Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Pierre Boisserie

Pierre Boisserie
Né en 1964, Pierre Boisserie est kinésithérapeute pendant quinze ans avant de devenir scénariste à temps complet. Après avoir sympathisé avec Éric Stalner lors d'un salon de BD dont il est l'un des organisateurs, il écrit La Croix des Cazenac dont le premier album est édité par Dargaud en 1999. I... Voir plus
Né en 1964, Pierre Boisserie est kinésithérapeute pendant quinze ans avant de devenir scénariste à temps complet. Après avoir sympathisé avec Éric Stalner lors d'un salon de BD dont il est l'un des organisateurs, il écrit La Croix des Cazenac dont le premier album est édité par Dargaud en 1999. Il récidive avec Eastern en 2004 avec Héloret, chez le même éditeur. En 2003 il écrit Nova Genesis pour Éric Chabbert aux éditions Glénat. Toujours pour Glénat, il cosigne Voyageur avec Éric Stalner, série illustrée par Guarnido, Stalner, Bourgne, Rollin et a également signé une saga familiale dans le monde des cigares, Flor de Luna, de nouveau avec Éric Stalner et Éric Lambert au dessin.

Avis sur cet auteur (18)

  • add_box
    Couverture du livre « Les années rouge & noir : Intégrale Tomes 1 à 4 : La France de l'ombre » de Pierre Boisserie et Didier Convard et Stephane Douay aux éditions Les Arenes

    Bruno Menetrier sur Les années rouge & noir : Intégrale Tomes 1 à 4 : La France de l'ombre de Pierre Boisserie - Didier Convard - Stephane Douay

    Cet album dresse un véritable panorama de celles et ceux qui oeuvraient dans les coulisses du pouvoir, après-guerre. On y révise l'Histoire d'une France gaulliste pas toujours très reluisante, celle des années 50 et 60.

    Il s'agit d'une “intégrale” qui regroupe les 4 tomes précédemment sortis...
    Voir plus

    Cet album dresse un véritable panorama de celles et ceux qui oeuvraient dans les coulisses du pouvoir, après-guerre. On y révise l'Histoire d'une France gaulliste pas toujours très reluisante, celle des années 50 et 60.

    Il s'agit d'une “intégrale” qui regroupe les 4 tomes précédemment sortis (en 2016) sous le titre “Les années rouge et noir”, une bande dessinée librement inspirée d'un roman éponyme de Gérard Delteil (2014).
    Didier Convard et Pierre Boisserie sont au scénario, Stéphane Douay au dessin.
    Un album qui fait bien sûr écho à celui d'Etienne Davodeau et Benoît Collombat : Cher pays de notre enfance (2015).

    Le scénario va faire se croiser les destinées de plusieurs personnages imaginaires : Aimé Bacchelli, un futur ex-collabo intriguant dans l'ombre, Agnès Laborde, une jeune résistante engagée chez les gaullistes, Alain Véron, le frère d'un militant communiste qui a été exécuté, et Simone Baroux, future journaliste.
    De quoi balayer un large panorama de la reconstruction après-guerre de la France.
    Certains de ces personnages “imaginaires” sont inspirés de la vraie vie : le parcours d'Aimé Bacchelli ressemble à celui de Georges Albertini, Simone Baroux pourrait être l'avatar de Françoise Giroud, ...
    On rencontrera également des personnages de la vraie vie sous leurs vrais noms comme René Bousquet, le patron de la police vichyste ou Hélène Lazareff, la journaliste qui fonda le magazine Elle.
    Et outre le Général, d'autres personnages plus ou moins brillants de notre République : George Pompidou, Marie-France Garaud, Pierre Juillet, Charles Pasqua, ...
    Ce sont les années de la création du SAC et de ses barbouzes, quand l'ombre du général plane sur le pays.

    Cette Histoire de France commence à la veille de la Libération. À Paris, ça sent le roussi pour les allemands et les vichystes. Et les manoeuvres ont commencé autour des fiches perforées utilisées pour recenser les juifs, les communistes ou qui l'on veut. C'est de ce fichier que naîtront plus tard notre recensement INSEE et notre fameux numéro de sécu.
    Fil rouge de ce thriller politique, ces fiches mécanographiques (c'était avant l'informatique) sont un véritable enjeu dans les comptes qui vont se régler entre vrai-faux collabos et faux-vrais résistants, tout au long de la France gaulliste, jusqu'à l'arrivée de Giscard d'Estaing et Jacques Chirac qui ferment le ban.

    ➔ On aime le côté très politique de ce récit : on y retrouve la plupart des événements qui ont marqué le pays depuis les années 50 jusqu'en 1974. C'est une véritable leçon d'Histoire qui donne envie de (re)lire le roman de Gérard Delteil.
    ➔ le dessin reste très simple pour laisser toute la place au récit, à peine teinté de sépia pour mieux dater le contexte rétro.
    Pour celles et ceux qui aiment l'Histoire de France.

  • add_box
    Couverture du livre « La trilogie berlinoise Tome 1 : l'été de cristal » de Pierre Boisserie et Francois Warzala aux éditions Les Arenes

    Yv Pol sur La trilogie berlinoise Tome 1 : l'été de cristal de Pierre Boisserie - Francois Warzala

    La trilogie berlinoise. L’été de cristal, Philip Kerr (traduit par Gilles Berton), Pierre Boisserie, François Warzala, Marie Galopin, Les Arènes
    Berlin 1936, la ville se prépare aux JO. Bernie Gunther détective privé, ex-flic démissionnaire car il n’aimait pas les directives du nouveau pouvoir,...
    Voir plus

    La trilogie berlinoise. L’été de cristal, Philip Kerr (traduit par Gilles Berton), Pierre Boisserie, François Warzala, Marie Galopin, Les Arènes
    Berlin 1936, la ville se prépare aux JO. Bernie Gunther détective privé, ex-flic démissionnaire car il n’aimait pas les directives du nouveau pouvoir, est engagé par Hermann Six, riche industriel dont la fille et le gendre ont été assassinés. Il déplore également la disparition d’un collier de très grande valeur et de documents confidentiels.
    J’avoue ne m’être jamais attaqué au roman de Philip Kerr, et donc cette BD scénarisée par Pierre Boisserie et dessinée par François Warzala tombe à pic. Bernie Gunther est un détective privé classique, comme on les aime : la plaisanterie, l’ironie et le sarcasme au coin de la bouche ; il aime gagner de l’argent sur le dos des plus riches mais n’exploite pas les plus démunis. Il plaît aux femmes, déplaît aux hommes, surtout ceux qui le prennent de haut mais ne l’impressionnent pas. Il prend des coups, en donne, fouine, tire des ficelles et parvient à des résultats malgré la situation politique anxiogène. C’est cela qui est bien aussi dans ce premier tome : la description de Berlin et plus généralement de l’Allemagne sous la coupe d’Hitler et de ses sbires. La montée inexorable du nazisme, la haine du juif, du tzigane et de l’homosexuel -bien que des proches du pouvoir le soient-, la suspicion, la jalousie et la peur d’une très probable future guerre.
    C’est vraiment un très bel album, aux dessins clairs, classiques, idéaux pour décrire l’époque. Il me donnerait presque le regret de ne pas avoir lu le roman.

  • add_box
    Couverture du livre « L'épopée de la franc-maçonnerie Tome 4 : royal society » de Pierre Boisserie et Pierre Wachs aux éditions Glenat

    Lionel Arnould sur L'épopée de la franc-maçonnerie Tome 4 : royal society de Pierre Boisserie - Pierre Wachs

    Chronique précédemment parue sur le blog www.sambabd.net


    Je dois vous avouer que la lecture du quatrième tome de cette épopée de la Franc-maçonnerie me laisse un drôle de goût. Alors que depuis Da Vinci Code et Le Triangle Secret les attentes concernant ce sujet à la fois mystérieux et si...
    Voir plus

    Chronique précédemment parue sur le blog www.sambabd.net


    Je dois vous avouer que la lecture du quatrième tome de cette épopée de la Franc-maçonnerie me laisse un drôle de goût. Alors que depuis Da Vinci Code et Le Triangle Secret les attentes concernant ce sujet à la fois mystérieux et si propice aux fantasmes les plus variés ont été renouvelées en raison notamment de forts antagonismes avec le Christianisme (plus particulièrement le Catholicisme), on se retrouve avec entre les mains une BD qui nous parle un peu légèrement de la création de la Royal Society de Londres. Je dis « un peu légèrement » car cette histoire est jalonnée de tentatives infructueuses pour éliminer Robert Moray de la part de personnages plus proches des Pieds-Nickelés que des mousquetaires…

    Alors, certes, La Royal Society est une vénérable institution qui a eu un effet considérable sur le développement scientifique, économique, militaire et culturel du Royaume-Uni, mais nous en narrer sa genèse par le prisme de la Franc-Maçonnerie qui en serait directement à l’origine ne m’a non seulement pas spécialement paru essentiel mais, en outre, pas forcément tout à fait factuel si l’on s’en tient à ce que raconte l’inépuisable Wikipédia… Mais peut-être ne réalise-je pas l’importance de tout ça ? En tout cas, le parallèle avec l’Académie Française, œuvre de Richelieu n’est que très brièvement évoqué alors que l’inspiration possible de L’Académie de Montmor est quant à elle totalement passé sous silence.

    Résultat, le lecteur se retrouve à lire une BD qui a tous les atours d’un récit « basé sur des faits réels » et très bien documenté (cf le dossier de 9 pages à la fin) mais qui, en fait, ne présente qu’une vision clairement partielle et/ou partiale de l’auteur. Bref, ça me laisse un drôle de goût parce que je ne sais plus dans tout cela ce qui est du lard ou du cochon…

  • add_box
    Couverture du livre « L'épopée de la franc-maçonnerie Tome 7 : neuf soeurs et trois frères » de Pierre Boisserie et Eric Lambert aux éditions Glenat

    Lionel Arnould sur L'épopée de la franc-maçonnerie Tome 7 : neuf soeurs et trois frères de Pierre Boisserie - Eric Lambert

    Chronique précédemment parue sur le blog www.sambabd.net


    Nous sommes cette fois-ci à la cour du Roi de France, Louis XIV, moins de 5 ans avant que sa tête soit séparée de son tronc « jusqu’à ce que mort s’en suive ». Nous sommes donc en 1788 et, d’après les auteurs qui semblent attribuer...
    Voir plus

    Chronique précédemment parue sur le blog www.sambabd.net


    Nous sommes cette fois-ci à la cour du Roi de France, Louis XIV, moins de 5 ans avant que sa tête soit séparée de son tronc « jusqu’à ce que mort s’en suive ». Nous sommes donc en 1788 et, d’après les auteurs qui semblent attribuer tout de même beaucoup de vertus à la Franc-Maçonnerie, cette dernière ne serait pas étrangère aux idées révolutionnaires qui infusent dans la société, ou plutôt dans ses élites, à travers les salons littéraires comme celui, par exemple, de Madame Helvetius.

    Dans quelle mesure cela est avéré ou non, tout comme le fait que le Roi lui même eût été franc-maçon (en plus de serrurier…), il est assez difficile de démêler le vrai de la légende. Néanmoins, les auteurs mettent toutes les chances de leur côté pour nous faire adhérer à cette histoire. D’abord, il y a un scénario assez bien ficelé entre polar et espionnage qui, à défaut de nous tenir en haleine, nous maintient en alerte… On y côtoie des personnages assez bien campés, que ce soit Senissone, Lieutenant de police infiltré, lui-même maçon ou le frère du Roi, lui-même gros méchant… Malgré tout, le point central de cette histoire reste les tensions qui existaient au sein de ces élites maçoniques elles-mêmes pour savoir jusqu’à quel point l’application de leurs préceptes humanistes pouvait/devait impacter leurs propres existences matérielles… En gros : « mercredi, je ne peux pas faire la révolution, j’ai poney… ». Sans parler des discours de la très haute noblesse (la noblesse royale) pour qui le peuple n’est qu’un élément d’appoint…

    Et puis… Il y a ce dessin. C’est vraiment très bien dessiné. Le trait réaliste d’Eric Lambert, s’il n’a pas la vitalité du mouvement d’un Franquin ou d’un Gotlib, est en revanche hyper efficace quand il s’agit de composer une image. Le souci du détail est omniprésent et chaque case est particulièrement travaillée pour donner une cohérence visuelle vraiment très impressionnante. Les décors sont magnifiques et certaines cases sont de véritables petits tableaux. D’ailleurs, on en oublierait presque les horribles ciels photographiques tellement ils sont bien intégrés… C’est vous dire…

    En bref, encore un tome qui se lit plutôt bien tout en apportant, c’est le cas de le dire, sa petite pierre à l’édifice…

Discussions autour de cet auteur

Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur

Soyez le premier à en lancer une !