Blanche vient de perdre son mari, Pierre, son autre elle-même. Un jour, elle rencontre Jules, un vieil homme amoureux des fleurs...
Les Vieux Fourneaux raconte les aventures de trois septuagénaires, amis depuis leur plus tendre enfance: Antoine, Emile et Pierrot. Chacun a suivi sa route, chacun a fait ses choix, chacun a fondé (ou pas) une famille. Séquelles, souvenirs, fragments de vies (presque) passées. Il reste pourtant à ces trois-là de belles choses à vivre, et une solide amitié chevillée au corps.
Les Vieux Fourneaux, à travers d'incessants va-et-vient entre les années cinquante et les années 2010, raconte sur un mode tragi-comique notre époque, ses bouleversements sociaux, politiques et culturels, ses périodes de crise.
Plein de surprises, ce tome 6 de la mythique série Les Vieux Fourneaux, m’en réserve une belle : Gaston Couté (1880 – 1911) ! La chanson du gâs qu’a mal tourné, Les Mangeux d’terre…
Chanté par Gérard Pierron, Marc Ogeret, Loïc Lantoine, Marc Robine, etc… Gaston Couté ne doit pas être oublié. Si j’ai encore en tête quelques chansons, j’avoue que je découvre, grâce à Paul Cauuet et Wilfrid Lupano, Les Saisons dont je ne peux m’empêcher de citer ici la dernière strophe du poème consacré à l’automne, poème reproduit à la fin de ce tome 6 des Vieux Fourneaux :
Notre Société ressemble à la Forêt,
Nous sommes en Novembre et l’Automne est en elle.
O fumier d’aujourd’hui ! plus ton lit est épais,
Plus l’Avril sera vert dans la Forêt nouvelle !
Je reviens à nos si sympathiques Vieux Fourneaux dont Pierre Mayou est le héros dans ce tome 6, aux côtés de son compère Antoine Perron.
Une fois réglés les gags, les petites vengeances avec les flics, l’opération « Geneviève », voilà Pierrot et Antoine partant pour la Guyane. Après quelques soucis à l’aéroport, ils sont là-bas où Mimile et Errol les attendent pour plusieurs surprises.
Depuis le départ, Antoine est ravi alors que Pierrot ne fait que râler. Il y a un peu de quoi car il supporte difficilement la chaleur, les moustiques et voilà qu’un singe-araignée, un kwata s’acharne à élire domicile sur sa tête !
Ils sont à Apatou et. Mimile et Errol arrivent enfin. L’un est déguisé en Polynésien et l’autre en Grec antique, en Aristote. Les deux autres compères doivent aussi se costumer… en pirates car Sophie, la petite-fille d’Antoine est là, en tournée avec son spectacle qui a besoin de figurants et même d’acteurs.
Si un mot très peu connu fait sa place, ce n’est pas pour rien : la chrématistique, la tendance à l’accumulation de richesses, la soif de l’or. Passé une rencontre avec une certaine Blandine à qui Pierrot avait offert, il y a longtemps, un livre de Gaston Couté, nos gaillards se retrouvent au cœur de la forêt et découvrent avec stupeur ce que laisse, après abandon, une mine d’or. C’est l’occasion, pour les auteurs, de nous alerter sur les ravages causés par la soif de l’or puisqu’il faut 150 tonnes de cyanure pour extraire une tonne d’or, plus des milliers de litres d’eau.
Les Vieux Fourneaux sont motivés, bien sûr, pour agir, mais pas en Guyane, comme le leur demande Clémence Kousou, mais à Paris où, nouvelle surprise, le testament de Francine de la Rochebonnefoy, Fanfan, est lu par un notaire…
Avec ce tome 6, je me suis régalé à nouveau en découvrant beaucoup de répliques désopilantes et très pertinentes. Les dialogues sont toujours savoureux, percutants, hilarants, pleins d’à-propos, d’un humour caustique. Enfin, tout cela serait peu de chose sans les dessins de Paul Cauuet extraordinaires d’expressivité.
À suivre…
Chronique illustrée à retrouver ici : https://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/2025/01/cauuet-et-lupano-les-vieux-fourneaux-6.l-oreille-bouchee.html
Quelle joie de retrouver cette bande de vieillards délurés ! J’adore l’humour de cette série.
Cette fois-ci c’est Mimile qui demande à Antoine et Pierrot de le rejoindre en Guyane tous frais payés, où quelques surprises les attendent.
Il sera aussi question de la succession de Francine. L’association est sur la sellette, va-t-elle pouvoir continuer à occuper ses locaux ?
Dans ce tome on parle protection de la nature, de capitalisme et toujours de petits vieux anarchiques.
Pierrot retrouve une camarade qui était amoureuse de lui mais ne se souvient pas d’elle. En tout cas Blandine a l’air d’être un sacré personnage, peut-être la reverrons-nous dans le prochain tome. Car oui, la série n’est pas finie, il y a une suite !
En attendant, j’ai vu l’adaptation cinématographique avec Pierre Richard (Pierrot), Eddy Mitchell (Emile) et Roland Giraud (Antoine). J’ai passé un bon moment, dans le prolongement de la BD.
Les vieux fourneaux en Amazonie.
On retrouve nos pépés rebelles à l'autre bout de la planète.
Les dessins sont très beaux, l'histoire est un peu plate...
Ça se lit avec plaisir, mais ça s'oublie.
Une série de BD très drôle qui met en scène de vieux rebelles.
C’est dans les vieux fourneaux que se touillent les meilleures soupes, et cette nouvelle aventure des papys intrépides est dépaysante tout en nous interpellant sur l’environnement et la déforestation.
Notre Pierrot, toujours aussi râleur et bougon, se retrouve entrainé dans un périple en Guyane, là où Emile a décidé d’œuvrer pour la préservation de la forêt. La Guyane est victime de la déforestation et la pollution des sols et des rivières à cause de l’extraction de l’or, souvent clandestine.
Nos vieux fourneaux vont découvrir un pays où les moustiques sont féroces et les singes trop affectueux. On rit mais on s’indigne aussi de ce désastre écologique.
C’est bien documenté même si parfois le trop plein de bons sentiments agace un peu. Heureusement que Pierrot est là avec sa bougonnerie qui résiste au décalage horaire !
J’ai apprécié les dessins précis et colorés de Paul Cauuet qui nous fait découvrir une Guyane hors des circuits touristiques.
Où on retrouve nos viex amis menant à Paris une campagne anti-flics dans le cadre d’une opération de l’association ‘Ni yeux, ni maîtres’ puis s’envolant pour Cayenne à la demande de leur ami Mimile qui les requiert d’urgence !
Après une long voyage en avion, puis un trajet épique en pirogue, on les retrouve dans un hôtel blotti au mileiu de la jungle, pas prêts du tout à aller explorer les environs !
Un album tout aussi militant que les précédents, avec une fibre écolo qui vibre d’autant plus fort que les dommages environnementaux causés par les mines d’or dépassent tout ce qu’on peut dire sur l’orpaillage,
Un album où on découvre aussi une nouvelle facette de la jeunesse de nos héros : tout pour la cause, et tant pis pour les filles !
Bref un très bon moment de lecture, malheureusement trop court !
Toujours aussi plaisant à lire !!! Toujours aussi écolo, révolutionnaire, humoristique !!!
Quoi de mieux que commencer la semaine avec une bonne bande dessinée ?! C’est ce que j’ai fait ce matin avec le 6ème volume des Vieux Fourneaux dont je suis une fan absolue !
Couverture du livre « Les vieux fourneaux T.6 ; l'oreille bouchée » de Wilfrid Lupano et Paul Cauuet aux éditions Dargaud
A bas les jeunes, vive les vieux ! tel est mon credo lorsque je sors d’une lecture des vieux fourneaux. Outre les personnages, toujours drôles, caustiques de la bande dessinée – Emilie, Antoine et Pierrot – chaque volume aborde un phénomène de société. Dans l’oreille bouchée, nos vieux compères se retrouvent en Guyane pour aider la population locale contre la terrible déforestation dont même en Europe nous vivons les conséquences. A l’heure du réchauffement de la planète, de la sensibilisation de plus en plus forte à l’économie d’énergie, au respect de la nature, Les Vieux fourneaux viennent à point nommé pour pour traiter ce sujet par le biais du rire.
En résumé : une bande dessinée, drôle mais engagée !
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