Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Dans le Londres d’après la deuxième guerre mondiale, deux adolescents, Nathanael et Rachel sont abandonnés par leurs parents qui les confient aux bons soins de deux personnes aux comportements et activités un peu louches. Le père est parti en Asie pour occuper un poste à plus grande responsabilité dans son entreprise et la mère qui devait le rejoindre s’est évaporée on ne sait ou. Les deux adolescents ont une scolarité largement perturbée par leur contribution aux activités « border line » de leurs tuteurs. La quête de Nathanael pour reconstituer l’activité de sa mère durant cette période est longue et difficile et on se perd un peu dans cette narration touffue qui ne parvient guère à éveiller mon intérêt de lecteur.
Très bon livre, original et hors du commun, j'ai beaucoup aimé.
« N'oubliez jamais : votre histoire n'est qu'une histoire parmi d'autres, pas nécessairement la plus importante. le moi n'est pas ce qui compte le plus.»
Le roman débute en 1945. Nathaniel le narrateur, 14 ans, et sa soeur, Rachel, ont été laissés par leurs parents à Londres, sous la garde d'un homme mystérieux appelé le papillon de nuit. Ses parents sont apparemment allés à Singapour pour le travail du père. Mais Nathaniel découvre une malle contenant toutes les affaires de sa mère dans le sous-sol comme si elle n'était jamais partie de Londres.
Le roman se compose de deux parties. Dans la première, Nathaniel et Rachel passent leurs années d'adolescence dans un état d'insécurité précaire pris en charge par le papillon de nuit et ses amis dont les activités illégales se concentrent sur la contrebande et les courses de lévriers. Dans la seconde partie, Nathaniel est devenu officier des services de renseignements chargé d'étudier les dossiers des fonctions d'hommes et de femmes pendant la guerre. Il va alors reconstituer la double vie de Rose sa mère et découvrir son rôle d'agent secret.
Un récit vivant rempli d'intrigues, de passion, qui nous entraîne à Londres dans la période de la Deuxième Guerre mondiale. Au fur à mesure Nathaniel, va rassembler les fragments d'une histoire de trahison et de vengeance. J'ai beaucoup aimé la construction de ce roman où Michael Ondaatje nous restitue ce passé sous forme d'images. Il nous présente toute une galerie de personnages qui gravitent autour de l'énigmatique Rose. L'auteur évoque également les séquences brutales de la fin de la guerre en Italie et dans les Balkans.
Un roman qui vous emprisonne dans un climat ténébreux dû aussi bien à la ville de Londres toujours dans les brumes qu'aux différents personnages troubles et mystérieux que l'on rencontre au fil des pages.
« Il avait onze ans quand, ce soir-là, aussi neuf au monde qu’il pouvait l’être, il monta à bord du premier et unique navire de sa vie. »
« Il avait été décidé que j’irais en Angleterre par bateau et que je ferais le voyage seul. Nul ne mentionna qu’il s’agissait peut-être d’une expérience inhabituelle, ni qu’elle pourrait être excitante ou dangereuse, si bien que je l’abordais sans joie ni peur »
Michael quitte son Sri-Lanka natal pour rejoindre sa mère en Angleterre à bord du paquebot l’Oronsay. A lui l’aventure et la semi-liberté, juste surveillé de très loin par sa cousine Emily. 21 jours hors le monde ! Avec 2 autres garçons de son âge Cassius et Ramadhin, ils visiteront le navire des cales jusqu’aux premières classes. Ce monde en vase clos sera leur terrain de jeux et quels jeux !!! De la comédie humaine aux mystères de la mort, de l’amitié aux prémices du désir.
Monsieur Mazappa, leur voisin à la table des autres, leur conseille de garder les yeux et les oreilles ouverts ; conseil qu’ils ont suivi sans rechigner et ils en ont entendu des conversations, vu ce qu’ils n’auraient peut-être pas dû voir. Ce long périple, tel un voyage initiatique sera son passage du monde oriental de l’enfance au monde occidental.
Michael Ondaatje nous livre une galerie de personnages étonnants et distrayants, bien que certains personnages eussent mérité d’être approfondis. Une impression de passer à côté d’eux en les frôlant qui laisse sur sa faim. Peut-être le regard de l’enfant ne permettait pas cela pour l’auteur.
J’ai aimé m’embarquer avec ce jeune garçon dans les eaux troubles et troublantes du paquebot puis, petit à petit, l’ennui est arrivé, comme dans toute longue traversée, j’étais endormie par le ronron des moteurs du navire, surtout une fois arrivé en Méditerranée.
Ce roman a pour lui une belle écriture, une bonne traduction. Les chapitres courts sont faciles à lire, mais j’ai eu un peu l’impression de rester de côté.
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Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Merci à toutes et à tous pour cette aventure collective
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