Dans ce recueil de 13 nouvelles, la jeune autrice mexicaine frappe fort mais juste
Mimile est décidément intenable ! Dans ce tome 5 : Bons pour l’asile, il oublie un peu Berthe et réalise un magnifique acte militant. Aussi, tout le monde le surnomme le Mimilitant.
Les Vieux Fourneaux sont donc revenus à Paris et ce tome 5 commence avec un énorme gag devant l’ambassade de Suisse. Ces réfugiés fiscaux demandant l’asile ne sont autres que nos Vieux Fourneaux superbement costumés.
Ce soir, il y a un grand match de rugby au stade de France et Mimile arrive à Paris avec Antoine, pour y assister. Hélas, Errol n’a pas pu venir.
La journée est très animée car ceux qui ont manifesté devant l’ambassade de Suisse sont en garde à vue au commissariat où Pierre Mayou, Pierrot, retrouve Patricia, devenue policière. Comme d’habitude, rien ne se passe normalement.
C’est toujours loufoque, déjanté et plein d’enseignements. Au fait, n’oublions pas qu’Antoine s’occupe de son arrière-petite-fille, Juliette, qui va rencontrer son Papi. Papi, Papoutch et Juliette, c’est fort !
Toujours très animé, ce tome 5 m’emmène d’un lieu à l’autre, d’une situation rocambolesque à une autre mais nos héros restent foncièrement des anarchistes : Ni yeux, ni maître ! Ils hébergent des réfugiés, maquillent L’île de la Tordue devenue le siège d’un fonds d’investissement. Lisez bien à haute voix ce qui est inscrit sur la plaque à l’entrée :
« Dave HIOCK & Demi GRANTS. Global trade investments expertise »
Merci Fanfan pour les explications.
Au fait, il y a bien le match de rugby France-Australie et là, Mimile va faire très fort pour rappeler ce qui se passe sur l’île de Nauru. À voir, à lire.
Ce tome 5, Bons pour l’asile, est encore une réussite démontrant par l’absurde toutes les incohérences d’une société où l’argent est roi.
Comme le dit si bien Fanfan, avant une dernière danse :
« Quand c’est le Qatar qui rachète les musées, les plages privées et les clubs de foot, personne ne crie à l’invasion arabe. Tout le monde est content. »
À suivre…
https://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/2024/12/cauuet-et-lupano-les-vieux-fourneaux-5.bons-pour-l-asile.html
Chronique illustrée à retrouver ici :
Ce tome 4 de la série mythique des Vieux Fourneaux débute très fort mais cela s’essouffle un peu ensuite pour se terminer avec le message d’un mystérieux correspondant…
Tout tourne autour du projet d’extension de l’usine Garan-Servier, fabricant mondialement connu de médicaments antidépresseurs. Pierre Garan-Servier a acheté à un très bon prix les terrains de Berthe mais voilà qu’une ZAD (Zone à défendre) s’installe là car La Magicienne dentelée, une sauterelle rare y a élu domicile.
Antoine qui tient absolument à ce que son village ne meure pas est furieux.
Sophie et sa petite Juliette continue sa tournée de spectacle de marionnettes : Le Loup en slip. Elle réussit même à faire réparer son toit par Joseph, le meilleur client de La Chope, le bar du village !
Débarque alors Vasco, un jeune entomologiste qui nous apprend que cette sauterelle se reproduit sans mâle ce qui s’appelle la parthénogénèse thélytoque. J’en apprends des choses… Justement, ce Vasco ne laisse pas Sophie insensible…
Les dessins de Paul Cauuet sont toujours aussi expressifs, poussés jusqu’à la caricature. Wilfrid Lupano réussit à faire rire en faisant émerger les contradictions de notre société, trouvant toujours des thèmes favorisant les débats et même les affrontements.
Alors qu’une grosse surprise est révélée, un hacker fait des siennes. Berthe se pavane en voiture américaine tandis que Mimile, toujours fou amoureux cumule les échecs cuisants, plutôt puants… Mais, peut-être, dans le tome 5, il aura plus de chance.
Pourtant, je sais que tout peut arriver avec nos lascars capables du pire comme du meilleur alors qu’Antoine tombe de nues en découvrant que le vieux docteur local, Jean-Jacques a été remplacé par une Roumaine ! Finalement, la vie à la campagne offre, loin de Paris, des épisodes savoureux aussi !
À suivre…
Chronique illustrée à retrouver ici : https://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/2024/12/cauuet-et-lupano-les-vieux-fourneaux-4.la-magicienne.html
Souvenirs, souvenirs … et remontées multiples du passé.
La commémoration des 60 ans du théâtre de marionnettes du Loup en slip, qu’avait créé et fait vivre pendant 50 ans Lucette avant d’être malade, donne lieu au regroupement de la petite communauté dans ce village du Gers.
Une bonne occasion pour la petite fille de Lucette, qui a repris le flambeau du Théâtre ambulant, pour demander à son papi comment il se sont rencontrés avec Lucette. Et, comme souvent il faut laisser s’exprimer plusieurs protagonistes, car les copains ont aussi joué une sacrée partition.
A noter que Pierrot, l’anar de la bande, est en retard à la fête pour avoir été confronté à la prise de commande avec un QRCode dans un bar … savoureux ! … et va lui aussi retrouver une partie de son passé.
Mimile aussi va avoir droit à sa surprise !
C’est sympa, jouant sur plusieurs registres, conjuguant passé et présent avec une petite musique qui n’est pas sans évoquer les copains d’abord du Moustachu Sétois.
A Montcoeur, c'est l'été caniculaire, un manque de pluie tel qu'on y voit le fond de l'étang de la Gibelette. Et alors que se prépare une fête pour les 60 ans du théâtre du Loup en slip et qu'on attend l'arrivée de Pierrot, c'est sa sœur Madeleine qui débarque et avec elle quelques souvenirs pas très agréables.. Et d'autres souvenirs il sera question au moment d'évoquer la mémoire de Lucette et son premier baiser avec Antoine le 3 août 1951...
10 ans ! Ces vieux briscards fêtent leur décennie d'existence à l'occasion de ce huitième tome avec le même duo à la manœuvre. On est dans la lignée d'un tome 7 que j'avais déjà beaucoup apprécié. C'est drôle, dynamique avec toujours quelques scènes savoureuses et des dialogues ciselés. Mais un peu moins engagé cette fois car surtout focalisé sur le passé avec quelques révélations pas piquées des hannetons !
Si Lupano n'a rien perdu de sa féconde, Cauuet n'est pas en reste. Il maîtrise ses personnages, un peu plus vieux qu'il y a dix ans. Il maîtrise aussi le rythme et comme d'habitude, on ne s'ennuie pas tout au long des 56 pages qu'on dévore à vitesse grand V. Retrouver ces vieux gaillards est quand même assez jouissif et c'est un rendez-vous qu'on aurait tort de bouder.
Si Lupano précise que les trois compagnons ne sont pas éternels, ébauchant la perspective d'une fin prochaine, ce huitième album montre la vitalité d'une série épatante. Et finalement, à 10 ans, on a bien le temps de penser à être sage !
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