"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Plongée au coeur d'un monde virtuel... à moins que ce ne soit notre monde au final.
Arsène est un jeune garçon qui passe beaucoup (trop?) de temps sur son ordinateur et son jeu en ligne.
Il ne va plus à l'école sans que ses parents ne s'en rendent compte. Ses parents sont arrivés à un point qu'ils ont décidé de vendre son équipement et quand il s'en rends compte, Arsène prends la décision d'aller dans un cyber-café.
Il ne s'en rends pas compte mais il dépends entièrement de cette vie virtuelle. Mais quand Maxime, un homme assez bizarre lui demande de venir intégrer son équipe de testeur de jeux vidéo, Arsène voit là une opportunité du tonnerre.
Il ne se rends pas compte qu'il est prêt à tout perdre pour pouvoir continuer cette vie virtuelle qui lui plaît tant.
Ce roman reste dans la continuité du premier tome même si le sujet de celui-ci me parle plus.
En effet, nous sommes ici dans le monde du virtuel dans lequel les gens cherchent un échappatoire à leur vie qu'ils jugent sans fond.
Nous sommes toujours dans le même type de manipulation que dans Vita Nostra, il faut comprendre que dans cette saga il s'agit d'entité supérieure qui s'amuse avec nous. Je trouve que ce tome-ci se rapproche plus de ce que l'on vit, par moment, j'ai moi-même l'impression que des entités s'amusent à jouer avec nous un peu comme avec la saga de jeux vidéos culte, Les Sims.
Personnellement par moment je n'ai plus su différencier la réalité du virtuel, mais cela ne m'a pas plus dérangé que cela, et à partir de la partie 4 j'ai enchaîné les pages tellement l'intrigue m'a happée. Au fur et à mesure de notre lecture, on se rends compte que l'intrigue reflète notre monde actuel, à savoir, une soif d'évasion de par le virtuel.
Nous ne savons plus vivre à les outils de dernière génération, nous ne savons plus faire de rencontre physique, nous ne savons plus parler vocalement et en face à face il nous faut un écran pour tout faire.
La plume de nos auteurs est toujours la même, énigmatique par moment mais aussi poétique et surtout elle est en recherche permanente d'une perfection.
Ici les parties sont clairement plus courtes et de ce fait nous avons plusieurs "intrigues" dans l'intrigue, du coup on se prends au jeu de savoir quand et comment Arsène va s'en sortir et surtout s'il va réussir à échapper à la manipulation mise en place.
Dans le premier tome nous avions le fil conducteur de la métamorphose, ici nous la version évoluée de l'être humain maintenant place au troisième tome que j'attends de pied ferme.
Les personnages secondaires ici apportent clairement un plus dans l'intrigue qui est déjà complexe, mais surtout ils permettent à Arsène d'être toujours ancré dans la réalité.
En bref, un second roman qui m'a plus parlé de par son sujet mais qui laisse tout de même perplexe face à la fin donnée.
Venez vivre une expérience hors du commun à Torpa...
Nous faisons ma connaissance d'Alexandra alias Sacha qui est en vacances au bord de la mer avec sa maman, chose rare pour la petite famille. Sauf que Sacha a la désagréable sensation d'être suivie, chose qui se confirme jour après jour.
Lorsqu'elle se confie à sa mère celle-ci lui rétorque qu'elle doit se faire des idées et lui demande d'en profiter comme elle même le fait, en effet sa maman rencontre un homme lors de ce séjour. Sacha, n'ayant pas envie de tout gâcher, décide d'aller voir cet homme.
Elle ne s'attend pas à ce qu'il lui propose d'intégrer une école des technologies spéciales. Mais avant cela elle doit passer une sorte d'examen. Qu'elle réussi avec brio.
Lorsqu'elle arrive à Torpa, elle ne sais pas vraiment dans quoi elle s'est embarquée mais sais qu'elle l'a fait par amour pour sa mère....
Ce roman est clairement un OVNI littéraire mais je l'ai adoré. Il m'a aspiré de façon a ne plus le lâcher, il a cet aura qui fait que dès le début nous sommes happés malgré le fait qu'il ne se passe pas grand chose vu que le décor se pose tranquillement.
Il se divise en 3 parties qui sont inégales mais dont la tension monte crescendo. Lors de cette lecture il ne faut pas chercher à comprendre le pourquoi du comment, mais le lire pour s'imprégner des mots et de la plume des auteurs.
Lors de ma recherche j'ai trouvé l'étiquette Goulag sur Babelio, et après réflexion, ici nous sommes presque dans un institut qui ne laisse pas le choix limite une dictature où on fais pression sur les élèves avec la peur.
L'ambiance générale est très froide, sans émotions ni sentiments, les ressentis sont mis sous cloche pour pouvoir tirer le meilleur des élèves.
J'ai beaucoup aimé les personnages de ce roman, qui échouent malgré tout, mais se relèvent à chaque fois.
La plume est magnifique, entraînante et envoûtante. Les chapitres sont courts se qui fait que malgré que les parties soient longues on prends plaisir à avancer dans l'histoire.
Vita Nostra est le premier tome de la saga Métamorphose dont les romans ne suivent que le fil conducteur, à savoir la métamorphose de l'être humain en une version plus évoluée d'elle même.
En bref un premier tome de saga qui peut laisser perplexe au premier abord, mais c'est un roman dans lequel on plonge pleinement et entièrement.
Un gros coup de cœur pour ce roman unique en son genre. Sacha, jeune protagoniste attachante, un peu naïve et assidue, va être forcée d’étudier les technologies spéciales dans la plus saugrenue des universités. On passe d’étrangetés en bizarreries, de concepts abscons à des segments sans queue ni tête, et pourtant, on est fasciné par ce monde tout à fait à part, dans lequel chaque mauvaise note peut avoir de lourdes conséquences. Une expérience de lecture inédite que m’a ravie !
En savoir plus sur : https://livraisonslitteraires.wordpress.com/2021/03/25/les-metamorphoses-tome-1-vita-nostra/
https://bookshowl.blogspot.com/2021/01/les-metamorphoses-tome-1-vita-nostra.html
C'est un nouveau livre atypique que je vous présente aujourd'hui. Je l'ai plus apprécié que ma lecture précédente, mais c'est tout de même un livre très abstrait auquel j'ai l'impression de ne pas avoir compris grand chose.
Le récit débute alors que Sacha, le personnage principal, est en vacances à la mer avec sa maman. Un homme étrange aux lunettes noires l'observe tous les jours, puis finit par l'aborder et lui ordonne d'effectuer des activités étranges. Poussée par la peur, Sacha obtempère. Et ce petit jeu va durer jusqu'à la fin du livre.
Et le lecteur a beau ne rien comprendre à ces activités, puis aux matières étudiées à l'université que Sacha a été obligée de rejoindre, le livre reste étrangement addictif. Il faut dire que le récit ne s'arrête jamais vraiment, il n'y a pas de chapitres, seulement des astérisques séparant les différentes scènes, et que nous sommes, comme Sacha, empreint à la peur. Mais si elle, elle a peur des menaces de son tuteur et des professeurs de son université et des conséquences si elle ne réussit pas ses examens, nous, lecteurs, avons tout simplement peur pour elle.
Le thème principal du livre, comme l'indique le titre, est la métamorphose. Depuis le premier jour où elle aperçoit son tuteur et entreprend de suivre les activités données sous ses ordres, des changements vont opérer en Sacha. La nature de ces changements est restée inaccessible pour moi, je n'ai pas trop compris où voulaient nous mener les auteurs. Pour moi, cette université a pour but de transformer les élèves en dieux ou en serviteurs de ceux-ci, leur permettant de modeler l'univers et de le voir sous un tout autre angle mais je pense que je me trompe complètement. Je ne suis pas sûr qu'il faille comprendre quelque chose à tout cela. C'est un de ces livres qui se vivent, qui nous emportent, mais il ne faut pas chercher à trop creuser et à tout comprendre.
Par contre, il y a un élément qui a un peu cassé mon voyage : la façon dont le livre est écrit. Je ne sais pas si c'est le russe qui est particulièrement froid et brute ou si c'est du à la traduction, mais je n'ai pas trop aimé. De plus, j'ai trouvé que certains mots étaient franchement mal choisis et sonnaient vraiment bizarre ("céphalée" pour dire "migraine" par exemple, ou encore des phrases comme "courant aux cours chez la tutrice, polissant les bancs de la bibliothèque", c'est vraiment maladroit tout ça) et je pense que ça, c'est du à la traduction qui est parfois trop littérale.
Vita Nostra est un livre dont il est vraiment difficile de parler. Mais pour vous convaincre de lire ce livre fantastique vraiment atypique, je finirai en vous disant que c'est le gagnant du prix Planete-SF de l'année dernière ! (et c'est principalement pour ça que j'ai décidé de m'y plonger !)
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