de renouer avec d’anciennes amies mais supporte mal de les revoir… vieilles… comme lui, mais cela n’empêche pas l’amitié, l’amour, de refleurir.
    Quelques mots d’occitan reviennent à la mémoire d’Hélène et de son père, comme macarel, juron bien familier, et surtout ostal qui s’applique parfaitement à ce lieu qui rassemble.
    Beaucoup de questions sont posées, celles qui servent à se compliquer la vie, à rendre cette vie maussade alors qu’elle est belle ici par rapport à tant d’autres sur notre planète et… qu’elle est unique. Là, je commence à me lasser mais je suis vite emporté par la suite. L’histoire de ce père, réfugié espagnol qui a échappé aux franquistes, est intéressante car Sylvie Gracia rappelle bien cette terrible Retirada et ces camps dans lesquels ces familles ont été enfermées, comme celui de Saint-Cyprien pour le père d’Hélène. Il y a aussi les rencontres sur une plage ou sur la terrasse d’un café dans ce village où tant de commerces ont fermé leur porte.
    Nous n’étions pas des tendres est un roman à la lecture facile mais il pousse à la réflexion au travers de ce que vit et ressent Hélène. Ses hésitations, ses sentiments, sa philosophie de la vie et son attitude devant la mort inéluctable de ce père à la forte personnalité, sont très intéressantes et m’ont poussé vers un questionnement essentiel sur le sens de notre vie, nos attachements et cette fin qui approche.
    De plus, avec ce roman, Sylvie Gracia a touché des cordes sensibles en me ramenant dans ce département de l’Aveyron où une partie de ma vie s’est déroulée et où nous sommes retournés en vacances un peu plus tard. Là aussi, réside cette philosophie de la vie avec ce temps qui passe inexorablement, ce que l’autrice a parfaitement fait ressentir.
    Nous n’étions pas des tendres faisait partie des vingt romans sélectionnés pour le Prix Orange du Livre 2024 et je remercie Lecteurs.com pour m’avoir permis de le lire.

    Chronique illustrée à retrouver ici : https://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/2024/06/sylvie-gracia-nous-n-etions-pas-des-tendres.html

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    Couverture du livre « Nous n'étions pas des tendres » de Sylvie Gracia aux éditions L'iconoclaste

    Chantal YVENOU sur Nous n'étions pas des tendres de Sylvie Gracia

    Toutes les familles se ressemblant qu’elles soient heureuses ou malheureuses …Les parents vieillissent, plus ou moins seuls, les enfants s’éloignent les uns des autres, parfois dans le conflit, et les maisons se vident au gré des ventes successives. Autour d’elles, les paysages sont beaux malgré...
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    Toutes les familles se ressemblant qu’elles soient heureuses ou malheureuses …Les parents vieillissent, plus ou moins seuls, les enfants s’éloignent les uns des autres, parfois dans le conflit, et les maisons se vident au gré des ventes successives. Autour d’elles, les paysages sont beaux malgré les changements qui ne parviennent pas à effacer les souvenirs d’une enfance insouciante.

    La trame narrative joue sur l’itinéraire originaire d’une famille contemporaine, sans toutefois parvenir à m’émouvoir plus que de raison, malgré l’identification éventuelle.

    À côté de la narratrice, les autres personnages prennent les mauvais rôles, quoi de plus tentant de faire porter ce costume à la belle-soeur !

    L’écriture est simple, accessible et agréable et le propos semble sincère mais l’ensemble ne survivra pas au palimpseste de la mémoire, une fois recouvert d’autres histoires, d’autres pages.

    Lecture en demi-teinte, car il manque sans doute un peu de romanesque pour emporter l’enthousiasme.

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    Couverture du livre « Nous n'étions pas des tendres » de Sylvie Gracia aux éditions L'iconoclaste

    Lecteurenserie sur Nous n'étions pas des tendres de Sylvie Gracia

    " Iconoclaste : qui cherche à détruire tout ce qui est attaché au passé, à la tradition". Voilà pour la définition officielle du dictionnaire, mais c’est également le nom de la maison d’édition indépendante L'Iconoclaste, au sein de laquelle travaille Sylvie Gracia, qui a su ces dernières années...
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    " Iconoclaste : qui cherche à détruire tout ce qui est attaché au passé, à la tradition". Voilà pour la définition officielle du dictionnaire, mais c’est également le nom de la maison d’édition indépendante L'Iconoclaste, au sein de laquelle travaille Sylvie Gracia, qui a su ces dernières années dénicher les nouveaux talents de la littérature française comme Mathieu Palain (Prix Interallié 2021) ou la Belge Adeline Dieudonné, mais aussi Jean-Baptiste Andrea (Prix Goncourt 2024). Éditrice renommée, elle n’en reste pas moins une femme de lettres, à commencer par écrivaine. « Nous n’étions pas des tendres » paru cette année (Mars 2024) en est la dernière illustration en date.

    Hélène, la cinquantaine, est divorcée et a deux enfants. Chaque année, elle retourne avec son père, dans le village de l’Aveyron où elle a grandi. Celle qu’on appelle ici « la Parisienne » le pressent, c’est son dernier été ici. Tout se défait, à commencer par la maison familiale qui a été vidée de son âme par un frère indélicat, pressé d’en solder l’héritage. Disparus, les photos aux murs, les dessins d’enfant dans les tiroirs, les babioles sur les étagères. Persistent pour toujours les souvenirs d’enfance et d’adolescence, les siens et ceux de ses deux petites filles à présent adultes.

    Entre deux âges et entre deux vies, Hélène observe ce père rugueux, immigré espagnol ayant fui la guerre, devenir un vieillard fragile. Quand, un jour au marché, elle croise le regard d’un ancien amant s’allume une étincelle avec pour tous les deux la perspective d’un amour de vacances au goût de liberté à retrouver…

    Un récit en apparence tout simple, mais dans l’épure, débarrassé de tout superflus littéraire, sans lyrisme ni coquetterie. Les thèmes traités sont loin d’être originaux mais l’auteure parvient à accrocher le lecteur dans son récit.

    Famille, vieillesse, mort, souvenirs, amitiés de jeunesse, désirs : les trois livres qui ont survécu à la disparition de la bibliothèque de la maison du lac – « La cave » de Thomas Bernhard, « La place » d’Annie Ernaux et « Sur la route » de Jack Kerouac – résonnent comme autant d’échos aux thèmes abordés dans « Nous n’étions pas des tendres ».

    On apprécie également le cadre de cette fiction qui prend place dans le microcosme du lac de Pareloup en Aveyron. Les lieux sont évocateurs : qui n’a pas des images de baignades de jeunesse dans les eaux d’un lac ou d’une rivière ? des souvenirs d’une maison familiale, d’une chambre ?

    Sylvie Gracia parvient à livrer une œuvre tout aussi intimiste (on devine un écho personnel très fort chez l’auteure) qu’universelle tant certains passages raisonneront auprès des lecteurs.

    Le style est là, fluide et riche, offrant un véritable plaisir de lecture. Il y a des fulgurances et du rythme. Les chutes de chapitre sont particulièrement soignées, relançant continuellement l’attention et encourageant le lecteur à poursuivre sa lecture sans effort…

    Un court roman, très intime, qui explore le temps qui passe, et à travers lui le rapport à nos parents, à la vieillesse et aux amours enfouis. Le principal atout reste l’atmosphère très particulière du récit qui se lit facilement – non sans plaisir - malgré un léger manque de consistance pour en faire une lecture véritablement marquante.

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    Couverture du livre « Nous n'étions pas des tendres » de Sylvie Gracia aux éditions L'iconoclaste

    Sophie Wag sur Nous n'étions pas des tendres de Sylvie Gracia

    Hélène passe une semaine en été avec son père comme chaque année, dans la "maison du lac" d'un village du Sud-Ouest où elle a passé toutes ses vacances. Mais cette année, elle sent que quelque chose a changé. Son père baisse de jour en jour et son frère Miguel, devenu propriétaire de la maison,...
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    Hélène passe une semaine en été avec son père comme chaque année, dans la "maison du lac" d'un village du Sud-Ouest où elle a passé toutes ses vacances. Mais cette année, elle sent que quelque chose a changé. Son père baisse de jour en jour et son frère Miguel, devenu propriétaire de la maison, veut (et va!) la vendre.
    Des personnages bien campés et attachants, un village que je me suis bien représenté. Une histoire familiale un peu difficile m'a fait hésité à poursuivre, mais finalement la lecture est facile et fluide. Il m'a manqué une petite touche d'originalité cependant pour que je mette cinq étoiles!

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