"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Dans les brumes de Capelans, la nouvelle enquête événement d'Olivier Norek.
Une île de l'Atlantique battue par les vents, le brouillard et la neige.
Un flic qui a disparu depuis six ans et dont les nouvelles missions sont classées secret défense.
Sa résidence surveillée, forteresse imprenable protégée par des vitres pare-balles.
Une jeune femme qu'il y garde enfermée. Et le monstre qui les traque.
Dans les brumes de Capelans, la nouvelle aventure du capitaine Coste se fera à l'aveugle.
Le capitaine Coste, après un silence de plusieurs années, revient et travaille en toute discrétion au service de la protection des témoins. Dès fins fonds de Saint Pierre et Miquelon, sa tranquillité va prendre fin avec sa nouvelle mission : protéger une jeune femme qui a été secourue après avoir passé dix ans dans une cave. elle est considérée comme le point de départ d'une longue série d'enlèvements de femmes qui ont été violées et tuées. Leur bourreau court toujours et a bien l'intention de récupérer son "bien".
L'enthousiasme des premières pages n'a pas duré aussi longtemps que je l'espérais. En effet, outre les longueurs, j'ai très vite saisi ce qui allait se passer. Même les quelques tentatives de rebondissement ont fait l'objet d'un gros flop.
J'ai dû être trop influencée par les dithyrambiques critiques qui ont fait que j'en attendais sûrement beaucoup plus.
Tout comme pour Impact, la magie n'a pas opéré. Je ne pense donc pas m'attarder plus sur cet auteur car il y a en a tant à découvrir.
https://quandsylit.over-blog.com/2024/01/dans-les-brumes-de-capelan-olivier-norek.html
Policier extraordinaire du début à la fin un peu innatendue
Polar écolo avec " Impact ", régional avec " Surface" et maintenant un polar tendu autour de disparitions multiples étalées sur 10 ans, d'un flics bourru et talentueux, d'une survivante étrange et d'une île française du bout du monde pour unique refuge Chez Norek ce qui séduit c'est à la fois la multiplicité et la qualité des intrigues, sa parfaite connaissance du milieu policier qui transpire de son écriture.....et surtout des personnages particulièrement intéressants. Dans les brumes de Capelans est une belle réussite dont le final vaut à lui seul le détour.
Rendez-vous avec le capitaine Coste, ours solitaire, qui à défaut de banquise s'est exilé professionnellement sur les 25 km2 de l'île de St Pierre (et Miquelon) au large du Canada. Affecté à la gestion des "repentis", ces truands auxquels on offre une nouvelle identité pour peu qu'ils aient consenti à "balancer" leurs complices. Mission classée "secret défense" . Nouveau départ pour eux, mais pour Coste, juste la suite d'une existence subie, le terminus d'une fuite, loin d'un passé qui l'a anéanti .
Mais cette fois-ci, c'est une jeune femme, Anna, qu'il est chargé de protéger et de soustraire à la traque d'un psychopathe. Anna, séquestrée pendant 10 ans par ce monstre et qui a réussi "miraculeusement" à s'échapper...9 autres jeunes filles n'ayant pas eu cette chance...
Anna, la seule à pouvoir aider la police dans l'arrestation de son tortionnaire...
Que dire qui n'ai déjà été dit, tant ce roman noir est un petit bijou de tension psychologique lentement distillée, de rebondissements et d'incroyables retournements de situations!
Et combien étonnant, surprenant, émouvant parfois, le face-à-face entre Coste et Anna, dans cette forteresse blindée du bout du monde !
Où il s'agit pour eux de s'apprivoiser mutuellement pour des échanges favorables à l'enquête...eux deux qui se présentent émotionnellement masqués, puis qui laissent apparaître leurs failles et blessures.
Avec une inégale sincérité...
A l'instar des brumes qui recouvrent chaque année l'archipel pendant 3 semaines, c'est une relation ambiguë et aux contours flous qui s'installe entre ces 2 là. Liens de similitude ou tactique émotionnelle ?
Un "jeu" de la Vérité dangereux... Une frontière entre le bien et le mal pas si nette que ça !
Et pendant ce temps, à l'extérieur le monstre se rapproche...
Le lieu astucieusement choisi par O. Norek permet de déformer à souhait les perceptions émotionnelles, de faire défaillir les certitudes et rêver d'une survie affective...
Coste, Anna et le psychopathe ont en commun d'être borderline, destructurés et en souffrance , certes.....mais certains plus que d'autres !!
Bref, embarquez sans réserve pour St Pierre, laissez vous absorber par les brumes et un suspense efficacement entretenu tout au long du roman et par des personnages d'une complexité à faire vaciller votre mental !
Très bon roman, l’histoire captivante d’une survivante dans un environnement que l’on connaît peu en métropole.
J’ai hélas deviné trop vite que quelque chose n’allait pas et mon intuition était la bonne quant à la fin. J’aurais souhaité avoir tôt. Cela reste un très bon polar
Une très belle réussite que ce roman-là car, outre l'enquête surprenante, l'atmosphère de Saint-Pierre-et-Miquelon où elle se déroule essentiellement (ce qui est déjà peu ordinaire) est magistralement rendue au fil des saisons. Olivier Norek élargit son écriture et c'est un bonheur.
En 2016 (ne me dites pas que cela remonte déjà à 7 ans en arrière…) j’avais rendez-vous avec Code 93, le premier tome des aventures du Capitaine Coste et par la même occasion le tout premier roman d’Olivier Norek, et j’avais déjà été séduite. J’ai ensuite adoré Impact et eu le coup de foudre pour Entre deux mondes. Autant dire que j’abordais ce nouveau roman, Dans les brumes de Capelans, confiante et impatiente. Et je n’ai pas été déçue !
Puisque ma rencontre avec Victor Coste s’est déroulée il y a 7 ans déjà (oui, c’est bien cela…) et que je n’ai toujours pas pris le temps de lire les deux aventures suivantes, Territoires et Surtensions (mais pourquoi ?!), puisque ces deux romans sont toujours lovés dans un de mes cartons de déménagement aux côtés de pléthore d’amis super chouettes et parce que ma vie est bien remplie (je me cherche des excuses ou quoi ? Et non, je n’enferme pas des gens dans des boîtes), j’espérais que ce quatrième opus n’allait pas m’empêcher de dissiper les brumes* entourant l’épopée de ce personnage emblématique d’Olivier (je me permets la familiarité, depuis le temps).
Cette phrase est beaucoup trop longue… Du coup, j’en fais un paragraphe.
Et pour répondre au paragraphe précédent sans paraphraser, il n’en est rien ! En effet, bien qu’il y ait des références aux tomes précédents – forcément -, tout fut limpide pour moi. Mais quelles retrouvailles ! J’aimerai beaucoup vous avertir qu’une fois ce livre commencé, vos jours seront vos nuits et inversement.
Voilà, c’est fait.
Dans ce cas, on pourrait croire que mon esprit a fini embrumé* mais que nenni ! Même si j’ai lu jusqu’à en avoir les yeux qui piquent de fatigue et la salive au bord des lèvres. Je lis principalement le soir (bien que j’ai fait des exceptions pour ce roman, je n’ai pas pu m’en empêcher ; allez, et quatre pages de plus lues dans les toilettes ! Et ailleurs bien sûr…) et pendant au moins trois jours consécutifs, j’étais dans cet état d’entre-deux, entre fatigue et exaltation. Autant vous dire que passée la quarantaine, ce n’est pas rien. Bravo Olivier, il va falloir m’offrir le café ! (deux jours pour m’en remettre)
Je me rends compte que je ponctue beaucoup de points d’exclamation, ça doit être l’enthousiasme. Et je chronique beaucoup ma vie là, donc je vais me recentrer. Promis.
C’est donc l’histoire du Capitaine Coste qui est reclus dans une maison ultra sécurisée et secret-défense des bords de l’Atlantique, sur l’archipel de Saint-Pierre-et-Miquelon plus précisément. Il est désormais peseur d’âmes. Si cela sonne poétique, c’est plutôt un moyen de se défouler, de se détourner voire de se punir d’un passé douloureux et culpabilisant puisqu’il travaille en solitaire et en secret (il est un chef des frontières officiellement, aux yeux des habitants) et qu’il est chargé de jauger les criminels à leur capacité à se repentir, ce qui signifie leur faire intégrer un programme de protection en échange d’informations complètes et utilisables (planques, noms, etc).
La récompense au bout de la carotte.
Avec ce job sans état d’âme, sans responsabilité ni inquiétude pour quiconque, qui plus est au bout du monde, il a coupé tous les liens de sa vie d’avant. Recroquevillé sur lui-même, il va voir sa carapace se fendiller lorsqu’une enquête vieille de dix ans refait brusquement surface**. Et notamment lorsqu’une jeune femme brisée passera le pas de la porte de sa résidence surveillée. Anna, envoyée chez Coste par la Présidente du Service de protection des témoins, assez loin pour que le monstre qui l’a retenue prisonnière durant dix longues années ne la retrouve pas. Coste, qui n’a pas le choix, va fatalement voir sa routine asociale se disloquer. Mais ne vous y méprenez pas, ce n’est que la partie immergée de l’iceberg. Une enquête extraordinaire débute alors et vous serez comme une crêpe, retournés.
Carotte, crêpe… J’ai faim ou quoi ?
Je me reconcentre…
J’ai beaucoup aimé l’atmosphère du roman et la plongée au cœur de Saint-Pierre. Je n’ai d’ailleurs qu’une envie, là, tout de suite maintenant, c’est d’y aller (mais sans masque ni tuba) ! L’ambiance participe amplement au mystère de cette affaire et à l’effet huis-clos de la vie de Coste. Nous sommes télétransportés loin de tout et c’est aussi effrayant que magique.
Suite et fin sur mon blog...
https://ducalmelucette.wordpress.com/2023/07/26/lecture-dans-les-brumes-de-capelans-olivier-norek/
Prenez garde à ne pas vous laisser prendre par les brumes car elles pourraient bien vous emporter et vous surprendre comme ce fût mon cas...
Alors que je n'avais pas du tout accroché avec le premier tome de la trilogie 93 mais ayant cependant eu un gros coup de coeur pour Surface, j'ai donc décidé de me plonger dans le dernier livre de l'auteur qui m'a permis de découvrir une collectivité d'outre-mer où réside depuis peu une amie qui a pris l'habitude de publier des photos sur les réseaux sociaux.
Sans revenir sur l'enquête que je vous conseille vivement de découvrir, je me suis vraiment régalée avec cette histoire que j'ai trouvée captivante. La plume d'Olivier Norek est prenante, voire addictive. Je me suis rapidement attaché au personnage du capitaine Coste, cet homme brisé parti à Saint-Pierre-et-Miquelon pour mener sous couverture une mission assez spéciale et qui va voir son quotidien bouleversé en l'espace de quelques heures...
En refermant cet ouvrage, je suis tentée de redonner une deuxième chance à Code 93 pour découvrir le passé du capitaine Coste et comprendre le moment où tout a basculé
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