Dans ce recueil de 13 nouvelles, la jeune autrice mexicaine frappe fort mais juste
Depuis quelques années, j'attends avec impatience les sorties des tomes de Nicolas le Floch, car j'ai toujours un grand plaisir à retrouver ses personnages auxquels je me suis attachée au cours de mes lectures...
Après avoir laissé Nicolas en pleine période de trouble politique quelques mois après la tentative de fuite du monarque vers l'étranger, nous le retrouvons au début de l'été 1792, quelques jours après la date anniversaire du serment du jeu de paume. Alors que la colère du peuple gronde et que le palais des Tuileries se retrouve assiégé l'espace de quelques heures, Louis XVI va missionner Nicolas pour faire appel à un serrurier de confiance pour réaliser l'armoire de fer qui renfermera de précieux papiers... Nicolas était bien loin de se douter du contenu compromettant des pièces, mais est-ce que celui-ci restera loyal à son roi ou, au contraire, se détournera de celui-ci ? Notre commissaire pourrait bien se retrouver dans la tourmente...
J'ai beaucoup apprécié en apprendre plus sur cette période de l'Histoire que je connais finalement peu et découvrir l'existence de cette armoire de fer qui laisse présager la perte de la famille royale. Néanmoins j'avoue que j'ai beaucoup moins accroché que dans les autres tomes avec l'enquête menée par Nicolas pour laquelle j'ai trouvé quelques longueurs. Je pense que cette impression s'est renforcée par la présence d'un personnage que l'on retrouve et dont je ne suis pas particulièrement attachée et qui a pris une place trop centrale dans le récit.
Côté écriture, la plume de Laurent Joffrin est agréable à lire et m'a donné envie de faire des recherches complémentaires sur cette mystérieuse armoire de fer. J'avoue que j'ai toujours un petit faible pour les descriptions faites des plats par l'auteur qui me donne toujours autant l'eau à la bouche.
Je tiens à remercier les Éditions Buchet Chastel pour cette plongée historique que j'ai trouvé très intéressante et très immersive dans les rues parisiennes...
Bon, un roman policier qui fait flop. Pourtant la quatrième de couverture était prometteuse et n'ayant jamais lu de récit incluant Nicolas Le Floch de feu l'auteur Jean François Parot, je ne pouvais que partir neutre concernant cette réécriture par le journaliste Laurent Joffrin.
Il n'y a bien sûr pas que du mauvais, l'aspect historique concernant la Révolution apporte un côté ludique bienvenu (même si attention certains faits relatés ont été améliorés ou modifiés au profit de la fiction). Je n'ai néanmoins pas été sensible à l'écriture un peu trop alambiquée par moment (ce qui alourdi l'ensemble, mais apparemment c'était un trait d'écriture M. Parot) et l'histoire m'a semblée redondante et peu rythmée. Quant aux personnages, ma foi, malgré leurs figures historiques et leur notoriété, ils m'ont laissé de marbre.
Bref je m'y suis ennuyée malgré les notes de culture générale qui auraient pu m'intriguer davantage.
1789, année attirante me suis-je dit en choisissant cette nouvelle enquête du commissaire Nicolas le Floch.
C'est mon premier Laurent Joffrin. Etant donné que j'avais apprécié la collection du Loup des Cordeliers d'Henri Loevenbruck ou les polars d'Eric Fouassier, je pensais que je trouverais le même engouement dans celui-ci.
Je lui ai certes trouvé quelques atouts. Il nous plonge complètement dans cette fin de XVIIIe siècle. Il décrit de manière détaillée et en réel connaisseur de cette époque, les moeurs, la politique, les différences sociales de ce grand siècle ; ce qui en passant fait un petit rappel historique sympathique.
L'immersion est garantie, ça c'est un fait.
On peut également en faire une lecture comparative à nos troubles sociétaux et politiques actuels. Beaucoup d'attitudes, de comportements et de ressentis des personnages m'ont interpelé. Cela m'a rappelé que de nombreux sociologues, philosophes et historiens ont raison : tout sur cette terre n'est qu'un éternel recommencement.
L'histoire débute par une scène ordinaire, l'enlèvement d'un couple d'inconnus sortant d'une soirée au Palais-Royal. Entre en jeu les enquêteurs et commissaires le Floch et Bourgeau, et c'est partie tranquillou pour une enquête dans ce Gai Paris sensuel et sulfureux qui nous amuse "royalement" ; princesse, reine, duc, compte, tout une jolie smala traverse le polar.
Sympa quoi !
Après tant d'années à avoir entendu parler des enquêtes de Nicolas Le Floch, j'ai sauté sur l'occasion d'enfin en découvrir un lorsqu'Audiolib a proposé le dernier sur Netgalley.
Tout d'abord il faut savoir que l'œuvre que l'on découvre n'est pas écrite par Jean-François Parot, auteur à l'origine de la série décédé il y a quelques années. Dès les premières pages lues par Philippe Sollier, nous apprenons que Laurent Joffrin a souhaité reprendre le flambeau pour amener le personnage de Nicolas Le Floch à enquêter après la Révolution Française.
Ayant écouté il y a quelques temps Le loup des Cordeliers d'Henri Loevenbruck qui se déroule au moment de la Révolution, j'ai tout de suite ressenti un véritable contraste avec les enquêtes de Nicolas Le Floch. En effet, les personnages du premiers sont révolutionnaires alors que ceux du deuxième sont au service de la royauté.
En me baladant dans le musée Carnavalet, je revois défiler devant mes yeux ces périodes qui ont tant marquées l'Histoire française. Écoutée il y a quelques semaines, je me rends compte à quel point j'ai gardé en mémoire toute la partie historique développée dans "le cadavre du Palais Royal". Néanmoins j'ai été moins conquise par l'intrigue en elle-même. J'ai tout de même passé un bon moment d'écoute et je suis curieuse de découvrir les aventures antérieures de notre cher Nicolas Le Floch.
Je tiens à remercier Audiolib et Netgalley France pour l'écoute de ce livre lu par Philippe Sollier qui est très agréable et qui se révèle être une mine d'éléments historiques.
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