"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Vita nostra est le premier roman d'un cycle thématique inspiré aux auteurs ukrainiens Marina et Sergueï Diatchenko par Les Métamorphoses d'Ovide. Il est consacré au Verbe, celui qui était au commencement de toute chose, celui qui crée, façonne et altère le monde...
Au sens littéral.
Il est à noter que les romans du cycle n'ont de liens que la thématique de la métamorphose et un vers du Gaudeamus (Réjouissons-nous) - l'hymne des carabins : Vita nostra brevis est, brevi finietur (Notre vie est brève, elle s'achèvera bientôt). Le premier roman n'a d'autre titre que son sous-titre Vita nostra, le deuxième s'intitule Numérique, ou brevis est ; le troisième Migrant, ou brevi finietur.
Sacha, une adolescente de 16 ans élevée par une mère célibataire, voit sa vie basculer l'été qui précède sa dernière année d'études secondaires.
Pendant les vacances qu'elle passe en Crimée, un homme étrange fait irruption dans sa vie et l'oblige à exécuter des tâches absconses, comme nager nue chaque jour à quatre heures du matin.
Tout écart entraîne une sanction, et l'obéissance est récompensée par des pièces d'or étranges.
Sacha n'aura pas non plus le choix de ses études supérieures, car l'homme étrange lui enjoint de s'inscrire à l'Institut des technologies spéciales, installé dans la ville de Torpa. Les élèves de deu- xième et troisième année, gravement estropiés pour certains, ont l'air de phénomènes de foire.
Quant au cours de spécialité, il consiste en la lec- ture de textes incompréhensibles qui se refusent à toute mémorisation. Pourtant, nulle voix ne s'élève contre cet état de fait - et pour cause ! - car, là encore, toute baisse d'assiduité fait l'objet de punitions, non pas à l'encontre de l'étudiant, mais de sa famille et de ses proches.
Au cours de ses études, Sacha connaîtra plu- sieurs métamorphoses. Les premières vont tou- cher ses perceptions et ses émotions, altérant les premières et supprimant les secondes. Puis vien- dra le tour des changements physiques avec l'ap- parition d'ailes. Enfin, à l'issue de ses études à l'Institut des technologies spéciales - tous comme les autres étudiants qui réussissent leurs examens -, elle sera amenée à renoncer à son existence matérielle, développer une nouvelle essence, de nouvelles possibilités et un nouveau Moi, pour devenir un des Éléments de la Langue qui consti- tue la trame notre monde.
Car les enseignants eux-mêmes ne sont pas humains (certains d'ailleurs ne l'ont jamais été), mais des Mots, des Règles de Grammaire...
Venez vivre une expérience hors du commun à Torpa...
Nous faisons ma connaissance d'Alexandra alias Sacha qui est en vacances au bord de la mer avec sa maman, chose rare pour la petite famille. Sauf que Sacha a la désagréable sensation d'être suivie, chose qui se confirme jour après jour.
Lorsqu'elle se confie à sa mère celle-ci lui rétorque qu'elle doit se faire des idées et lui demande d'en profiter comme elle même le fait, en effet sa maman rencontre un homme lors de ce séjour. Sacha, n'ayant pas envie de tout gâcher, décide d'aller voir cet homme.
Elle ne s'attend pas à ce qu'il lui propose d'intégrer une école des technologies spéciales. Mais avant cela elle doit passer une sorte d'examen. Qu'elle réussi avec brio.
Lorsqu'elle arrive à Torpa, elle ne sais pas vraiment dans quoi elle s'est embarquée mais sais qu'elle l'a fait par amour pour sa mère....
Ce roman est clairement un OVNI littéraire mais je l'ai adoré. Il m'a aspiré de façon a ne plus le lâcher, il a cet aura qui fait que dès le début nous sommes happés malgré le fait qu'il ne se passe pas grand chose vu que le décor se pose tranquillement.
Il se divise en 3 parties qui sont inégales mais dont la tension monte crescendo. Lors de cette lecture il ne faut pas chercher à comprendre le pourquoi du comment, mais le lire pour s'imprégner des mots et de la plume des auteurs.
Lors de ma recherche j'ai trouvé l'étiquette Goulag sur Babelio, et après réflexion, ici nous sommes presque dans un institut qui ne laisse pas le choix limite une dictature où on fais pression sur les élèves avec la peur.
L'ambiance générale est très froide, sans émotions ni sentiments, les ressentis sont mis sous cloche pour pouvoir tirer le meilleur des élèves.
J'ai beaucoup aimé les personnages de ce roman, qui échouent malgré tout, mais se relèvent à chaque fois.
La plume est magnifique, entraînante et envoûtante. Les chapitres sont courts se qui fait que malgré que les parties soient longues on prends plaisir à avancer dans l'histoire.
Vita Nostra est le premier tome de la saga Métamorphose dont les romans ne suivent que le fil conducteur, à savoir la métamorphose de l'être humain en une version plus évoluée d'elle même.
En bref un premier tome de saga qui peut laisser perplexe au premier abord, mais c'est un roman dans lequel on plonge pleinement et entièrement.
Un gros coup de cœur pour ce roman unique en son genre. Sacha, jeune protagoniste attachante, un peu naïve et assidue, va être forcée d’étudier les technologies spéciales dans la plus saugrenue des universités. On passe d’étrangetés en bizarreries, de concepts abscons à des segments sans queue ni tête, et pourtant, on est fasciné par ce monde tout à fait à part, dans lequel chaque mauvaise note peut avoir de lourdes conséquences. Une expérience de lecture inédite que m’a ravie !
En savoir plus sur : https://livraisonslitteraires.wordpress.com/2021/03/25/les-metamorphoses-tome-1-vita-nostra/
https://bookshowl.blogspot.com/2021/01/les-metamorphoses-tome-1-vita-nostra.html
C'est un nouveau livre atypique que je vous présente aujourd'hui. Je l'ai plus apprécié que ma lecture précédente, mais c'est tout de même un livre très abstrait auquel j'ai l'impression de ne pas avoir compris grand chose.
Le récit débute alors que Sacha, le personnage principal, est en vacances à la mer avec sa maman. Un homme étrange aux lunettes noires l'observe tous les jours, puis finit par l'aborder et lui ordonne d'effectuer des activités étranges. Poussée par la peur, Sacha obtempère. Et ce petit jeu va durer jusqu'à la fin du livre.
Et le lecteur a beau ne rien comprendre à ces activités, puis aux matières étudiées à l'université que Sacha a été obligée de rejoindre, le livre reste étrangement addictif. Il faut dire que le récit ne s'arrête jamais vraiment, il n'y a pas de chapitres, seulement des astérisques séparant les différentes scènes, et que nous sommes, comme Sacha, empreint à la peur. Mais si elle, elle a peur des menaces de son tuteur et des professeurs de son université et des conséquences si elle ne réussit pas ses examens, nous, lecteurs, avons tout simplement peur pour elle.
Le thème principal du livre, comme l'indique le titre, est la métamorphose. Depuis le premier jour où elle aperçoit son tuteur et entreprend de suivre les activités données sous ses ordres, des changements vont opérer en Sacha. La nature de ces changements est restée inaccessible pour moi, je n'ai pas trop compris où voulaient nous mener les auteurs. Pour moi, cette université a pour but de transformer les élèves en dieux ou en serviteurs de ceux-ci, leur permettant de modeler l'univers et de le voir sous un tout autre angle mais je pense que je me trompe complètement. Je ne suis pas sûr qu'il faille comprendre quelque chose à tout cela. C'est un de ces livres qui se vivent, qui nous emportent, mais il ne faut pas chercher à trop creuser et à tout comprendre.
Par contre, il y a un élément qui a un peu cassé mon voyage : la façon dont le livre est écrit. Je ne sais pas si c'est le russe qui est particulièrement froid et brute ou si c'est du à la traduction, mais je n'ai pas trop aimé. De plus, j'ai trouvé que certains mots étaient franchement mal choisis et sonnaient vraiment bizarre ("céphalée" pour dire "migraine" par exemple, ou encore des phrases comme "courant aux cours chez la tutrice, polissant les bancs de la bibliothèque", c'est vraiment maladroit tout ça) et je pense que ça, c'est du à la traduction qui est parfois trop littérale.
Vita Nostra est un livre dont il est vraiment difficile de parler. Mais pour vous convaincre de lire ce livre fantastique vraiment atypique, je finirai en vous disant que c'est le gagnant du prix Planete-SF de l'année dernière ! (et c'est principalement pour ça que j'ai décidé de m'y plonger !)
J'ai eu peur avec Sacha, j'ai eu mal avec elle, j'ai eu peur pour elle, j'ai eu mal pour ses amis et sa famille. Et j'ai adoré ça.
Cette histoire a tout pour nous tenir en haleine et nous empêcher de dormir jusqu'au dénouement.
La pression psychologique est tellement présente dans ce livre qu'on en arrive par moments à se demander si ce n'est pas un roman d'épouvante.
Et puis, la pression redescend un peu, juste le temps de se dire que ça va mieux, que les choses s'arrangent, qu'on commence à comprendre. Et là, un nouveau coup dans le ventre.
Sacha ressort changée de cette "école de magie".
On ressort chamboulé de cette histoire.
A lire et à lire encore.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !