"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Je ne m'attendais pas du tout mais alors pas du tout lorsque j'ai commencé le livre à tomber sur ce sujet ... Ce fut une belle surprise ;) un livre qui à l'air calme tranquille et en fait ben ... non pleins de situations, de bouleversements ... j'ai vraiment passé un bon moment de lecture ...
Jean-Édouard, JED pour les intimes, ayant une haute idée de l'amitié, n'hésite pas à répondre à l'appel au secours d'un pote d'enfance, qu'il n'a en fait pas vu depuis quelques temps et qui traîne sur les routes de Compostelle. JED a bon coeur mais pas de voiture et encore moins de scrupule pour en dégoter une. Son choix se porte sur une belle antiquité peu récalcitrante, une DS21 Pallas.
Lorsqu'il s'aperçoit de ce que contient le coffre de cette bagnole de collection, il a encore moins de scrupule pour décider de ce qu'il garde - le pognon - et de ce qu'il abandonne en chemin : le cadavre du curé.
Sale temps pour les curetons dans ce roman noir. Il faut dire que le clergé n'a plus grande morale, que tout est bon pour remplir les corbeilles de la quête et compléter le denier du culte, même l'extorsion sur fond de magouille politique.
JED bien naïf pense que bien mal acquis profite toujours, mais c'est sans compter sur la vénalité des personnes lésées dans la disparition de la DS, qui lancent à sa poursuite les gros bras de service persuadés que pour bien entamer une discussion, quelques claques dans la gueule, et plus si pas affinité, ne présentent que des avantages.
Commence alors une course poursuite dans laquelle JED n'a jamais beaucoup d'avance, rencontre une sirène plutôt électrique dans son genre, et ne s'aperçoit pas des dommages, collatéraux ou pas, qui prolifèrent dans son sillage comme les petits cailloux dans celui du Petit Poucet.
Le style s'inspire de la grande époque des «Tontons flingueurs», les personnages sont hauts en couleur et l'histoire déjantée à souhait pour notre plus grand plaisir, à moins de ne pas goûter à ce type de roman.
https://livresque78.wordpress.com/2018/01/11/droit-dans-le-mur-de-nick-gardel/
Voici le troisième livre que je lis de Nick Gardel.
J’aime, chez cet au auteur pour sa simplicité, son côté « droit au but », d’ailleurs ici il nous envoie droit dans le mur.
Comme toujours, cet humour mêlé à une véritable histoire « polardienne », que j’ai particulièrement apprécié.
Des personnages attachants par leur singularité, leurs petits défauts, leurs origines et des méchants qui sont vraiment méchants, rien à dire…
Vous trouverez aussi quelques conseils bricolage, qui pour une néophyte comme moi, ne sont pas négligeables...
https://livresque78.wordpress.com/2017/04/04/fourbi-etourdi-de-nick-gardel/
En ouvrant ce roman, j’ai découvert tout ce que j’espérai y lire. Un petit roman bien noir et bourré de traits d’humour typiques des films d’Audiard, Nick Gardel avoue d’ailleurs, entre autres, s’en être inspiré, ce qui fera le bonheur de tous les inconditionnels du genre.
J’ai découvert les romans des éditions du Caïman grâce à la plume de Philippe Setbon, puis celle Martine Nougué et je dois dire que j’ai immédiatement été séduite par le style de ces publications.
Nous voilà donc cette fois dans une histoire qui débute sur une amitié fidèle et la volonté de rendre service ce qui entraîne notre protagoniste dans des « emmerdes » inimaginables. Des concours de circonstances et des bons mots qui rendent cette lecture absolument jubilatoire, bourré de scènes cocasses ce roman est un vrai délice.
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